331 resultados para glycosurie, CoLaus, diabète.
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Le tabagisme est associé à un risque augmenté de développer un diabète de type 2. Arrêter de fumer devrait donc diminuer le risqué de diabète. Seulement, les études concernant le risque métabolique à l'arrêt du tabac sont discordantes. Par ailleurs, les effets métaboliques du tabac et de l'arrêt du tabac diffèrent probablement selon le sexe, avec notamment un effet différent du tabac sur la santé des femmes, et une prise pondérale plus importante à l'arrêt que chez les hommes. Notre étude vise à évaluer le risque métabolique à l'arrêt du tabac, chez les femmes et les homes séparément. Nous avons utilisé les données de l'étude de cohorte prospective CoLaus, qui évalue différents facteurs de risque cardiovasculaire chez des sujets choisis de manière aléatoire, dans la population Lausannoise entre 35 et 75 ans, suivis sur 5.5 ans en moyenne. Parmi ceux avec une glycémie à jeun normale au départ, nous avons divisé les participants en quatre groupes selon leur statut tabagique : non fumeurs, personnes ayant arrêté de fumer depuis plus de 5 ans, celles ayant arrêté depuis moins de 5 ans, et fumeurs actifs. Nous avons mesuré les incidences de glycémie à jeun altérée (5.6-6.99 mmol/l) et de diabète (glycémie à jeun ≥ 7 mmol/l et/ou traitement pour le diabète) durant le période de suivi, stratifiées par sexe. Puis le risque d'incidence de glycémie altérée et de diabète a été calculé avec trois niveaux d'ajustement pour les facteurs confondants pour un risque métabolique. Nous avons inclus 3166 participants, dont 63% de femmes. Au total, 26.3% étaient fumeurs, 6.5% ex-fumeurs depuis moins de 5 ans et 23.5% ex-fumeurs depuis plus de 5 ans. Durant le suivi, 1311 (41.4%) personnes ont développé une glycémie à jeun altérée (33.6% des femmes, 54.7% des homes), et 47 (1.5%) ont développé un diabète (1.1% des femmes, 2.1% des hommes). Les personnes ayant arrêté de fumer n'avait pas de risque significativement plus élevé de développer une glycémie à jeun altérée ou un diabète que les fumeurs, après ajustement pour l'âge, l'éducation, l'hypercholestérolémie, la prise d'alcool, l'activité physique, la prise de poids, le BMI initial et le BMI d'arrivée dans les différents modèles d'ajustement. L'analyse de l'interaction du sexe avec ces résultats est également négative. Les analyses de sensibilité ont montré que l'exclusion des personnes ayant changé de statut tabagique durant le suivi ne changeait pas ces résultats. Nous avons refait les analyses en incluant les participants ayant une glycémie altérée au début du suivi, mais le risque d'incidence de diabète n'est pas plus élevé chez les ex-fumeurs que chez les fumeurs non plus dans cette population. Sur demande d'un reviewer, nous avons également refait les analyses avec la glycémie en continue (valeurs de base et valeurs à 5.5 ans), et la glycémie moyenne n'était pas différente par groupe de tabagisme. En conclusion, dans cette population européenne d'âge moyen, avec une prévalence basse d'obésité et une prise de poids modérée durant le suivi, nous n'avons pas trouvé de risque significativement plus élevé de développer un diabète en arrêtant de fumer, et ce pour les deux sexes. L'arrêt du tabac doit donc être encouragé chez toutes les fumeuses et tous les fumeurs.
