305 resultados para Gynäkologische Chirurgie
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AIM: Hyperglycaemia is now a recognized predictive factor of morbidity and mortality after coronary artery bypass grafting (CABG). For this reason, we aimed to evaluate the postoperative management of glucose control in patients undergoing cardiovascular surgery, and to assess the impact of glucose levels on in-hospital mortality and morbidity. METHODS: This was a retrospective study investigating the association between postoperative blood glucose and outcomes, including death, post-surgical complications, and length of stay in the intensive care unit (ICU) and in hospital. RESULTS: A total of 642 consecutive patients were enrolled into the study after cardiovascular surgery (CABG, carotid endarterectomy and bypass in the lower limbs). Patients' mean age was 68+/-10 years, and 74% were male. In-hospital mortality was 5% in diabetic patients vs 2% in non-diabetic patients (OR: 1.66, P=0.076). Having blood glucose levels in the upper quartile range (> or =8.8 mmol/L) on postoperative day 1 was independently associated with death (OR: 10.16, P=0.0002), infectious complications (OR: 1.76, P=0.04) and prolonged ICU stay (OR: 3.10, P<0.0001). Patients presenting with three or more hypoglycaemic episodes (<4.1 mmol/L) had increased rates of mortality (OR: 9.08, P<0.0001) and complications (OR: 8.57, P<0.0001). CONCLUSION: Glucose levels greater than 8.8 mmol/L on postoperative day 1 and having three or more hypoglycaemic episodes in the postoperative period were predictive of mortality and morbidity among patients undergoing cardiovascular surgery. This suggests that a multidisciplinary approach may be able to achieve better postoperative blood glucose control. Conclusion: Objectif: L'hyperglycémie a été reconnue comme facteur prédictif de morbidité et mortalité après un pontage aortocoronaire. Notre étude avait pour objectif d'évaluer la prise en charge postopératoire des glycémies chez les patients qui avaient subi une intervention chirurgicale cardiovasculaire et d'évaluer l'impact de ces glycémies sur la mortalité et la morbidité intrahospitalières. Méthodes: Étude rétrospective recherchant une association entre la glycémie postopératoire et les complications postchirurgicales, la mortalité et la durée du séjour aux soins intensifs et à l'hôpital. Résultats: L'étude a été réalisée sur 642 patients qui avaient subi une intervention chirurgicale cardiovasculaire (ex. pontage aortocoronaire, endartérectomie de la carotide, pontage artériel des membres inférieurs). L'âge moyen est de 68 ± 10 ans et 74 % des patients étaient de sexe masculin. La mortalité intrahospitalière a été de 5 % parmi les patients diabétiques et 2 % chez les non-diabétiques (OR 1,66, p = 0,076). Les taux de glycémies situés dans le quartile supérieur (≥ 8,8 mmol/l) à j1 postopératoire sont associés de manière indépendante avec la mortalité (OR 10,16, 95 % CI 3,20-39,00, p = 0,0002), les complications infectieuses (OR 1,76, 95 % CI 1,02-3,00, p = 0,04) et la durée du séjour aux soins intensifs (OR 3,10, 95 % CI 1,83-5,38, p < 0,0001). Les patients qui avaient présenté trois hypoglycémies ou plus (< 4,1 mmol/l) ont présenté un taux augmenté de mortalité (OR 9,08, p ≤ 0,0001) et de complications (OR 8,57, p < 0,0001). Conclusion : Des glycémies supérieures à 8,8 mmol/l à j1 postopératoire et la présence de trois hypoglycémies ou plus en période postopératoire sont des facteurs prédictifs de mauvais pronostic chez les patients qui avaient subi une intervention chirurgicale cardiovasculaire. Ainsi, une approche multidisciplinaire devrait être proposée afin d'obtenir un meilleur contrôle postopératoire des glycémies.
