185 resultados para Femmes -- Tchécoslovaquie
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Durant des années, les femmes ont été sous-représentées dans les études cliniques. Or, de nombreuses molécules n'ont pas le même effet chez les hommes et les femmes, en raison de différences pharmacodynamiques et pharmacocinétiques. Il en découle un manque d'informations sur les effets thérapeutiques ou indésirables des substances mais aussi, plus généralement, une moins bonne connaissance des pathologies chez les femmes et une prise en charge plus souvent sous-optimale.La sous-représentation est due à divers facteurs, allant de la perception des femmes au sein de la société à des enjeux éthiques vis-à-vis de la grossesse. L'importance d'inclure suffisamment de femmes comme sujets d'études nécessite ainsi une prise de conscience médicale et également sociale ; elle devra s'accompagner de changements entre autres politiques ou législatifs. For years, women were underrepresented in clinical studies. But the effect of many drugs differ among women and men, due to pharmacokinetic and pharmacodynamic differences. As a result, there is a lack of information on therapeutic or adverse effets of drugs and, more generally, a lack of knowledge on diseases, leading more frequently to sub-optimal medical care in women. This underrepresentation is due to various factors, including the social role of women or ethical issues about pregnancy. The need for adequate representation of women in clinical studies is a social as well as medical concern, that implies political and legal changes.
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Violence against women (VAW) has become an issue for public action and a subject of controversy and debate in the public arena. The occurrences of VAW are - at least in part - reported by public authorities and public policies are designed to combat it, by means of prevention campaigns, setting up of shelters or counselling services. All these measures bring together a range of institutional and non-institutional actors. VAW is furthermore the focus of specific laws, but we know little about the emergence of the regulation of VAW in Switzerland. In this article, we will present preliminary results of the developpment of policies adressing domestic violence in the canton of Geneva, focusing on the political arena and analysing the definitional work done by two associations. These case studies show that the concept of gender violence has been marginalized and replaced by a new understanding of the phenomenon of gender violence, which is presented most often in a symmetrical, psychological and racialized way. Les violences faites aux femmes font l'objet de débats et de controverses et sont désormais un problème public qui réunit une pluralité d'acteurs institutionnels et non institutionnels. Outre diverses législations en la matière, de multiples actions et politiques publiques ont été élaborées dans des contextes variés, sous forme de campagnes de prévention, de création de refuges et de centres de conseils. Dans ce contexte, on ne sait que peu de choses de l'émergence de la régulation de ces violences en Suisse et des diverses formes qu'elle a prises. Cet article présente des résultats provisoires concernant la prise en charge des violences domestiques dans le canton de Genève, en se centrant sur la scène politique et en analysant le travail définitionnel effectué par deux associations hégémoniques dans le domaine. Ces études de cas permettent d'affirmer que le concept de violence de genre a été marginalisé et remplacé par une nouvelle compréhension du phénomène, présentée le plus souvent de façon symétrique, psychologique et racialisée.
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L'objectif de cette étude est de faire le point sur les analyses et contrôles des pratiques salariales du point de vue de l'égalité entre les femmes et les hommes dans et par les administrations cantonales et communales en Suisse. La première partie du rapport décrit le niveau et la répartition de l'emploi selon le sexe et le type d'employeur ainsi que le niveau des salaires et les écarts salariaux dans l'administration publique centrale (APC), cantonale et communale, sur la base des données de l'OFS. Ce domaine est encore très peu étudié et les sources y sont rares et difficiles d'accès. La deuxième partie décrit la situation du contrôle des pratiques salariales (CPS) dans les administrations publiques cantonales et communales ainsi que pour les marchés publics et les subventions octroyés par ces institutions. 64 % des administrations cantonales et communales déclarent vérifier leurs pratiques salariales, ou avoir l'intention de le faire dans un avenir proche. En revanche, les contrôles des marchés publics sont plus rares - seules onze administrations (16 %) en réalisent. Or, le principe de l'égalité entre femmes et hommes figure dans l'Accord intercantonal sur les marchés publics et doit également être respecté lors de l'attribution de mandats publics. Sur 26 cantons, 22 ont répondu au sondage en ligne, ainsi que 47 villes de plus de 10 000 habitants sur 137.
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Bien que la violence contre les femmes en général soit actuellement reconnue comme un problème de santé publique, la sévérité des violences subies par les femmes est une problématique encore peu étudiée. Cette recherche vise à identifier le profil des femmes victimes des violences les plus graves parmi les patientes ayant consulté auprès d'une Unité de Médecine des Violences d'un hôpital Universitaire Suisse. Les données ont été récoltées à partir des dossiers complétés par l'infirmière pour chaque patiente ayant consulté à l'Unité durant l'année 2006. Une quinzaine de caractéristiques relatives à la victime elle-même ainsi qu'à l'évènement violent ont été systématiquement documentées par le consultant. Les résultats montrent que parmi les 183 cas de femmes analysés, 28% ont subi des violences graves et 72% des violences modérées. Si aucune différence significative entre les deux groupes de femmes n'a été relevée concernant l'âge, la nationalité, les expériences de violence dans l'enfance et la religion, les femmes victimes de leur partenaire (actuel ou ex) étaient plus à risque de subir des violences graves que celles victimes d'un autre agresseur. Les programmes de prévention devraient se centrer sur la gravité potentielle des actes de violence dans la sphère conjugale.
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Les femmes migrantes d'Afrique subsaharienne et séropositives cumulent les vulnérabilités. Fondé sur une recherche qualitative menée auprès de 30 femmes atteintes du VIH, cet article se propose d'analyser comment elles investissent les diverses sphères sociales (familiales, professionnelles, communautaires, etc.) et créent différents types de liens. Si le statut légal, l'expérience migratoire, l'origine, la précarité sociale ou le genre tendent à orienter les pratiques de sociabilité, nous montrerons que l'usage du secret comme stratégie de gestion de l'information relative au VIH reste l'élément déterminant dans l'organisation des relations sociales des femmes interrogées. La proximité sociale et l'investissement affectif sont forts dans le milieu médical et associatif, alors que par crainte de stigmatisation, ils le sont moins au sein des communautés africaines, ce qui réduit les possibilités d'entraide et de solidarité. Fortement liée aux représentations négatives du VIH/sida, la pratique du secret conditionne également les relations au sein de la famille et du couple où se mêlent soutien et violence.