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Le glucose est notre principale source d'énergie. Après un repas, le taux de glucose dans le sang (glycémie) augmente, ce qui entraine la sécrétion d'insuline. L'insuline est une hormone synthétisée au niveau du pancréas par des cellules dites bêta. Elle agit sur différents organes tels que les muscles, le foie ou le tissu adipeux, induisant ainsi le stockage du glucose en vue d'une utilisation future.¦Le diabète est une maladie caractérisée par un taux élevé de glucose dans le sang (hyperglycémie), résultant d'une incapacité de notre corps à utiliser ou à produire suffisamment d'insuline. A long terme, cette hyperglycémie entraîne une détérioration du système cardio-vasculaire ainsi que de nombreuses complications. On distingue principalement deux type de diabète : le diabète de type 1 et le diabète de type 2, le plus fréquent (environ 90% des cas). Bien que ces deux maladies diffèrent sur beaucoup de points, elles partagent quelques similitudes. D'une part, on décèle une diminution de la quantité de cellules bêta. Cette diminution est cependant partielle dans le cas d'un diabète de type 2, et totale dans celui d'un diabète de type 1. D'autre part, la présence dans la circulation de médiateurs de l'inflammation nommés cytokines est décelée aussi bien chez les patients de type 1 que de type 2. Les cytokines sont sécrétées lors d'une inflammation. Elles servent de moyen de communication entre les différents acteurs de l'inflammation et ont pour certaines un effet néfaste sur la survie des cellules bêta.¦L'objectif principal de ma thèse a été d'étudier en détail l'effet de petites molécules régulatrices de l'expression génique, appelées microARNs. Basé sur le fait que de nombreuses publications ont démontré que les microARNs étaient impliqués dans différentes maladies telles que le cancer, j'ai émis l'hypothèse qu'ils pouvaient également jouer un rôle important dans le développement du diabète.¦Nous avons commencé par mettre des cellules bêta en culture en présence de cytokines, imitant ainsi un environnement inflammatoire. Nous avons pu de ce fait identifier les microARNs dont les niveaux d'expression étaient modifiés. A l'aide de méthodes biochimiques, nous avons ensuite observé que la modulation de certains microARNs par les cytokines avaient des effets néfastes sur la cellule bêta : sur sa production et sa sécrétion d'insuline, ainsi que sur sa mort (apoptose). Nous avons en conséquence pu démontrer que ces petites molécules avaient un rôle important à jouer dans le dysfonctionnement des cellules bêta induit par les cytokines, aboutissant au développement du diabète.¦-¦La cellule bêta pancréatique est une cellule endocrine présente dans les îlots de Langerhans, dans le pancréas. L'insuline, une hormone sécrétée par ces cellules, joue un rôle essentiel dans la régulation de la glycémie. Le diabète se développe si le taux d'insuline relâché par les cellules bêta n'est pas suffisant pour couvrir les besoins métaboliques corporels. Le diabète de type 1, qui représente environ 5 à 10% des cas, est une maladie auto-immune qui se caractérise par une réaction inflammatoire déclenchée par notre système immunitaire envers les cellules bêta. La conséquence de cette attaque est une disparition progressive des cellules bêta. Le diabète de type 2 est, quant à lui, largement plus répandu puisqu'il représente environ 90% des cas. Des facteurs à la fois génétiques et environnementaux sont responsables d'une diminution de la sensibilité des tissus métabolisant l'insuline, ainsi que d'une réduction de la sécrétion de l'insuline par les cellules bêta, ce qui a pour conséquence le développement de la maladie. Malgré les différences entre ces deux types de diabète, ils ont pour points communs la présence d'infiltrat immunitaire et la diminution de l'état fonctionnel des cellules bêta.¦Une meilleure compréhension des mécanismes aboutissant à l'altération de la cellule bêta est primordiale, avant de pouvoir développer de nouvelles stratégies thérapeutiques capables de guérir cette maladie. Durant ma thèse, j'ai donc étudié l'implication de petites molécules d'ARN, régulatrices de l'expression génique, appelées microARNs, dans les conditions physiopathologiques qui aboutissent au développement du diabète. J'ai débuté mon étude par l'identification de microARNs dont le niveau d'expression était modifié lorsque les cellules bêta étaient exposées à des conditions favorisant à la fois le développement du diabète de type 1 (cytokines) et celui du diabète de type 2 (palmitate). Nous avons découvert qu'une modification de l'expression des miR-21, -34a et -146a était commune aux deux traitements. Ces changements d'expressions ont également été confirmés dans deux modèles animaux : les souris NOD qui développent un diabète s'apparentant au diabète de type 1 et les souris db/db qui développent plutôt un diabète de type 2. Puis, à l'aide de puces à