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INTRODUCTION: Double transplantation is one possible answer to the shortage of donor organs. While each donor kidney would be unsuitable when considered as a single allograft, use of both kidneys should provide sufficient nephron mass for effective glomerular filtration. CASE REPORT: This is the first Swiss report of a dual adult transplant of marginal kidneys in a 46-year-old man, who was transplanted for the fourth time. Follow-up at 6 months is excellent without acute rejection. CONCLUSION: Recent analysis of dual marginal versus single ideal transplant outcomes, found a comparable 1-yr graft survival in both of the procedures. Long term results are still lacking and guidelines to decide between single, double or no transplantation are emerging.
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Les progrès de la médecine ont permis d'améliorer aussi bien la qualité que l'espérance de vie. A ce jour, ceux-ci n'ont malheureusement pas révolutionné la chirurgie vasculaire périphérique. En effet, malgré l'apport de la bio-ingénieurie, les veines restent plus performantes en termes de longévité que les conduits synthétiques dans les interventions de revascularisation réalisées dans le contexte d'une ischémie chronique. Malheureusement, le nombre de veines couramment utilisées et reconnu comme premier choix (veine saphène) et limité.¦L'étude rétrospective réalisée avait pour but de démontrer que les veines des membres supérieurs constituaient plus qu'un dernier choix, plutôt une alternative chez des patients qui ne disposaient plus de veines saphènes ou si celles-ci étaient de mauvaise qualité.¦Nous avons donc revu une série consécutive de patients ayant bénéficié de pontage avec des veines de bras (céphalique, basilique ou mixte) entre 2001 et 2006. L'âge, les commorbidités, les symptômes, ainsi que les rapports angiologiques de ces patients ont également été analysés.¦Pendant ces 5 années, 62 pontages chez 56 patients (6 patients opérés des 2 côtés) utilisant des veines de bras ont été réalisés dans notre service de chirurgie thoracique et vasculaire au CHUV.¦L'analyse des résultats a permis de démontrer que le taux de perméabilité à 3 ans est tout à fait satisfaisant pour les pontages réalisés avec des veines de bras et même comparable à celui obtenu avec les veines saphènes. De plus, nous avons mis en évidence l'importance de la qualité de la veine choisie, l'influence de son diamètre (une augmentation du diamètre de la veine permet une meilleure survie du pontage).¦En conclusion, les veines de bras sont plus qu'un dernier choix dans la revascularisation des membres inférieurs. On devrait prendre en considération leur utilisation à chaque fois qu'elles sont de bonne qualité et d'un diamètre correcte chez les patients qui ne disposent plus de veine saphène, ou même si celles-ci sont présentes, mais de mauvaise qualité. Ceci augmente le nombre de segments veineux à disposition, ce qui permettra d'utiliser encore moins souvent les conduits synthétiques.
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RESUME Objectif : Les lymphomes épiduraux primaires représentent moins de 10% des tumeurs épidurales et de 0,1 à 3,3% de tous les lymphomes. Le but de cette étude a été d'évaluer le profil clinique de cette maladie rare, son traitement, ses résultats ainsi que ses facteurs de pronostic. Matériel et méthode : Entre 1982 et 2002, 52 patients présentant un lymphome épidural primaire ont été traités dans neuf institutions membres du Rare Cancer Network. Les critères d'inclusion comprenaient : une biopsie confirmant le lymphome non-hodgkinien, un stade IE et IIE selon la classification de Ann Arbor, un traitement à visée curative de radiothérapie combinée ou non à une chimiothérapie et un suivi d'au moins six mois. Selon la Working Formulation, 12 patients (23%) présentaient un lymphome de bas grade, 28 (54%) un grade intermédiaire et 12 (23%) un haut grade. Les hommes étaient atteints 1.9 fois plus fréquemment que les femmes. L'âge moyen était de 61 ans (intervalle : 21 à 96). Le bilan incluait un Ct-scan spinal (98%), une IRM (52%), un CT-scan thoraco-abdominal (77%) et une aspiration ou biopsie de moelle osseuse (96%). Les symptômes les plus fréquents comprenaient des douleurs dorsales (79% des patients), une faiblesse musculaire (92%) et des déficits sensoriels (71 %). Quarante-huit patients ont subi une laminectomie de décompression avec résection partielle ou complète (42% et 13% des cas respectivement), tous ont reçu une radiothérapie seule (20 patients) ou en combinaison avec une chimiothérapie (32 patients). La dose médiane totale était de 36 Gy (intervalle 6-50 Gy) avec une moyenne de 20 Gy par fraction (intervalle : 1-25). Le suivi moyen était de 71 mois (intervalle : 22-165 mois). Résultats : Suite au traitement, une progression locale a été observée chez 6 patients après un temps de latence moyen de 6 mois. Le taux de rechute systémique a été de 42% (22 patients) le plus souvent dans les ganglions lymphatiques (n=9) après un intervalle de temps moyen de 20 mois. Lors du dernier contrôle, 28 patients étaient vivants et 24 patients étaient décédés. Le taux de survie à 5 ans, le taux de survie sans maladie et le contrôle local étaient de 69%, 57% et 88% respectivement. En analyse univariée, les facteurs pronostics favorables statistiquement significatifs concernant la survie sans maladie étaient un âge inférieur à 63 ans, ainsi qu'une réponse neurologique complète. Pour la survie à 5 ans, les facteurs favorables étaient un âge inférieur à 63 ans. En analyse multivariée, les facteurs pronostics favorables pour la survie globale à 5 ans étaient une réponse neurologique complète, un traitement combiné, un volume de radiothérapie plus que focal, une dose totale de radiothérapie supérieure à 36 Gy et une résection partielle ou complète de la tumeur. En ce qui concerne la survie sans maladie, les facteurs pronostics favorables étáient un âge inférieur à 63 ans et un traitement combiné. Conclusion : Ce qui ressort de cette analyse est que le bilan diagnostic devrait inclure une IRM ou un CT-scan, un échantillon de tissu pour poser le diagnostic pathologique définitif de la lésion, une histoire médicale et un examen physique complet, une chimie sanguine, un CTscan thoraco-abdominal et une biopsie de la moelle osseuse, un PET-scan devrait également faire partie du bilan. Le traitement devrait consister, dans la phase aiguë, en une chirurgie de décompression avec ou sans résection, suivie d'une radiothérapie d'au moins 36Gy en 2 Gy par fraction et d'une chimiothérapie. Tous les patients présentant un lymphome de haut grade ou de grade intermédiaire devraient pouvoir bénéficier d'un traitement combiné.
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Objectifs: Evaluer l'angioplastie au ballon pour le traitement des sténoses juxta-anastomotiques de survenue précoce après création des fistules d'hémodialyse.Matériels et méthodes: De septembre 2004 à septembre 2005, 9 patients ont été référés dans notre institution pour traitement d'une sténose juxta-anastomotique (0-2 cm post-anastomotiques) diagnostiquée 1 (n = 2) à 3 mois (n = 7) après chirurgie. La sténose était détectée par défaut de développement de la fistule (n = 9), échec de ponction ou de dialyse (n = 7). L'échographie confirmait une réduction de diamètre de plus de 50 % (n = 9). Après approche rétrograde veineuse 6F, l'angioplastie était réalisée avec un ballon de 4 mm (n = 4) ou 5 mm (n = 5) et complétée par angioplastie au cutting ballon de 4 mm en cas de sténose résiduelle. Le succès technique était l'absence de sténose résiduelle < 30 %, le succès clinique la dialyse possible à 3 mois de suivi.Résultats: Le succès technique était obtenu chez 8 patients (1 cas de thrombose suivant l'angioplastie) et le succès clinique chez 6/8 patients. Chez les 2 patients restants, la fistule ne se développait pas malgré l'absence de sténose récidivante.Conclusion: L'angioplastie au ballon devrait être proposée en première intention pour le traitement des sténoses juxta-anastomotiques de survenue précoce après création de fistule d'hémodialyse
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Ce livre qui s'adresse aux médecins et étudiants en formation de pédiatrie, mais également aux médecins de famille installés en pratique privée, traite de manière synthétique (texte court, algorithme et références essentielles) les situations d'urgences médico- chirurgicales de l'enfant, les problématiques courantes de néonatologie ainsi que les motifs de consultation les plus habituels en pédiatrie et chirurgie pédiatrique générale. Les problématiques psycho-sociales sont également évoquées. Un index thérapeutique complète l'ouvrage.
