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Forensic intelligence is a distinct dimension of forensic science. Forensic intelligence processes have mostly been developed to address either a specific type of trace or a specific problem. Even though these empirical developments have led to successes, they are trace-specific in nature and contribute to the generation of silos which hamper the establishment of a more general and transversal model. Forensic intelligence has shown some important perspectives but more general developments are required to address persistent challenges. This will ensure the progress of the discipline as well as its widespread implementation in the future. This paper demonstrates that the description of forensic intelligence processes, their architectures, and the methods for building them can, at a certain level, be abstracted from the type of traces considered. A comparative analysis is made between two forensic intelligence approaches developed independently in Australia and in Europe regarding the monitoring of apparently very different kind of problems: illicit drugs and false identity documents. An inductive effort is pursued to identify similarities and to outline a general model. Besides breaking barriers between apparently separate fields of study in forensic science and intelligence, this transversal model would assist in defining forensic intelligence, its role and place in policing, and in identifying its contributions and limitations. The model will facilitate the paradigm shift from the current case-by-case reactive attitude towards a proactive approach by serving as a guideline for the use of forensic case data in an intelligence-led perspective. A follow-up article will specifically address issues related to comparison processes, decision points and organisational issues regarding forensic intelligence (part II).
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The goal of this dissertation is to find and provide the basis for a managerial tool that allows a firm to easily express its business logic. The methodological basis for this work is design science, where the researcher builds an artifact to solve a specific problem. In this case the aim is to provide an ontology that makes it possible to explicit a firm's business model. In other words, the proposed artifact helps a firm to formally describe its value proposition, its customers, the relationship with them, the necessary intra- and inter-firm infrastructure and its profit model. Such an ontology is relevant because until now there is no model that expresses a company's global business logic from a pure business point of view. Previous models essentially take an organizational or process perspective or cover only parts of a firm's business logic. The four main pillars of the ontology, which are inspired by management science and enterprise- and processmodeling, are product, customer interface, infrastructure and finance. The ontology is validated by case studies, a panel of experts and managers. The dissertation also provides a software prototype to capture a company's business model in an information system. The last part of the thesis consists of a demonstration of the value of the ontology in business strategy and Information Systems (IS) alignment. Structure of this thesis: The dissertation is structured in nine parts: Chapter 1 presents the motivations of this research, the research methodology with which the goals shall be achieved and why this dissertation present a contribution to research. Chapter 2 investigates the origins, the term and the concept of business models. It defines what is meant by business models in this dissertation and how they are situated in the context of the firm. In addition this chapter outlines the possible uses of the business model concept. Chapter 3 gives an overview of the research done in the field of business models and enterprise ontologies. Chapter 4 introduces the major contribution of this dissertation: the business model ontology. In this part of the thesis the elements, attributes and relationships of the ontology are explained and described in detail. Chapter 5 presents a case study of the Montreux Jazz Festival which's business model was captured by applying the structure and concepts of the ontology. In fact, it gives an impression of how a business model description based on the ontology looks like. Chapter 6 shows an instantiation of the ontology into a prototype tool: the Business Model Modelling Language BM2L. This is an XML-based description language that allows to capture and describe the business model of a firm and has a large potential for further applications. Chapter 7 is about the evaluation of the business model ontology. The evaluation builds on literature review, a set of interviews with practitioners and case studies. Chapter 8 gives an outlook on possible future research and applications of the business model ontology. The main areas of interest are alignment of business and information technology IT/information systems IS and business model comparison. Finally, chapter 9 presents some conclusions.