ADN, nous avons comparé l'expression de microARNs chez des souris NOD pré-diabétiques. Nous avons alors retrouvé des changements au niveau de l'expression des mêmes microARNs mais également au niveau d'une famille de microARNs : les miR-29a, -29b et -29c. De manière artificielle, nous avons ensuite surexprimé ou inhibé en conditions physiopathologiques l'expression de tous ces microARNs et nous nous sommes intéressés à l'impact d'un tel changement sur différentes fonctions de la cellule bêta comme la synthèse et la sécrétion d'insulinè ainsi que leur survie. Nous avons ainsi pu démontrer que les miR-21, -34a, -29a, -29b, -29c avaient un effet délétère sur la sécrétion d'insuline et que la surexpression de tous ces microARNs (excepté le miR-21) favorisait la mort. Finalement, nous avons démontré que la plupart de ces microARNs étaient impliqués dans la régulation d'importantes voies de signalisation responsables de l'apoptose des cellules bêta telles que les voies de NFKB, BCL2 ou encore JNK.¦Par conséquent, nos résultats démontrent que les microARNs ont un rôle important à jouer dans le dysfonctionnement des cellules bêta lors de la mise en place du diabète.
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Metabolic traits are molecular phenotypes that can drive clinical phenotypes and may predict disease progression. Here, we report results from a metabolome- and genome-wide association study on (1)H-NMR urine metabolic profiles. The study was conducted within an untargeted approach, employing a novel method for compound identification. From our discovery cohort of 835 Caucasian individuals who participated in the CoLaus study, we identified 139 suggestively significant (P<5×10(-8)) and independent associations between single nucleotide polymorphisms (SNP) and metabolome features. Fifty-six of these associations replicated in the TasteSensomics cohort, comprising 601 individuals from São Paulo of vastly diverse ethnic background. They correspond to eleven gene-metabolite associations, six of which had been previously identified in the urine metabolome and three in the serum metabolome. Our key novel findings are the associations of two SNPs with NMR spectral signatures pointing to fucose (rs492602, P = 6.9×10(-44)) and lysine (rs8101881, P = 1.2×10(-33)), respectively. Fine-mapping of the first locus pinpointed the FUT2 gene, which encodes a fucosyltransferase enzyme and has previously been associated with Crohn's disease. This implicates fucose as a potential prognostic disease marker, for which there is already published evidence from a mouse model. The second SNP lies within the SLC7A9 gene, rare mutations of which have been linked to severe kidney damage. The replication of previous associations and our new discoveries demonstrate the potential of untargeted metabolomics GWAS to robustly identify molecular disease markers.
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L'hypertrophie ventriculaire pathologique chez les nouveau-nés des mères diabétiques une étude rétrospective RESUME Objectif L'incidence du diabète chez les femmes enceintes ne cesse de croître, de même que les complications chez leurs nouveau-nés. C'est pourquoi, nous avons étudié la population de mères diabétiques suivies dans notre établissement entre les années 2003-2005 dans le but d'analyser spécifiquement le problème d'hypertrophie ventriculaire pathologique (HVP) chez les nouveau-nés de cette population. Méthode et résultats Dans notre étude rétrospective comprenant 87 grossesses de femmes diabétiques (92 nouveau-nés), 16 présentaient un diabète de type 1, 17 de type 2 et 54 ont développé un diabète gestationnel (DG). Le médian des hémoglobines glycquées (HbAlc) pour cette population est de 5.8% (5.3-6.5) : 17 avaient une HbAlc au-dessus de la norme, dont 2 souffrant d'une cardiomyopathie congénitale (CMC) et six d'une HVP. Un total de 75 nouveaux-nés étaient normaux, cinq avaient une CMC et 12 une HVP (1/12 décédé post-natalement, 1/12 mort-né, 2/12 nécessitant un accouchement prématuré, 8/12 normaux). Les 16 mères avec un diabète de type 1 accouchèrent de trois nouveau-nés avec une CMC et de 50% avec une HVP, comprenant un enfant décédé et un prématuré né par césarienne à cause d'une HVP. Dans le groupe des 17 nouveau-nés issus d'une mère connue pour un diabète de type 2, un cas présentait une CMC et 25% des cas une HVP. Parmi les 54 grossesses avec un DG, on dénombre un cas de CMC et un cas de HVP. Conclusion Les grossesses de mères souffrant d'un diabète de type 1 et de type 2 comportent toutes deux un risque augmenté de développement d'une HVP comparées à celles de mères ayant développé un diabète gestationnel. Les contrôles glycémiques sont insuffisants pour éviter la survenue d'une HVP. Comme aucun autre paramètre prédictif n'a pu été défini jusqu'alors, nous concluons qu'un suivi échographique rapproché de ces grossesses peut prévenir des complications périnatales sévères.