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Introduction: Les résultats d'une chirurgie du pied et de la cheville peuvent être évalués par des scores spécifiques à la région anatomique ainsi que par des scores spécifiques à la pathologie. Beaucoup de scores existent rendant la comparaison entre les études difficile. La présente étude se focalise sur une pathologie fréquente du pied et de la cheville et compare les résultats obtenu par deux scores spécifiques à la région et deux scores spécifiques à la pathologie. Méthode: Nous avons revu 41 patients ayant bénéficié d'une plastie ligamentaire externe de la cheville. Quatre scores ont été administrés simultanément: the Cumberland Ankle Instability Tool (CAIT) et the Chronic Ankle Instability Scale (CAIS), spécifiques à la pathologie, the American Orthopedic Foot & Ankle Society (AOFAS) hindfoot scale et the Foot and Ankle Ability Measure comprenant deux parties (FAAM1 et FAAM2), spécifiques à la région anatomique. Le degré de corrélation entre les scores a été évalué par le coefficient de corrélation de Pearson. L'analyse graphique des variances a été utilisée pour le choix de tests paramétriques versus non paramétriques. Des tests non paramétriques, le Kruskal-Wallis pour éliminer l'hypothèse nulle et le Mann-Whitney pour la comparaison entre les scores deux à deux, ont été utilisés. Résultats: Une différence significative (p<.005) a été démontrée entre le CAIS et l'AOFAS (p=.0002), entre le CAIS et le FAAM1 (p=.0001) et entre le CAIT et l'AOFAS (p=.0003) Conclusions: Cette étude compare les performances de quatre scores dont deux spécifiques à la région anatomique et deux spécifiques à la pathologie. Nous avons démontré une bonne corrélation entre les scores ainsi que des différences significatives entre les résultats obtenus par chacun d'eux. Les résultats obtenus par les scores spécifiques à la pathologie semblent être plus précis que ceux obtenus par les scores spécifiques à la région anatomique. De plus, nous avons mis en évidence une forte corrélation entre l'AOFAS et les autres scores. Le FAAM semble être un bon compromis car il offre la possibilité, du fait de ses deux parties, d'évaluer le résultat en fonction de la demande fonctionnelle du patient. Perspectives: Un algorithme est proposé qui permet d'évaluer la littérature spécifique de manière plus critique et peut s'adapter également à la recherche et à la clinique relative à d'autres pathologies du pied et de la cheville
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The authors present the case of an open fracture of femur Cauchoix type II with an infection due to Escherichia coli, Clostridium perfringens, Enterococcus and Aspergillus fumigatus. After several sequestrectomies and five hyperbaric sessions, apyrexia was attained at the end of the third month, the femur having been stabilised with an external fixator. The 15 cm gap due to loss of bone substance, filled at each dressing with an antiseptic iodine based ointment, closed itself finishing as continuous bone five months after the accident, the granulation tissue having been recovered by thin skin grafts. A repeated fracture occurring forty-eight hours after the removal of the Hoffmann frame was treated by fitting an Ilizarov fixator arriving at consolidation in seven months. The authors examine different possibilities of accelerating osteogenesis and highlight the potential role of iodine ointment as inductive to osteogenesis stemming from a periosteal layer seemingly held in place.