Les trajectoires migratoires: entre flux, filières et mythes : le cas des italiens du canton de Vaud
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La complexité des parcours migratoires italiens, malgré la vaste littérature existante, n?a été souvent étudiée en profondeur qu'au niveau de la Confédération Helvétique ou bien dans le cadre d'un thème spécifique lié, plus en général, à la présence italienne en Suisse. En ce qui concerne le canton de Vaud, il n'existe pas, à notre connaissance, une étude scientifique spécifique sur la communauté italienne du canton. Il existe, bien sûr, des études concernant des thèmes spécifiques - nous y avons d?ailleurs contribué -, mais en réalité cette communauté reste méconnue dans son ensemble. Si des études scientifiques ou de vulgarisation ont mis en valeur certaines spécificités surtout historiques de cette communauté étrangère du canton de Vaud et de Suisse Romande, la parole n?a pas souvent été offerte à ces mêmes Italiens. C?est en partie dans le dessin de leur donner la parole, pour se raconter et pour raconter leur histoire de l?immigration italienne de l?aprèsguerre dans le canton de Vaud que ce travail a été fait. Il ne s?agit pas de l?objectif originel de cette recherche, surtout centré sur l?individuation des caractéristiques géographiques de la communauté italienne du canton de Vaud et moins axé sur les pratiques et la parole des migrants en question. Ce n?est qu?au fil des rencontres, des discussions, de résultats scientifiques qui sentaient le déjà vu, que le projet de thèse initial a évolué en allant vers les migrants, parfois « au détriment de la science pure » mais toujours en cherchant à rendre à ces Italiens leur statut d?individus à part entière. Il faut dire en outre que les études scientifiques ou les articles de vulgarisation existants n?ont pas souvent pris en considération la dimension spatiale. Cela ne concerne pas que les écrits concernant les Italiens de Suisse romande ou de la Confédération helvétique mais, plus généralement, l'ensemble des pays où la présence d?une population d'origine italienne constitue une part considérable de la présence étrangère ou d'origine étrangère. Ce qui laisse des creux assez importants dans les connaissances - par les acteurs bien sûr - non seulement des parcours migratoires mais aussi dans l?analyse des diverses spatialités qui, sommées, superposées, entrecroisées, juxtaposées, constituent l?une des composantes majeures de tout mouvement migratoire. Le parcours de recherche et quelques résultats Partis de schémas et de connaissances scientifiques « certaines » sur les phénomènes migratoires, nous avons dû nous obliger à revoir nos certitudes et à nous former tout en poursuivant notre chemin de recherche. Les connaissances et les compétences acquises « en route » nous ont bien confirmé que, pour chercher à pénétrer dans l?écheveau des parcours migratoires, il nous fallait abandonner l?idée de pouvoir les mesurer. Si quelques velléités quantitatives nous animaient encore, les acteurs de terrain nous ont bien aidé à les dépasser, à ne pas nous conformer au dictat de vouloir à tout prix mesurer un phénomène aussi opaque que les trajectoires migratoires. Par les reconstructions et les constructions en acte de ces mêmes trajectoires, nos témoins nous ont non seulement informés mais aussi formés à la découverte et à la reconstruction « bribe par bribe » - selon l?expression de Xavier Piolle » (Piolle, 1990, p. 149) - ce cette matière dense que sont les parcours migratoires des Italiens du canton de Vaud et cherchant à définir une grille de lecture de cet objet d?étude opaque et sinueux. Au fur et à mesure que cette grille se construisait, il nous paraissait de plus en plus clair que les Italiens mobilisés dans la recherche étaient en train de nous informer sur l?existence d?un mode de vie centré sur plusieurs références spatiales, sociales et culturelles qui ne pouvait en aucune manière s?apparenter aux modèles de sédentarité et de mobilité « reconnus » par les académiciens et les gens communs. Ce mode de vie centré sur des ancrages, réels ou bien cristallisés dans la mémoire et régulièrement « re-vivifiés », est axé sur une mobilité et un mouvement qui prennent leur source dans des racines « ancestrales » ou actuelles. Dans ce nouveau mode de vie, que devient l?espace ? Il se fait un réseau fondé sur des références spatiales concrètes et quotidiennes et sur des