170 resultados para Smoking habit
Resumo:
La méconnaissance des maladies rares, définies par une prévalence inférieure à 1/2000, a été à l'origine de situations parfois très invalidantes pour les patients. Les développements de ces dernières années, tant sur le plan de la clinique que de la biologie moléculaire et de la génétique, permettent de jeter un regard neuf sur ces pathologies et d'aborder leur prise en charge en se basant sur une approche multidisciplinaire. L'angiologie n'y fait pas exception et la collaboration entre l'angiologue et les autres spécialistes concernés est essentielle pour une démarche évolutive visant à optimaliser la prise en charge de ces pathologies Little is known about the effects of smoking on inflammatory bowel diseases (IBD). However the co-occurrence of smoking and IBD often happens in ambulatory care. Smokers have a doubled risk of developing a Crohn's disease with a more active disease course. After quitting, a decrease in risk can be observed after only one year. An inverse relationship is found between smoking and ulcerative colitis. Smoking seems protective for the development of the disease and its course is less active among smokers. Smoking cessation transitorily increases the risk of developing ulcerative colitis. Nevertheless, continuing smoking cannot be justified among those patients given the risks of long-term extra-digestive effects. It is thus important to counsel all smokers with an IBD to quit smoking.
Resumo:
AIMS: Smoking cessation has been suggested to increase the short-term risk of type 2 diabetes mellitus (T2DM). This study aimed at assessing the association between smoking cessation and incidence of T2DM and impaired fasting glucose (IFG). METHODS: Data from participants in the CoLaus study, Switzerland, aged 35-75 at baseline and followed for 5.5years were used. Participants were classified as smokers, recent (≤5years), long-term (>5years) quitters, and non-smokers at baseline. Outcomes were IFG (fasting serum glucose (FSG) 5.6-6.99mmol/l) and T2DM (FSG ≥7.0mmol/l and/or treatment) at follow up. RESULTS: 3,166 participants (63% women) had normal baseline FSG, of whom 26.7% were smokers, 6.5% recent quitters, and 23.5% long-term quitters. During follow-up 1,311 participants (41.4%) developed IFG (33.6% women, 54.7% men) and 47 (1.5%) developed T2DM (1.1% women, 2.1% men). Former smokers did not have statistically significant increased odds of IFG compared with smokers after adjustment for age, education, physical activity, hypercholesterolemia, hypertension and alcohol intake, with OR of 1.29 [95% confidence interval 0.94-1.76] for recent quitters and 1.03 [0.84-1.27] for long-term quitters. Former smokers did not have significant increased odds of T2DM compared with smokers with multivariable-adjusted OR of 1.53 [0.58-4.00] for recent quitters and 0.64 [0.27-1.48] for long-term quitters. Adjustment for body-mass index and waist circumference attenuated the association between recent quitting and IFG (OR 1.07 [0.78-1.48]) and T2DM (OR 1.28 [0.48-3.40]. CONCLUSION: In this middle-aged population, smoking cessation was not associated with an increased risk of IFG or T2DM.
Resumo:
BACKGROUND: While the association between smoking and arterial cardiovascular events has been well established, the association between smoking and venous thromboembolism (VTE) remains controversial. OBJECTIVES: To assess the association between smoking and the risk of recurrent VTE and bleeding in patients who have experienced acute VTE. PATIENTS/METHODS: This study is part of a prospective Swiss multicenter cohort that included patients aged ≥65years with acute VTE. Three groups were defined according to smoking status: never, former and current smokers. The primary outcome was the time to a first symptomatic, objectively confirmed VTE recurrence. Secondary outcomes were the time to a first major and clinically relevant non-major bleeding. Associations between smoking status and outcomes were analysed using proportional hazard models for the subdistribution of a competing risk of death. RESULTS: Among 988 analysed patients, 509 (52%) had never smoked, 403 (41%) were former smokers, and 76 (8%) current smokers. After a median follow-up of 29.6months, we observed a VTE recurrence rate of 4.9 (95% confidence interval [CI] 3.7-6.4) per 100 patient-years for never smokers, 6.6 (95% CI 5.1-8.6) for former smokers, and 5.2 (95% CI 2.6-10.5) for current smokers. Compared to never smokers, we found no association between current smoking and VTE recurrence (adjusted sub-hazard ratio [SHR] 1.05, 95% CI 0.49-2.28), major bleeding (adjusted SHR 0.59, 95% CI 0.25-1.39), and clinically relevant non-major bleeding (adjusted SHR 1.21, 95% CI 0.73-2.02). CONCLUSIONS: In this multicentre prospective cohort study, we found no association between smoking status and VTE recurrence or bleeding in elderly patients with VTE.