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RESUME Une gastrostomie est un montage chirurgical d'ouverture d'un orifice cutané donnant un accès direct à l'estomac pour permettre l'alimentation et la décompression gastrique. La gastrostomie est indiquée au cours de certaines maladies chroniques de patients ayant un tube digestif fonctionnel. La gastrostomie percutanée par endoscopie (Percutaneous Endoscopie Gastrostomy PEG) a été décrite en 1977 par Michael W. Gauderer. La méthode est sûre et rapide. Peuvent en bénéficier les patients très affaiblis par leur maladie, pour lesquels une longue anesthésie est à éviter. La réalisation d'une PEG nécessite la collaboration d'un chirurgien, d'un gastro- entérologue et d'un anesthésiste, tous trois spécialisés en pédiatrie. La partie théorique de cette thèse est consacrée à l'historique des gastrostomies et aux diverses techniques de nutrition entérale. La partie pratique de la PEG est étudiée avec ses variantes, ses indications, contre-indications et complications. Cette partie pratique est basée sur 12 ans d'expérience du Service de Chirurgie Pédiatrique du CHUV. Il s'agit d'une étude rétrospective de dossiers, associée à un questionnaire adressé aux patients en mars 2000. 55 PEG ont été posées selon la technique de Gauderer entre 1989 et 2000. Les indications sont les maladies oncologiques (13), neurologiques (13), la mucoviscidose (12), les maladies métaboliques (6) et d'autres indications variées (11). Le bénéfice nutritionnel est étudié pour chaque type d'indications par l'évolution du gain pondéral après la PEG. Les problèmes rencontrés sont principalement des complications mineures de type inflammation de l'orifice. Nous avons observé 2 complications majeures, en ce que leurs conséquences auraient pu être graves. Le respect strict des contre-indications est nécessaire : 3 cas ont été récusés pour raison de sécurité. Le reflux gastro-oesophagien reste une affection concomitante, principalement chez les patients dont la maladie de base est d'origine neurologique. La qualité de vie de l'enfant et de sa famille est investiguée par des questions précises combinées à des plages de commentaires. Nous avons ainsi évalué le degré de satisfaction des enfants et de leur entourage. En conclusion la gastrostomie endoscopique percutanée est une opération simple, rapide et sûre, susceptible d'apporter un gain pondéral. Son utilisation pourrait être plus répandue. Elle apporte aussi une meilleure qualité de vie aux enfants qui en bénéficient, avec une amélioration de leurs performances et une diminution des conflits associés à des repas laborieux.
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Contexte Le plasmocytome isolé osseux est une tumeur maligne rare des cellules plasmocytaires. Les données issues de la littérature ne permettent pas de se déterminer sur la dose radiothérapeutique optimale. Dans cette perspective nous avons conduit une vaste étude rétrospective dans le but d'évaluer l'évolution, les facteurs pronostiques aunsi que la dose radiothérapeutique optimale chez les patients présentant un plasmocytome isolé. Méthodes Nous avons réunis les données de 206 patients présentant un plasmocytome isolé osseux sans évidence de myélome multiple. Chaque cas a été documenté histopathologiquement. La majorité des patients (n=169) ont été traités par radiothérapie seule, 32 par une combinaison radiothérapie-chimiothérapie, et 5 par chirurgie. La durée de suivi médiane fut de 54 mois (7-245) Résultats A 5 ans, la survie globale est de 70%, la survie sans maladie de 46% et le contrôle local de 88%. La durée médiane de développement vers une myélome multiple est de 21 mois (2-135) avec une probabilité à 5 ans de 51 %. Les analyses multivariées indiquent l'âge (<60 ans) et la taille de la tumeur (<5cm) comme facteur favorables pour survie. L'âge (<60ans) se dégage comme facteur favorable pour la survie sans maladie. La localisation de la tumeur (vertébrale vs autre) indique la probabilité de contrôle local. L'âge plus avancé (>60 ans) est le seul prédicteur de myélome multiple. Aucune relation dose-réponse n'est mise en évidence pour les doses supérieures à 30 Gy, même pour lés tumeurs les plus étendues. Conclusions Les patients les plus jeunes, principalement ceux présentant une localisation vertébrale, présentent la meilleure évolution sous traitement radiothérapeutique modéré. La progression vers le myélome multiple reste le problème thérapeutique principal. Les futures investigations devraient se focaliser sur les chimiothérapies adjuvantes ainsi que sur les nouveaux agents thérapeutiques.