références symboliques qui, malgré les obligations du quotidien et de la vie réelle, ne s?effacent jamais. L?ensemble de ces références sont constitutives de l?espace du migrant et de son mode de vie entre sédentarité et mobilité - anciennes et nouvelles -. Ce mode de vie est fait de ruptures, ces mêmes ruptures qui sont parfois incompréhensibles aux non-migrants, à tous ceux qui ne comprennent pas la « non conformation » du migrant à un modèle sédentaire. Ce modèle, apparemment révolutionnaire, n?est qu?un tout premier exemple, le plus ancien peut-être, des nouveaux modes de vie qui commencent à s?affirmer et à s?ancrer dans nos sociétés actuelles. Le migrant a été et continue d?être une sorte d? « éclaireur » pour ces mêmes sociétés qui, pourtant, n?arrêtent pas de le considérer « Autre » et « hors norme » par rapport au modèle de sédentarité « monolithique » dominant. Le migrant, l? « homme porteur d?un ailleurs » plus ou moins lointain, nous enseigne que de nos jours être pluriel risque bien d?être un atout, que la (re)construction de nos identités nous ouvre au principe de la multiplicité et de l?altérité. Il est bien évident que pour arriver à entrer dans cette matière fluide, multiple et complexe, nous avons dû abandonner les chemins scientifiques habituels et que nous avons dû nous concentrer sur l?émergence de « bribes » plus que sur les données concrètes et mesurables concernant les Italiens du canton de Vaud. D?objet principal de la recherche qu?elle était, la communauté italienne du canton de Vaud s?est transformée en « objet instrumental », c?est-àdire en outil nécessaire à l?émergence et à l?étude des trajectoires migratoires des Italiens vivant dans cette région. Ce choix fait au cours de la recherche risque de ne pas satisfaire tous ceux qui voudraient « en savoir plus » sur la communauté italienne et qui rechercheraient dans ce travail des informations « factuelles » et mesurables. Nous avons été tenté par ce type d?approche, nous avons même cherché à la mettre en pratique : les résultats peu parlants pour nos interrogations sur les trajectoires migratoires nous en ont dissuadé. Cette recherche risque par ailleurs de décevoir également tous ceux qui y rechercheraient des mesures d?application concrètes. L?objectif de la recherche n?était pourtant pas la définition de modes opérationnels pour agir dans le cadre de la communauté italienne mais plutôt la découverte, par le terrain et en partenariat avec les Italiens mobilisés par les enquêtes, des tenants et aboutissants - les plus importants du moins - des trajectoires migratoires. Nous considérons que la compréhension des mécanismes et des spécificités des parcours migratoires, y compris leurs contradictions et parfois leurs anachronismes, est centrale, préalable à toute action éventuellement normative ou correctrice. Il ne nous appartient donc pas de faire des recommandations, de suggérer des décisions : seule l?action informative nous revient et nous appartient. Tel était bien le but de cette recherche. Les nouvelles pistes de recherche Notre action informative consiste dans la diffusion des résultats obtenus ainsi que dans la mise en évidence et la suggestion de nouvelles pistes de recherche et d?enquête, soit réflexives soit applicatives. Il nous paraît évident que se passer d?une réflexion « genrée » des migrations pourrait limiter la découverte des ressources existantes chez les migrants ainsi que rendre partielle la compréhension des problèmes « migratoires » anciens et nouveaux. L?approche genrée, bien que peu pratiquée jusqu?à présent, est une ressource « ancienne » mais longtemps considérée accessoire par les chercheurs tout comme par les édiles. La compréhension des spécificités et des différences dans les besoins et les aspirations des migrants et des migrantes peut conduire à devoir repenser toute action normative et correctrice, toute décision et tout choix qui, sans la prise en compte de cette composante, seraient nécessairement « artificiels » et ne correspondraient pas à la réalité migratoire. Si au début de cette recherche le chemin « genré » nous paraissait difficile à parcourir, dans le cadre des enquêtes sur le terrain en particulier - cette difficulté nous a dissuadé d?en faire l?objet « central » de notre recherche -, aujourd?hui l?acceptation du changement du rôle de la femme migrante - ainsi que les changements de cette même femme, moins passive et bien plus à même d?exprimer