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ABSTRACT: BACKGROUND: Recent data indicate a slight decrease in the prevalence of smoking in Switzerland, but little is known regarding the intention and difficulty to quit smoking among current smokers. Hence, we aimed to quantify the difficulty and intention to quit smoking among current smokers in Switzerland. METHODS: Cross-sectional study including 607 female and 658 male smokers. Difficulty, intention and motivation to quit smoking were assessed by questionnaire. RESULTS: 90% of women and 85% of men reported being "very difficult" or "difficult" to quit smoking. Almost three quarters of smokers (73% of women and 71% of men) intended to quit; however, less than 20% of them were in the preparation stage and 40% were in the precontemplation stage. On multivariate analysis, difficulty to quit was lower among men (Odds ratio and 95% [confidence interval]: 0.51 [0.35-0.74]) and increased with nicotine dependence and number of previous quitting attempts (OR=3.14 [1.75-5.63] for 6+ attempts compared to none). Intention to quit decreased with increasing age (OR=0.48 [0.30-0.75] for [greater than or equal to]65 years compared to <45 years) and increased with nicotine dependence, the number of previous quitting attempts (OR=4.35 [2.76-6.83] for 6+ attempts compared to none) and among non-cigarette smokers (OR=0.51 [0.28-0.92]). Motivation to quit was inversely associated with nicotine dependence and positively associated with the number of previous quitting attempts and personal history of lung disease. CONCLUSION: Over two thirds of Swiss smokers want to quit. However, only a small fraction wishes to do so in the short term. Nicotine dependence, previous attempts to quit or previous history of lung disease are independently associated with difficulty and intention to quit.
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BACKGROUND: Studies on the association between homocysteine levels and depression have shown conflicting results. To examine the association between serum total homocysteine (tHcy) levels and major depressive disorder (MDD) in a large community sample with an extended age range. METHODS: A total of 3392 men and women aged 35-66 years participating in the CoLaus study and its psychiatric arm (PsyCoLaus) were included in the analyses. High tHcy measured from fasting blood samples was defined as a concentration ≥15μmol/L. MDD was assessed using the semi-structured Diagnostic Interview for Genetics Studies. RESULTS: In multivariate analyses, elevated tHcy levels were associated with greater odds of meeting the diagnostic criteria for lifetime MDD among men (OR=1.71; 95% CI, 1.18-2.50). This was particularly the case for remitted MDD. Among women, there was no significant association between tHcy levels and MDD and the association tended to be in the opposite direction (OR=0.61; 95% CI, 0.34-1.08). CONCLUSIONS: In this large population-based study, elevated tHcy concentrations are associated with lifetime MDD and particularly with remitted MDD among men.