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La maladie de Parkinson (MP) est une maladie neurodégénérative atteignant 1-2% des¦personnes de plus de 60 ans (1). Ses signes cliniques ont été décrits par James Parkinson¦en 1817 dans : « An essay on the Shaking palsy» (2). Les signes cardinaux sont le¦tremblement de repos, la rigidité et la bradykinésie. Certaines définitions y ajoutent l'instabilité¦posturale. D'autres manifestations, non motrices, telles qu'une dysfonction autonome et¦sensitive, des troubles de l'humeur, des troubles du sommeil et des démences peuvent¦apparaître en cours d'évolution. Le traitement actuel de la MP est principalement¦pharmacologique. Il consiste en l'administration du précurseur de la dopamine, la levodopa¦(L-dopa). Pourtant, l'utilisation à long terme de la L-dopa induit des fluctuations motrices telles¦que dyskinésies et dystonies. Au cours du siècle dernier, de nombreux traitements¦chirurgicaux ont été tentés, en particulier des procédures ablatives (thalamotomie,¦pallidotomie, subthalamotomie). Elles ont le désavantage d'induire des séquelles non¦négligeables telles que des parésies et des troubles neurocognitifs. La chirurgie ablative a¦été abandonnée avec l'arrivée de la L-dopa dans les années 1960. Les limitations de la¦thérapie par la L-dopa associées aux améliorations de la neuro-imagerie, de la sécurité des¦procédures neurochirurgicales ainsi que des techniques d'implantation ont permis le¦développement de procédures stimulatrices dans les années 1990. La stimulation cérébrale¦profonde des noyaux sous-thalamiques est devenue une stratégie thérapeutique bien établie¦chez les patients atteints d'une MP avancée. Malgré une excellente réponse motrice des¦membres, l'impact de la stimulation cérébrale profonde sur la parole est controversé (2).¦Le but de cette étude est de déterminer l'influence aigüe des stimulateurs sous-thalamiques¦sur des paramètres objectifs et quantitatifs, ainsi que sur un paramètre subjectif de la¦dysarthrie parkinsonienne. Nous allons comparer dans notre groupe de patients deux¦conditions successives: patient avec stimulateurs éteints et sans médication (OFF/nm)¦versus avec stimulateurs allumés et sans médication (ON/nm). Nous allons ensuite effectuer¦des analyses statistiques afin de déterminer si les stimulateurs sous-thalamiques ont un effet¦aigu bénéfique ou non sur certains paramètres vocaux, puis sur l'intelligibilité globale de la¦parole. En effet, l'intelligibilité nous informe sur la capacité de communication du patient avec¦son entourage.
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La maîtrise des compétences cliniques est extrêmement importante pour le médecin. Leur enseignement est aujourd'hui facilité grâce à la disponibilité du «Swiss Catalogue of Learning Objectives for Undergraduate Medical Training» où sont décrits les niveaux de compétence à atteindre au terme des études de médecine. Un carnet de bord a été préparé à la Faculté de biologie et de médecine de Lausanne à partir de ce document. Il a permis de mettre en évidence chez les étudiants une très nette amélioration de la maîtrise des compétences cliniques entre le début et la fin des stages en médecine interne, chirurgie/orthopédie, pédiatrie, gynécologie/obstétrique et psychiatrie. Un tel outil devrait permettre dans l'avenir de mieux guider l'apprentissage des étudiants et de suivre leurs progrès à chaque étape du curriculum. [Abstract] The mastering of the clinical skills is of utmost importance for the physician. The teaching of the skills is nowadays made easier with the <<Swiss Catalogue of Learning Objectives for Undergraduate Medical Training>> which lists all the skills and their respective level of expected mastering at graduation. In order to do a survey on how good the students are at those skills, a logbook based on this document has been setup at the Faculty of biology and medicine of the University of Lausanne. This has shown that students went through a clear progression of the mastering of the skills during their elective year in internal medicine, surgery/orthopaedics, paediatric, obstetric and gynaecology as well as psychiatry. Such an instrument should in the future help to better guide the learning process of the clinical skills and to do a better follow-up of their progress.
