155 resultados para LEFT VENTRICULAR HYPERTROPHY
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PURPOSE: To test the hypothesis that both coronary anatomy and ventricular function can be assessed simultaneously using a single four-dimensional (4D) acquisition. METHODS: A free-running 4D whole-heart self-navigated acquisition incorporating a golden angle radial trajectory was implemented and tested in vivo in nine healthy adult human subjects. Coronary magnetic resonance angiography (MRA) datasets with retrospective selection of acquisition window width and position were extracted and quantitatively compared with baseline self-navigated electrocardiography (ECG) -triggered coronary MRA. From the 4D datasets, the left-ventricular end-systolic, end-diastolic volumes (ESV & EDV) and ejection fraction (EF) were computed and compared with values obtained from conventional 2D cine images. RESULTS: The 4D datasets enabled dynamic assessment of the whole heart with isotropic spatial resolution of 1.15 mm(3) . Coronary artery image quality was very similar to that of the ECG-triggered baseline scan despite some SNR penalty. A good agreement between 4D and 2D cine imaging was found for EDV, ESV, and EF. CONCLUSION: The hypothesis that both coronary anatomy and ventricular function can be assessed simultaneously in vivo has been tested positive. Retrospective and flexible acquisition window selection allows to best visualize each coronary segment at its individual time point of quiescence. Magn Reson Med, 2014. © 2014 Wiley Periodicals, Inc.
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Patients with chronic heart failure who are not eligible for heart transplant and whose life expectancy depends mainly on the heart disease may benefit from mechanical circulatory support. Mechanical circulatory support restores adequate cardiac output and organ perfusion and eventually improves patients' clinical condition, quality of life and life expectancy. This treatment is called destination therapy (DT) and we estimate that in Switzerland more than 120 patients per year could benefit from it. In the last 10 years, design of the devices, implantation techniques and prognoses have changed dramatically. The key to successful therapy with a left ventricular assist device is appropriate patient selection, although we are still working on the definition of reliable inclusion and exclusion criteria and optimal timing for surgical implantation. Devices providing best long-term results are continuous flow, rotary or axial blood pumps implanted using minimally invasive techniques on a beating heart. These new devices (Thoratec HeartMate II and HeartWare HVAD) have only a single moving part, and have improved durability with virtually 10 years freedom from mechanical failure. In selected patients, the overall actuarial survival of DT patients is 75% at 1 year and 62% at 2 years, with a clear improvement in quality of life compared with medical management only. Complications include bleeding and infections; their overall incidence is significantly lower than with previous devices and their management is well defined. DT is evolving into an effective and reasonably cost-effective treatment option for a growing population of patients not eligible for heart transplant, showing encouraging survival rates at 2 years and providing clear improvement in quality of life. The future is bright for people suffering from chronic heart failure.
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The majority of transcatheter aortic valve implantations, structural heart procedures and the newly developed transcatheter mitral valve repair and replacement are traditionally performed either through a transfemoral or a transapical access site, depending on the presence of severe peripheral vascular disease or anatomic limitations. The transapical approach, which carries specific advantages related to its antegrade nature and the short distance between the introduction site and the cardiac target, is traditionally performed through a left anterolateral mini-thoracotomy and requires rib retractors, soft tissue retractors and reinforced apical sutures to secure, at first, the left ventricular apex for the introduction of the stent-valve delivery systems and then to seal the access site at the end of the procedure. However, despite the advent of low-profile apical sheaths and newly designed delivery systems, the apical approach represents a challenge for the surgeon, as it has the risk of apical tear, life-threatening apical bleeding, myocardial damage, coronary damage and infections. Last but not least, the use of large-calibre stent-valve delivery systems and devices through standard mini-thoracotomies compromises any attempt to perform transapical transcatheter structural heart procedures entirely percutaneously, as happens with the transfemoral access site, or via a thoracoscopic or a miniaturised video-assisted percutaneous technique. During the past few years, prototypes of apical access and closure devices for transapical heart valve procedures have been developed and tested to make this standardised successful procedure easier. Some of them represent an important step towards the development of truly percutaneous transcatheter transapical heart valve procedures in the clinical setting.