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L'insuline est une hormone qui diminue la concentration de sucre dans le sang et qui est produite par la cellule β du pancréas. Un défaut de production de cette hormone est une des causes principales du diabète. Cette perte de production d'insuline est la conséquence à la fois, de la réduction du nombre de cellules β et du mauvais fonctionnement des cellules β restantes. L'inflammation, en activant la voie de signalisation «c-Jun N-terminal Kinase» (JNK) contribue au déclin de ces cellules. Cette voie de signalisation est activée par des protéines telles que des kinases qui reçoivent le signal de stress. Dans ce travail de thèse nous nous sommes intéressés à étudier le rôle de «Dual leucine zipper bearing kinase» (DLK) comme protéine capable de relayer le stress inflammatoire vers l'activation de la voie JNK dans les cellules β-pancréatiques. Nous montrons que DLK est présente dans les cellules β-pancréatiques et qu'elle agit effectivement comme un activateur de la voie de signalisation de JNK. En outre, DLK joue un rôle clé dans le contrôle de l'expression de l'insuline, de la sécrétion de l'insuline en réponse au glucose et au maintien de la survie des cellules β. Si l'expression de cette protéine diminue, la cellule produit moins d'insuline et sera plus sensible à la mort en réponse au stress inflammatoire. A l'inverse si l'expression de DLK est augmentée, la cellule β produit et secrète plus d'insuline. Des variations de l'expression de DLK sont par ailleurs, associées à l'état de santé de la cellule β. Chez la ratte en gestation ou la souris obèse, dans lesquelles la cellule β produit plus d'insuline, l'expression de DLK est augmentée. En revanche dans les cellules β des patients diabétiques, l'expression de DLK est diminuée par rapport aux cellules non malades. En résumé, DLK est nécessaire pour le bon fonctionnement de la cellule β-pancréatique et son expression corrèle avec le degré de santé des cellules, faisant que cette protéine pourrait être une cible thérapeutique potentiel. Les cellules β-pancréatiques ont la capacité de réguler la sécrétion d'insuline en s'adaptant précisément au stimulus et à la glycémie. La fonction de la cellule β est cruciale dans l'homéostasie du glucose puisque sa dysfonction et sa mort mènent au développement des diabètes de type 1 et 2. De nombreuses études suggèrent que l'inflammation pourrait avoir un rôle dans la dysfonction et la destruction de ces cellules dans le diabète de type 2. L'excès chronique de cytokines proinflammatoires accélère le dysfonctionnement de la cellule β pancréatique par un mécanisme qui implique la voie de signalisation «c-Jun N-terminal Kinase» (JNK). L'activation de cette voie est organisée par des protéines d'échafaudages. Elle se fait par trois étapes successives de phosphorylation impliquant une «Mitogen Activated Protein Kinase Kinase Kinase» (MAP3K), une MAP2K et JNK. Dans ce travail de thèse nous montrons l'expression abondante et spécifique de la MAP3K «Dual Leucine Zipper Bearing Kinase» (DLK) dans les cellules β pancréatiques. Cela est la conséquence de l'absence du répresseur transcriptionnel «Repressor Element 1 Silencing Transcription». Nous montrons également que DLK régule l'activation de JNK et qu'il s'avère nécessaire pour la fonction et la survie de la cellule β pancréatique par un mécanisme impliquant le facteur de transcription PDX-1. L'invalidation de l'expression de DLK diminue l'expression de l'insuline et potentialise l'apoptose induite par des cytokines proinflammatoires. A l'inverse, la surexpression de DLK augmente l'expression et la sécrétion d'insuline induites par le glucose. Par conséquent des niveaux d'expression appropriés de DLK sont déterminants pour la fonction et la survie de la cellule β pancréatique. L'obésité et la grossesse sont caractérisées par une hyperinsulinémie qui résulte d'une augmentation de la production et de la sécrétion de l'insuline. L'expression de DLK est augmentée dans des îlots de rattes gestantes et des souris obèses comparés à leurs contrôles respectifs. A l'inverse, dans des sujets diabétiques, l'expression de DLK est diminuée. Ensemble ces résultats montrent l'importance de DLK dans l'adaptation des îlots par un mécanisme qui pourrait impliquer la voie de signalisation de JNK. Des défauts dans cette voie régulée par DLK pourraient contribuer au dysfonctionnement et la mort de la cellule β pancréatique et par conséquent au développement du diabète. L'étude détaillée du mécanisme par lequel DLK active la voie de signalisation JNK et régule la fonction de la cellule β pancréatique pourrait ouvrir la voie des nouvelles thérapies ciblant l'amélioration de la fonction de la cellule β dans le diabète. - Pancreatic β-cells are evidently plastic in their ability to regulate insulin secretion. The quantity of insulin released by these cells varies according to the stimulus, and the prevailing glucose concentration, β-cell function is pivotal in glucose homeostasis, as their dysfunction, and death can lead to development of type 1 and type 2 diabetes. There are numerous reports so far