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Résumé Introduction : La chirurgie de la maladie de Hirschsprung est fréquemment compliquée d'une atteinte post-opératoire de la motilité intestinale. Des anomalies du système nerveux entérique (SNE) telles que la dysplasie neuronale intestinale de type B, l'hypoganglionose ou l'aganglionose, présents dans le segment abaissé, peuvent être la cause de certaines de ces complications mais aucune information n'est disponible quant au rôle des cellules interstitielles de Cajal (CIC) sur la motilité intestinale dans la phase post-opératoire. Ces cellules sont considérées avoir un rôle de pacemaker dans le tractus gastro-intestinal. L'objectif de cette étude était de décrire la distribution des CIC dans le segment proximal du côlon réséqué lors de cures chirurgicales de maladie de Hirschsprung et de confronter ces observations à l'évolution clinique post-opératoire. Matériel et Méthodes : L'incidence des complications post-opératoires a été déterminée par une revue rétrospective des dossiers de 48 patients opérés pour maladie de Hirschspung entre 1977 et 1999 et par l'étude histologique et immuno-histochimique des pièces réséquées chez ces patients. Nous avons comparé la distribution des CIC dans le segment proximal du côlon avec celle du côlon sain de 16 enfants contrôles par microscopie optique. L'immunohistochimie au c-Kit a été utilisée pour marquer spécifiquement les CIC sur échantillons paraffinés. Ces résultats ont ensuite été corrélés avec l'étude du SNE de ces mêmes segments, déterminée par immunohistochimie au CD56 et au protein gene product 9.5. Résultats Les complications post-opératoires suivantes furent identifiées : constipation 46%, constipation avec incontinence 15%, entérocolite 8%, décès 4% (probablement sur entérocolite). La distribution des CIC dans les segments proximaux réséqués chez les enfants avec maladie de Hirschsprung était identique à celle observée dans les segments de côlon sain, et ce indépendamment de la distribution normale ou anormale du SNE. Chez les enfants opérés pour maladie de Hirschsprung les segments réséqués présentaient les anomalies d'innervation suivantes : aganglionose 10.4%, hypoganglionose 12.5%, dysplasie neuronale intestinale de type B 6.3%, autres dysganglionoses 14.6%. Aucune relation entre ces anomalies d'innervation et les complications post-opératoires n'a été mise en évidence. Conclusion : La distribution des CIC est normale chez les patient opérés pour maladie de Hirschsprung, et ne contribue donc pas aux atteintes post-opératoires de la motilité intestinale. Cela signifie aussi que le réseau de CIC se développe noinialement dans le côlon humain, même en présence d'une innervation colique anormale ou absente. Abstract: Surgery for Hirschsprung's disease is often complicated by post-operative bowel motility disorders. The impact of intestinal neural histology on the surgical outcome has been previously studied, but no information is available concerning the influence of the distribution of interstitial cells of Cajal (ICC) on these complications. These cells are considered to be pacemakers in the gastrointestinal tract. The aim of this study was to assess the distribution of ICC in the proximal segment of resected bowel in Hirschsprung's disease and confront these results with the clinical outcome. Using immunohistochemistry for light microscopy, we compared the pattern of distribution of ICC in the proximal segment of resected bowel in Hirschsprung's disease with that in normal colon. We correlated these results with the corresponding neural intestinal histology determined by CD56 and the protein gene product 9.5 immunohistochemistry. The distribution of ICC in the proximal segment of resected bowel is identical to that of normal colon, regardless of normal or abnormal colon innervation. ICC distribution does not seem to contribute to post-operative bowel motility disorders in patients operated for Hirschsprung's disease.