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La cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est la maladie cardiaque monogénique la plus fréquente, touchant environ 1 individu sur 500 dans la population (1,2). L'étiologie est familiale dans la majorité des cas avec une transmission de type autosomal dominant à pénétrance variable. Deux gènes principaux sont à l'origine de la maladie chez 70% des patients avec un test génétique positif. Il s'agit des gènes qui codent pour la chaine lourde β de la myosine (MYH7) et la protéine C liant la myosine (MYBPC3) (1-3). La CMH est définie par la présence d'une hypertrophie myocardique « inadéquate » car se développant en l'absence d'une cause d'augmentation de la post-charge (HTA, sténose aortique, membrane sous-aortique), d'une pathologie infiltrative ou d'un entrainement physique (4,5). Le plus souvent asymétrique et affectant préférentiellement le septum, cette hypertrophie s'accompagne dans près de deux tiers des cas d'une obstruction dynamique sous-aortique de la chambre de chasse du ventricule gauche par la valve mitrale (systolic anterior motion ou SAM). Cette obstruction est à la fois la conséquence du rétrécissement de la chambre de chasse par l'hypertrophie septale mais également d'un malpositionnement de la valve mitrale (6-8). On parle alors de Cardiomyopathie Hypertrophique et Obstructive (CMHO). L'obstruction - présente au repos dans 50% des cas et uniquement après manoeuvres de provocation dans l'autre moitié des cas (manoeuvre de Valsalva, test de vasodilatation par nitrite d'amyle) est à l'origine d'un gradient de pression entre le ventricule gauche et l'aorte, et donc d'une surcharge de pression pour le ventricule gauche. Cette surcharge de pression est à l'origine des symptômes classiquement rencontrés soit dyspnée et angor d'effort, présyncope voire syncopes à l'effort. Un gradient sous-aortique de plus de 50 mmHg (mesuré au repos ou après provocation) est considéré comme un gradient à valeur pronostique (6-8) et justifiant un traitement si associé à des symptômes. Le traitement médical des formes obstructives repose sur l'administration de substances inotropes négatives et/ou susceptibles de favoriser la relaxation myocardique tels que les béta-bloqueurs, les antagonistes du calcium et le disopyramide - pris isolément ou en association. Pour les nombreux patients qui deviennent réfractaires ou intolérants à ces traitements, deux interventions peuvent leur être proposées pour lever l'obstruction : une myotomie-myectomie chirurgicale du septum (9,10) ou une alcoolisation du septum par voie percutanée (7,8). Les indications à ces interventions sont les suivantes (7,8,11) : 1. Symptômes (dyspnée de classe fonctionnelle NYHA III ou IV, angor de classe fonctionnelle CCS III ou IV, syncope, ou présyncope) réfractaires au traitement médical ou intolérance du patient au traitement. Une dyspnée de classe II est considérée suffisante dans le cas de jeunes patients. 2. Obstruction sous-aortique avec gradient supérieur ou égal à 50 mmHg, au repos ou après manoeuvre de provocation, associée à une hypertrophie septale et à un mouvement systolique antérieur de la valve mitrale (effet SAM) 3. Anatomiecardiaquefavorableàuntraitementinvasif(épaisseurduseptumde plus de 16 mm) Si la myectomie chirurgicale reste la méthode de référence (12-18), l'alcoolisation septale du myocarde par voie percutanée est devenue un des traitements de choix dans la thérapie de la Cardiomyopathie Hypertrophique Obstructive réfractaire. Elle consiste à repérer par coronarographie l'artère septale nourrissant le septum basal hypertrophié, puis à y introduire un petit ballon pour isoler ce territoire du reste du lit coronaire avant d'y injecter une dose d'alcool à 95% comprise entre 1 et 5 cc. On crée ainsi un infarctus chimique, technique qui fut dans le passé utilisée pour le traitement de certaines tumeurs. Les effets ne sont pas immédiats et nécessitent généralement 2-3 semaines avant de se manifester. On assiste alors à une diminution progressive de l'épaisseur du myocarde nécrosé (7), à la disparition progressive de l'obstruction et à l'amélioration / disparition des symptômes. La question de savoir qui de la chirurgie ou de l'alcoolisation est le plus efficace a été source de nombreux débats (7,11-13,18). Par rapport à la chirurgie, les avantages de la méthode percutanée sont les suivants (11,14,15,18,19) : - Efficacités hémodynamique et fonctionnelle jugées comparable à la chirurgie selon les études - Taux de morbidité et de mortalité très faible et non supérieure à la chirurgie - Absence de sternotomie - Diminution de la durée de l'hospitalisation et surtout de la période de convalescence, le patient pouvant reprendre une activité dès son retour à domicile Certains experts émettent néanmoins des doutes quant à l'innocuité à long terme de la méthode, les zones nécrotiques pouvant servir de terrain arythmogène. Pour ces raisons, la méthode n'est pas recommandée chez les patients de moins de 40 ans (6,8). Le risque majeur de l'alcoolisation du septum proximal réside dans l'induction d'un bloc atrio-ventriculaire complet chimique, le noeud atrio-ventriculaire étant justement situé dans cette région. Ce risque augmente avec la quantité d'alcool administrée et nécessite, si persistance après trois jours, l'implantation d'un pacemaker à demeure. Selon les centres, le taux d'implantation d'un stimulateur varie ainsi entre 7% et 20% (7,14,20). L'efficacité clinique et l'incidence des complications est donc en partie liée à la compétence technique et à l'expérience de l'opérateur (7,14), mais aussi aux choix des patients. Il peut donc varier grandement selon les centres médicaux. L'étude proposée vise à analyser les résultats de l'alcoolisation obtenus à Lausanne, jusqu'à présent pas encore été étudiés, et à les comparer à ceux de la littérature.
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AIMS: Clinical trials suggest that intracoronary delivery of autologous bone marrow-derived cells (BMCs) 1-7 days post-acute myocardial infarction (AMI) may improve left ventricular (LV) function. Earlier time points have not been evaluated. We sought to determine the effect of intracoronary autologous BMC on LV function when delivered within 24 h of successful reperfusion therapy. METHODS AND RESULTS: A multi-centre phase II randomized, double-blind, and placebo-controlled trial. One hundred patients with anterior AMI and significant regional wall motion abnormality were randomized to receive either intracoronary infusion of BMC or placebo (1:1) within 24 h of successful primary percutaneous intervention (PPCI). The primary endpoint was the change in left ventricular ejection fraction (LVEF) between baseline and 1 year as determined by advanced cardiac imaging. At 1 year, although LVEF increased compared with baseline in both groups, the between-group difference favouring BMC was small (2.2%; 95% confidence interval, CI: -0.5 to 5.0; P = 0.10). However, there was a significantly greater myocardial salvage index in the BMC-treated group compared with placebo (0.1%; 95% CI: 0.0-0.20; P = 0.048). Major adverse events were rare in both treatment groups. CONCLUSION: The early infusion of intracoronary BMC following PPCI for patients with AMI and regional wall motion abnormality leads to a small non-significant improvement in LVEF when compared with placebo; however, it may play an important role in infarct remodelling and myocardial salvage. CLINICAL TRIAL REGISTRATION: Clinicaltrials.gov NCT00765453 and EudraCT 2007-002144-16.