underlying the role of inflammation in dysfunction, and destruction of β-cells, in both type 1 and type 2 diabetes. Chronic excess of pro¬inflammatory cytokines promotes a β-cell decline, via induction of the c-Jun N-terminal Kinase (JNK) pathway. The activation of the JNK pathway is organized by a scaffold protein-mediated module in which, a three-step phosphorylation cascade occurs. The latter includes, Mitogen activated protein kinase kinase kinase (MAP3K), MAP2K and JNK. In this thesis, we unveil that the MAP3K Dual Leucine Zipper Bearing Kinase (DLK) is selectively, and highly expressed in pancreatic β-cells, as the result from the absence of the transcriptional repressor named, Repressor Element 1 Silencing Transcription (REST). We show that DLK regulates activation of JNK, and is required for β-cell function and survival by modulating the PDX-1 transcription factor. Silencing of DLK expression diminishes insulin expression, and potentiated cytokine-mediated apoptosis. Conversely, overexpression of DLK increased insulin expression, and glucose-induced insulin secretion. Therefore, an appropriate level of DLK is critical for β-cell function and survival. Obesity and pregnancy are characterized by hyperinsulinemia resulting from an increased production and secretion of insulin. In isolated islets of pregnant rats, and obese mice, the expression of DLK was elevated when compared to their respective controls. However, decreased expression of DLK was observed in islets of individuals with diabetes. Taken together, we highlight the importance of DLK in islet adaptation, and describe a mechanism that may involve the JNK signaling. Deficiency in the JNK pathway regulated by DLK may contribute to β-cell failure and death, and thereby development of diabetes. Unraveling the mechanism whereby DLK activates the JNK pathway, and β-cell function, may pave the way for the design of novel therapies, aiming to improve β-cell function and survival in diabetes in general.
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Les dysfonctions sexuelles représentent une préoccupation importante et parfois mésestimée dans la population masculine générale. L'éjaculation précoce et les dysfonctions érectiles faisant partie des dysfonctions sexuelles les plus fréquentes, nous avons choisi, dans le présent article, de nous concentrer sur ces deux aspects. Selon plusieurs études, la prévalence d'éjaculation précoce se situe entre 17 et 30%. Les associations décrites avec l'éjaculation précoce concernent le stress, la dépression et un jeune âge (<25 ans). La prévalence de dysfonction érectile, quant à elle, oscille entre 2 et plus de 80% dépendant principalement de l'âge. Beaucoup d'autres facteurs associés ont été décrits dans la littérature, tels que le diabète, les pathologies cardiovasculaires ou neurologiques, les médicaments, l'obésité ou l'inactivité physique. Tous ces facteurs étant plus fréquents au sein de populations vieillissantes, nous disposons de peu d'études concernant la dysfonction érectile chez de jeunes hommes. Notre étude propose donc d'évaluer la prévalence d'éjaculation précoce et de dysfonction érectile chez une population de jeunes hommes et d'étudier les associations possibles avec les consommations de substances, l'index de masse corporelle (IMC), l'activité physique ou la santé mentale. Chaque homme suisse entre 18 et 25 ans est appelé à participer à 2 journées de recrutement militaire. De septembre 2010 à mai 2011, les jeunes hommes recrutés à Lausanne et à Zürich (N= 9761) ont été invités à participer à l'étude C-SURF (Cohort Study on Substance Use Risk Factors). 5276 d'entre eux acceptèrent de répondre au questionnaire complet, et 73% (N=3886) le firent de manière effective. Le but de notre recherche étant d'étudier les dysfonctions sexuelles, nous nous sommes concentrés sur les participants sexuellement actifs (N=2507) et les avons divisés en 2 groupes, selon qu'ils présentaient ou non la dysfonction étudiée. Pour chaque dysfonction (éjaculation précoce et dysfonction érectile), nous avons utilisé une analyse bivariée afin de comparer les deux groupes (avec ou sans trouble) quant à d'éventuels facteurs associés. A cause de la nature transversale de l'étude, nous ne pouvions pas postuler de lien de cause à effet entre ces facteurs et les dysfonctions sexuelles, raison pour laquelle nous avons choisi d'utiliser des modèles log-linéaires pour mettre en exergue les associations significatives. Nos résultats montrent une prévalence d'éjaculation précoce de 11.4% avec comme associations principales la consommation de tabac et de drogues illégales (autres que le cannabis). La prévalence des dysfonctions érectiles est quant à elle proche du 30% et s'associe principalement avec l'usage de médicaments, ainsi qu'avec la santé physique et la santé mentale. Un jeune homme suisse sur trois souffre ainsi d'au moins une dysfonction sexuelle. Beaucoup de facteurs compromettants pour la santé y sont possiblement associés, raison pour laquelle les professionnels de la santé devraient saisir chaque occasion pour parler de sexualité avec leurs jeunes patients de sexe masculin.