Resumo:
QUESTION UNDER STUDY: To test longitudinally differences in conventional cigarette use (cigarettes smoked, cessation, quit attempts) between vapers and nonvapers. METHODS: Fifteen months follow-up of a sample of 5 128 20-year-old Swiss men. The onset of conventional cigarette (CC) use among nonsmokers, and smoking cessation, quit attempts, changes in the number of CCs smoked among smokers at baseline were compared between vapers and nonvapers at follow-up, adjusted for nicotine dependence. RESULTS: Among baseline nonsmokers, vapers were more likely to start smoking at follow-up than nonvapers (odds ratio [OR] 6.02, 95% confidence interval [CI] 2.81, 12.88 for becoming occasional smokers, and OR = 12.69, 95% CI 4.00, 40.28 for becoming daily smokers). Vapers reported lower smoking cessation rates among occasional smokers at baseline (OR = 0.43 (0.19, 0.96); daily smokers: OR = 0.42 [0.15, 1.18]). Vapers compared with nonvapers were heavier CC users (62.53 vs 18.10 cigarettes per week, p <0.001) and had higher nicotine dependence levels (2.16 vs 0.75, p <0.001) at baseline. The number of CCs smoked increased between baseline and follow-up among occasional smokers (b = 6.06, 95% CI 4.44, 7.68) and decreased among daily smokers (b = -5.03, 95% CI -8.69, -1.38), but there were no differential changes between vapers and nonvapers. Vapers showed more quit attempts at follow-up compared with nonvapers for baseline occasional smokers (incidence rate ratio [IRR] 1.81, 95% CI 1.24, 2.64; daily smokers IRR 1.28, 95% CI 0.95, 1.73). CONCLUSIONS: We found no beneficial effects of vaping at follow-up for either smoking cessation or smoking reduction.
Resumo:
Le tabagisme est associé à un risque augmenté de développer un diabète de type 2. Arrêter de fumer devrait donc diminuer le risqué de diabète. Seulement, les études concernant le risque métabolique à l'arrêt du tabac sont discordantes. Par ailleurs, les effets métaboliques du tabac et de l'arrêt du tabac diffèrent probablement selon le sexe, avec notamment un effet différent du tabac sur la santé des femmes, et une prise pondérale plus importante à l'arrêt que chez les hommes. Notre étude vise à évaluer le risque métabolique à l'arrêt du tabac, chez les femmes et les homes séparément. Nous avons utilisé les données de l'étude de cohorte prospective CoLaus, qui évalue différents facteurs de risque cardiovasculaire chez des sujets choisis de manière aléatoire, dans la population Lausannoise entre 35 et 75 ans, suivis sur 5.5 ans en moyenne. Parmi ceux avec une glycémie à jeun normale au départ, nous avons divisé les participants en quatre groupes selon leur statut tabagique : non fumeurs, personnes ayant arrêté de fumer depuis plus de 5 ans, celles ayant arrêté depuis moins de 5 ans, et fumeurs actifs. Nous avons mesuré les incidences de glycémie à jeun altérée (5.6-6.99 mmol/l) et de diabète (glycémie à jeun ≥ 7 mmol/l et/ou traitement pour le diabète) durant le période de suivi, stratifiées par sexe. Puis le risque d'incidence de glycémie altérée et de diabète a été calculé avec trois niveaux d'ajustement pour les facteurs confondants pour un risque métabolique. Nous avons inclus 3166 participants, dont 63% de femmes. Au total, 26.3% étaient fumeurs, 6.5% ex-fumeurs depuis moins de 5 ans et 23.5% ex-fumeurs depuis plus de 5 ans. Durant le suivi, 1311 (41.4%) personnes ont développé une glycémie à jeun altérée (33.6% des femmes, 54.7% des homes), et 47 (1.5%) ont développé un diabète (1.1% des femmes, 2.1% des hommes). Les personnes ayant arrêté de fumer n'avait pas de risque significativement plus élevé de développer une glycémie à jeun altérée ou un diabète que les fumeurs, après ajustement pour l'âge, l'éducation, l'hypercholestérolémie, la prise d'alcool, l'activité physique, la prise de poids, le BMI initial et le BMI d'arrivée dans les différents modèles d'ajustement. L'analyse de l'interaction du sexe avec ces résultats est également négative. Les analyses de sensibilité ont montré que l'exclusion des personnes ayant changé de statut tabagique durant le suivi ne changeait pas ces résultats. Nous avons refait les analyses en incluant les participants ayant une glycémie altérée au début du suivi, mais le risque d'incidence de diabète n'est pas plus élevé chez les ex-fumeurs que chez les fumeurs non plus dans cette population. Sur demande d'un reviewer, nous avons également refait les analyses avec la glycémie en continue (valeurs de base et valeurs à 5.5 ans), et la glycémie moyenne n'était pas différente par groupe de tabagisme. En conclusion, dans cette population européenne d'âge moyen, avec une prévalence basse d'obésité et une prise de poids modérée durant le suivi, nous n'avons pas trouvé de risque significativement plus élevé de développer un diabète en arrêtant de fumer, et ce pour les deux sexes. L'arrêt du tabac doit donc être encouragé chez toutes les fumeuses et tous les fumeurs.