ses besoins et ses envies - nous rassure sur les opportunités de recherche futures ainsi que sur la portée des décisions futures concernant les migrants. La piste des jeunes migrants nous paraît aussi centrale et fondamentale dans les réflexions et les applications futures. Les modèles, les modes et les choix d?intervention sur le terrain font encore trop souvent référence à une réalité migratoire qui n?est plus ou bien qui prend encore en considération des références qui ne « font plus sens » pour les jeunes migrants. Les approches intergénérationnelles commencent timidement à se diffuser, tout en gardant une « aura » expérimentale qui risque de retarder la diffusion de ce mode de réflexion et d?action de la part des édiles comme des chercheurs. Il serait pourtant indispensable de ne pas trop prolonger cette expérimentation car la réalité de nos sociétés nous montre bien que la valorisation de quelques-unes des composantes « migratoires » augmente les risques d?affaiblissement des réseaux sociaux existants - les réseaux migratoires dans ce cas spécifique -. La réalité de nos sociétés, et de la société vaudoise dans ce cas particulier, nous donne aussi clairement l?indication d?une nouvelle réalité migratoire dans la communauté italienne : celle des « high skilled ». Composante marginale pendant des décennies, elle a acquis au cours des années ?90 du poids et de la visibilité. Sommes-nous face à une nouvelle « vague » migratoire, italienne dans ce cas spécifique, moins « redoutable » que les précédentes car constituée d?individus à même de s?intégrer plus facilement dans la société locale ? Ou bien sommes-nous face à la « concrétisation » et visibilisation d?un nouveau mode de vie, centré sur la mobilité, sur la « transition mobilitaire » dont nous parle Rémy Knafou ? Il est évident que la matière est encore assez « brute », qu?il nous manque des références spécifiques pour mieux entrer en matière et argumenter. Certains Pays occidentaux ne sont-ils pas en train de se demander comment rechercher et recruter des professionnels « high skilled » ? Cette nouvelle vague migratoire est peut-être composée par des « éclaireurs » qui expérimentent un nouveau mode de vie et de valorisation de leurs compétences professionnelles « au-delà des frontières nationales » et qui s? « alimentent » de mobilités successives. Cet ensemble de pistes, mais il y en a d?autres que nous pourrions cerner en allant plus en profondeur au sein des plus importantes, s?est révélé à nous par la manière de conduire notre recherche. Celle-ci en effet nous a demandé bien des parcours « à rebours », bien des remises en question, bien des périodes de prise de distance en regard d?une matière d?analyse qui, au fil du temps, s?est faite plus dense et plus problématique. Il nous paraît fondamental de rappeler encore une fois que la recherche n?a abouti que grâce au travail conduit sur le terrain par le chercheur, en observateur et en enquêteur d?abord, en acteur et partenaire de terrain par la suite. Cette méthode de recherche, parfois encore plus spiraliforme que les parcours migratoires, nous a permis de nous construire un « savoir être chercheur » et, par conséquent, un « savoir faire la recherche » dans le champ migratoire que nous n?envisagions pas au début de ce travail. L?acquisition de ces savoirs et les choix méthodologiques assumés nous paraissent encore plus indispensables à la fin de cette étude. Il ne s?agit pas de choix « partisans ». Nous avons bien expérimenté et cherché à utiliser les diverses approches possibles. Il s?agit plutôt de choix devenus nécessaires afin de mener la recherche à terme. Après maintes tentatives méthodologiques, nous avons bien compris qu?il existe des objets d?étude qui nécessitent l?adaptation du chercheur à leurs spécificités. Nous sommes convaincu que, voulant dépasser la phase purement « comptable » ou exploratoire d?un objet complexe et problématique comme les trajectoires migratoires, les méthodes d?enquête sur le terrain et avec les acteurs de terrain, restent les seules qui nous aident à pénétrer dans l?objet de recherche lui-même, qui nous soutiennent dans l?exploration sur la durée, qui nous permettent, par l?échange de savoirs différents, de participer à la recherche du « dedans », qui nous incitent à la confrontation de nos savoirs « savants » avec d?autres savoirs encore plus « savants » mais qui ne sont pas au bénéfice de la même légitimité.