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OBJECTIVE: To assess the relationships and possible interactions between polymorphisms related to HDL levels and alcohol consumption. METHODS: Cross-sectional population-based study including 2863 women and 2546 men aged 35-75 years (CoLaus study). Alcohol intake was assessed by the reported alcohol consumption of the last 7 days. Nineteen candidate genes known to influence HDL levels were studied. RESULTS: Alcohol consumption increased HDL cholesterol levels in both genders. After multivariate adjustment for gender, age, body mass index, smoking, hypolipidaemic drug treatment, physical activity and alcohol consumption, APOA5, CETP, LIPC and LPL gene polymorphisms were significantly (10(-5) threshold) related with HDL cholesterol levels, while no genexalcohol intake interaction was found for all SNPs studied. ABCA1 polymorphisms were related to HDL cholesterol levels on bivariate analysis but the relationship was no longer significant after multivariate analysis. CONCLUSION: Our data confirm the association of alcohol consumption and of APOA5, CETP, LIPC and LPL gene polymorphisms with HDL cholesterol levels. Conversely, no genexalcohol consumption interactions were found, suggesting that the effect of alcohol consumption on HDL cholesterol levels is not mediated via a modulation of HDL related genes.
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Waist-hip ratio (WHR) is a measure of body fat distribution and a predictor of metabolic consequences independent of overall adiposity. WHR is heritable, but few genetic variants influencing this trait have been identified. We conducted a meta-analysis of 32 genome-wide association studies for WHR adjusted for body mass index (comprising up to 77,167 participants), following up 16 loci in an additional 29 studies (comprising up to 113,636 subjects). We identified 13 new loci in or near RSPO3, VEGFA, TBX15-WARS2, NFE2L3, GRB14, DNM3-PIGC, ITPR2-SSPN, LY86, HOXC13, ADAMTS9, ZNRF3-KREMEN1, NISCH-STAB1 and CPEB4 (P = 1.9 × 10⁻⁹ to P = 1.8 × 10⁻⁴⁰) and the known signal at LYPLAL1. Seven of these loci exhibited marked sexual dimorphism, all with a stronger effect on WHR in women than men (P for sex difference = 1.9 × 10⁻³ to P = 1.2 × 10⁻&supl;³). These findings provide evidence for multiple loci that modulate body fat distribution independent of overall adiposity and reveal strong gene-by-sex interactions.
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ABSTRACT: BACKGROUND: Although smokers tend to have a lower body-mass index than non-smokers, smoking may favour abdominal body fat accumulation. To our knowledge, no population-based studies have assessed the relationship between smoking and body fat composition. We assessed the association between cigarette smoking and waist circumference, body fat, and body-mass index. METHODS: Height, weight, and waist circumference were measured among 6,123 Caucasians (ages 35-75) from a cross-sectional population-based study in Switzerland. Abdominal obesity was defined as waist circumference>=102 cm for men and >=88 cm for women. Body fat (percent total body weight) was measured by electrical bioimpedance. Age- and sex-specific body fat cut-offs were used to define excess body fat. Cigarettes smoked per day were assessed by self-administered questionnaire. Age-adjusted means and odds ratios were calculated using linear and logistic regression. RESULTS: Current smokers (29% of men and 24% of women) had lower mean waist circumference, body fat percentage, and body-mass index compared with non-smokers. Age-adjusted mean waist circumference and body fat increased with cigarettes smoked per day among smokers. The association between cigarettes smoked per day and body-mass index was non-significant. Compared with light smokers, the adjusted odds ratio (OR) for abdominal obesity in men was 1.28 (0.78-2.10) for moderate smokers and 1.94 (1.15-3.27) for heavy smokers (P=0.03 for trend), and 1.07 (0.72-1.58) and 2.15 (1.26-3.64) in female moderate and heavy smokers, respectively (P<0.01 for trend). Compared with light smokers, the OR for excess body fat in men was 1.05 (95% CI: 0.58-1.92) for moderate smokers and 1.15 (0.60-2.20) for heavy smokers (P=0.75 for trend) and 1.34 (0.89-2.00) and 2.11 (1.25-3.57), respectively in women (P=0.07 for trend). CONCLUSION: Among smokers, cigarettes smoked per day were positively associated with central fat accumulation, particularly in women.
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To identify loci for age at menarche, we performed a meta-analysis of 32 genome-wide association studies in 87,802 women of European descent, with replication in up to 14,731 women. In addition to the known loci at LIN28B (P = 5.4 × 10⁻⁶⁰) and 9q31.2 (P = 2.2 × 10⁻³³), we identified 30 new menarche loci (all P < 5 × 10⁻⁸) and found suggestive evidence for a further 10 loci (P < 1.9 × 10⁻⁶). The new loci included four previously associated with body mass index (in or near FTO, SEC16B, TRA2B and TMEM18), three in or near other genes implicated in energy homeostasis (BSX, CRTC1 and MCHR2) and three in or near genes implicated in hormonal regulation (INHBA, PCSK2 and RXRG). Ingenuity and gene-set enrichment pathway analyses identified coenzyme A and fatty acid biosynthesis as biological processes related to menarche timing.
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Genetic determinants of blood pressure are poorly defined. We undertook a large-scale, gene-centric analysis to identify loci and pathways associated with ambulatory systolic and diastolic blood pressure. We measured 24-hour ambulatory blood pressure in 2020 individuals from 520 white European nuclear families (the Genetic Regulation of Arterial Pressure of Humans in the Community Study) and genotyped their DNA using the Illumina HumanCVD BeadChip array, which contains ≈50 000 single nucleotide polymorphisms in >2000 cardiovascular candidate loci. We found a strong association between rs13306560 polymorphism in the promoter region of MTHFR and CLCN6 and mean 24-hour diastolic blood pressure; each minor allele copy of rs13306560 was associated with 2.6 mm Hg lower mean 24-hour diastolic blood pressure (P=1.2×10(-8)). rs13306560 was also associated with clinic diastolic blood pressure in a combined analysis of 8129 subjects from the Genetic Regulation of Arterial Pressure of Humans in the Community Study, the CoLaus Study, and the Silesian Cardiovascular Study (P=5.4×10(-6)). Additional analysis of associations between variants in gene ontology-defined pathways and mean 24-hour blood pressure in the Genetic Regulation of Arterial Pressure of Humans in the Community Study showed that cell survival control signaling cascades could play a role in blood pressure regulation. There was also a significant overrepresentation of rare variants (minor allele frequency: <0.05) among polymorphisms showing at least nominal association with mean 24-hour blood pressure indicating that a considerable proportion of its heritability may be explained by uncommon alleles. Through a large-scale gene-centric analysis of ambulatory blood pressure, we identified an association of a novel variant at the MTHFR/CLNC6 locus with diastolic blood pressure and provided new insights into the genetic architecture of blood pressure.