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Cooperation and coordination are desirable behaviors that are fundamental for the harmonious development of society. People need to rely on cooperation with other individuals in many aspects of everyday life, such as teamwork and economic exchange in anonymous markets. However, cooperation may easily fall prey to exploitation by selfish individuals who only care about short- term gain. For cooperation to evolve, specific conditions and mechanisms are required, such as kinship, direct and indirect reciprocity through repeated interactions, or external interventions such as punishment. In this dissertation we investigate the effect of the network structure of the population on the evolution of cooperation and coordination. We consider several kinds of static and dynamical network topologies, such as Baraba´si-Albert, social network models and spatial networks. We perform numerical simulations and laboratory experiments using the Prisoner's Dilemma and co- ordination games in order to contrast human behavior with theoretical results. We show by numerical simulations that even a moderate amount of random noise on the Baraba´si-Albert scale-free network links causes a significant loss of cooperation, to the point that cooperation almost vanishes altogether in the Prisoner's Dilemma when the noise rate is high enough. Moreover, when we consider fixed social-like networks we find that current models of social networks may allow cooperation to emerge and to be robust at least as much as in scale-free networks. In the framework of spatial networks, we investigate whether cooperation can evolve and be stable when agents move randomly or performing Le´vy flights in a continuous space. We also consider discrete space adopting purposeful mobility and binary birth-death process to dis- cover emergent cooperative patterns. The fundamental result is that cooperation may be enhanced when this migration is opportunistic or even when agents follow very simple heuristics. In the experimental laboratory, we investigate the issue of social coordination between indi- viduals located on networks of contacts. In contrast to simulations, we find that human players dynamics do not converge to the efficient outcome more often in a social-like network than in a random network. In another experiment, we study the behavior of people who play a pure co- ordination game in a spatial environment in which they can move around and when changing convention is costly. We find that each convention forms homogeneous clusters and is adopted by approximately half of the individuals. When we provide them with global information, i.e., the number of subjects currently adopting one of the conventions, global consensus is reached in most, but not all, cases. Our results allow us to extract the heuristics used by the participants and to build a numerical simulation model that agrees very well with the experiments. Our findings have important implications for policymakers intending to promote specific, desired behaviors in a mobile population. Furthermore, we carry out an experiment with human subjects playing the Prisoner's Dilemma game in a diluted grid where people are able to move around. In contrast to previous results on purposeful rewiring in relational networks, we find no noticeable effect of mobility in space on the level of cooperation. Clusters of cooperators form momentarily but in a few rounds they dissolve as cooperators at the boundaries stop tolerating being cheated upon. Our results highlight the difficulties that mobile agents have to establish a cooperative environment in a spatial setting without a device such as reputation or the possibility of retaliation. i.e. punishment. Finally, we test experimentally the evolution of cooperation in social networks taking into ac- count a setting where we allow people to make or break links at their will. In this work we give particular attention to whether information on an individual's actions is freely available to poten- tial partners or not. Studying the role of information is relevant as information on other people's actions is often not available for free: a recruiting firm may need to call a job candidate's refer- ences, a bank may need to find out about the credit history of a new client, etc. We find that people cooperate almost fully when information on their actions is freely available to their potential part- ners. Cooperation is less likely, however, if people have to pay about half of what they gain from cooperating with a cooperator. Cooperation declines even further if people have to pay a cost that is almost equivalent to the gain from cooperating with a cooperator. Thus, costly information on potential neighbors' actions can undermine the incentive to cooperate in dynamical networks.
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Les membres de la Génération Sandwich (GS) jouent un rôle pivot dans la société : tout en ayant un emploi, ils s'occupent de leurs enfants ou petits-enfants et offrent de l'aide à leurs parents ou beaux-parents (P/BP) fragilisés par leur vieillissement. Les charges de travail coexistantes générées par ces activités représentent pour leur santé un risque potentiel qui pourrait augmenter. Les connaissances sur la GS et sa santé perçue sont cependant insuffisantes pour que les infirmières de santé au travail développent des interventions préventives basées sur des preuves. La majorité des recherches existantes ont considéré la coexistence des charges comme a priori pathogénique. La plupart des études n'ont examiné l'association que d'une ou de deux de ces trois activités avec la santé. Très peu ont utilisé un cadre théorique infirmier. La présente thèse visait à développer les connaissances sur les membres de la GS et leur santé perçue. Aussi, nous avons adopté une des stratégies existantes pour développer des théories en science infirmière - donc pour développer des connaissances infirmières pour intervenir - décrites par Meleis (2012) : la stratégie « de la Théorie à la Recherche à la Théorie ». Premièrement, un cadre de référence infirmier salutogénique a été construit. Il s'est basé sur le modèle de soins Neuman Systems Model, des concepts issus de la théorie Déséquilibre entre Effort et Récompense de Siegrist et d'une recension intégrative des écrits. Il relie les charges de la GS avec la santé perçue et suggère l'existence de facteurs protégeant la santé. Deuxièmement, un dispositif de recherche descriptif corrélationnel exploratoire a été mis en place pour confronter les deux propositions relationnelles du cadre théorique au monde empirique. Des données ont été récoltées au moyen d'un questionnaire électronique rempli par 826 employés d'une administration publique (âge 45-65 ans). Après examen, 23.5% de l'échantillon appartenait à la GS. La probabilité d'appartenir à la GS augmentait avec l'avancement en âge des P/BP, la co-résidence et la présence d'un enfant dans le ménage ; cependant le sexe n'influençait pas cette probabilité. Les analyses n'ont révélé aucune relation entre la charge totale et la santé physique ou mentale des femmes. Néanmoins, il y avait une relation négative entre cette charge et la santé physique des hommes et une relation négative proche du seuil de significativité, sans toutefois l'atteindre, entre cette charge et leur santé mentale. La nature de ces deux dernières relations était principalement le fait de la charge de travail domestique et familiale. Cinq facteurs identifiés théoriquement ont effectivement protégé la santé de la GS de leurs charges coexistantes : l'absence de sur-engagement dans l'activité professionnelle et une grande latitude décisionnelle dans l'aide aux P/BP ont protégé la santé mentale des femmes ; une grande latitude décisionnelle dans l'activité domestique et familiale a protégé la santé mentale des hommes ; l'absence de sur-engagement dans l'aide aux P/BP et des relations de bonne qualité dans l'activité professionnelle ont protégé la santé physique des hommes. S'appuyant sur ces facteur protecteurs de la santé, cette thèse a proposé des pistes afin de développer des interventions pour la prévention primaire en santé au travail qui soient soucieuses de faire évoluer favorablement les inégalités de genre (gender-transformative). Elles ne concernent pas seulement les membres de la GS et les P/BP, mais aussi les employeurs. Troisièmement, comme les deux propositions relationnelles ont plutôt bien supporté la confrontation avec le monde empirique, cette thèse offre des suggestions pour poursuivre le développement de son cadre théorique et tendre vers la création d'une théorie de moyenne portée en science infirmière.
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Epilepsy is both a disease of the brain and the mind. Here, we present the second of two papers with extended summaries of selected presentations of the Third International Congress on Epilepsy, Brain and Mind (April 3-5, 2014; Brno, Czech Republic). Humanistic, biologic, and therapeutic aspects of epilepsy, particularly those related to the mind, were discussed. The extended summaries provide current overviews of epilepsy, cognitive impairment, and treatment, including brain functional connectivity and functional organization; juvenile myoclonic epilepsy; cognitive problems in newly diagnosed epilepsy; SUDEP including studies on prevention and involvement of the serotoninergic system; aggression and antiepileptic drugs; body, mind, and brain, including pain, orientation, the "self-location", Gourmand syndrome, and obesity; euphoria, obsessions, and compulsions; and circumstantiality and psychiatric comorbidities.
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We present a case study of a patient with pure autonomic failure who was successfully treated with ambulatory norepinephrine (NE) infusions over a 9-year-period of time before death occurred unexpectedly. Given this patient's response to the NE infusion treatment, we discuss the option of ambulatory NE infusions as a treatment for severe orthostatic hypotension that is refractory to common treatments.