139 resultados para PSYCHOTIC SYMPTOMS
Resumo:
Second-generation antipsychotics (SGAs) have become the first-line antipsychotic treatment for psychotic disorders due to their better overall tolerance compared to classical antipsychotics. However, metabolic side effects such as weight gain are frequently described during treatment with SGAs and/or other psychotropic drugs including some antidepressants and mood stabilizers, which may also result in poor adherence to treatment. The aim of this work was to investigate different methods to predict common side effects, in particular weight gain during treatment with weight gain inducing psychotropic drugs. Firstly, clinical data were used to determine the potential predictive power of a one month weight gain on weight increase after three and 12 months of treatment (n=351 patients). A fast and strong weight gain of >5% after a period of one month (>5%WG) was found to be the best predictor for an important weight gain at three (>15%) and 12 months (>20%). Similar analyses in an independent cohort of psychiatric adolescents (n=42), showed that a comparable >4% weight gain at one month is the best predictor for an important weight gain at three months (>15%). Secondly, we aimed to determine whether an extensive analysis of genes could be used, in addition to clinical factors, to predict patients at risk for >5%WG or for type 2 diabetes (T2D). Adding genetic markers to clinical variables to predict >5%WG increased significantly the area under the curve (AUC) of the analysis (AUCfinai:0.92, AUCdmicai:0.75, pcO.OOOl, n=248). Conversely, genetic risk scores were found to be associated with T2D (OR: 2.5, p=0.03, n=285) but without a significant increase of AUC'when compared to the prediction based to clinical factors alone. Finally, therapeutic drug monitoring was used to predict extrapyramidal symptoms during risperidone treatment (n=150). Active moiety (sum of risperidone and of its active metabolite 9- hydroxyrisperidone plasma concentrations) of >40 ng/ml should be targeted only in case of insufficient response. These results highlight different approaches for personalizing psychotropic treatments in order to reduce related side effects. Further research is needed, in particular on the identification of genetic markers, to improve the implementation of these results into clinical practice. Résumé Les antipsychotiques atypiques (APA) sont devenus le traitement antipsychotique de première intention pour le traitement des psychoses, grâce à un profil d'effets secondaires plus favorables comparé aux antipsychotiques typiques. Néanmoins, d'autres effets indésirables d'ordre métabolique (ex. prise pondérale) sont observés sous APA, stabilisateurs de l'humeur et/ou certains antidépresseurs, pouvant aussi limiter l'adhérence au traitement. L'objectif de ce travail est d'explorer différentes méthodes permettant de prédire des effets secondaires courants, en particulier la prise de poids durant un traitement avec des psychotropes pouvant induire un tel effet. Dans une première partie, des données cliniques ont été évaluées pour leurs potentiels prédictifs d'une prise de poids à un mois sur une prise de poids à trois et 12 mois de traitement (n=351 patients). Une prise de poids rapide et forte >5% à un mois (PP>5%) s'est avérée être le meilleur prédicteur pour une prise pondérale importante à trois (>15%) et 12 (>20%) mois de traitement. Des analyses similaires dans une cohorte pédiatrique (n=42) ont indiqué une prise de poids >4% à un mois comme le meilleur prédicteur pour une prise pondérale importante (>15%) à trois mois de traitement. Dans une deuxième partie, des marqueurs génétiques, en complément aux données cliniques, ont été analysés pour leur contribution potentielle à la prédiction d'une PP>5% et au dépistage du diabète de type 2 (DT2). L'ajout de variants génétiques aux données cliniques afin de prédire une PP>5% a augmenté significativement l'aire sous la courbe (ASC) de l'analyse (ASCflnai:0.92, ASCC|inique:0.75, p<0.0001, n=248). Concernant le DT2, un score génétique est associé au DT2 (OR: 2.5, p=0.03, n=285), néanmoins aucune augmentation significative de l'ASC n'a été observée par rapport à l'analyse avec les données cliniques seules. Finalement, des mesures de concentrations plasmatiques de médicaments ont été utilisées pour prédire la survenue de symptômes extrapyramidaux sous rispéridone (n=150). Cette analyse nous a permis d'établir qu'une concentration plasmatique de rispéridone associée à son métabolite actif >40 ng/ml ne devrait être recherchée qu'en cas de réponse clinique insuffisante. Ces différents résultats soulignent différentes approches pour personnaliser la prescription de psychotropes afin de réduire la survenue d'effets secondaires. Des études supplémentaires sont néanmoins nécessaires, en particulier sur l'identification de marqueurs génétiques, afin d'améliorer l'implémentation de ces résultats en pratique clinique. Résumé large publique Les antipsychotiques atypiques et autres traitements psychotropes sont couramment utilisés pour traiter les symptômes liés à la schizophrénie et aux troubles de l'humeur. Comme pour tout médicament, des effets secondaires sont observés. L'objectif de ce travail est d'explorer différentes méthodes qui permettraient de prédire la survenue de certains effets indésirables, en particulier une prise de poids et la survenue d'un diabète. Dans une première partie, nous avons évalué l'effet d'une prise de poids précoce sur une prise de poids au long terme sous traitement psychotrope. Les analyses ont mis en évidence dans une population psychiatrique qu'une prise de poids à un mois >5% par rapport au poids initial permettait de prédire une prise pondérale importante après trois (>15%) et 12 (>20%) mois de traitement. Un résultat semblable a. été observé dans un autre groupe de patients exclusivement pédiatriques. Dans une deuxième partie, nous avons évalué la contribution potentielle de marqueurs génétiques à la prédiction d'une prise pondérale de >5% après un mois de traitement ainsi que dans la survenue d'un diabète de type 2. Pour la prise de poids, la combinaison des données génétiques aux données cliniques a permis d'augmenter de 17% la précision de la prédiction, en passant de 70% à 87%. Concernant la survenue d'un diabète, les données génétiques n'ont pas amélioré la prédiction. Finalement, nous avons analysé la relation possible entre les concentrations sanguines d'un antipsychotique atypique couramment utilisé, la rispéridone, et la survenue d'effets secondaires (ici les tremblements). Il est ressorti de cette étude qu'une concentration plasmatique du médicament supérieure à 40 ng/ml ne devrait être dépassée qu'en cas de réponse thérapeutique insuffisante, au risque de voir augmenter la survenue d'effets secondaires du type tremblements. Ces résultats démontrent la possibilité de prédire avec une bonne précision la survenue de certains effets secondaires. Cependant, en particulier dans le domaine de la génétique, d'autres études sont nécessaires afin de confirmer les résultats obtenus dans nos analyses. Une fois cette étape franchie, il serait possible d'utiliser ces outils dans la pratique clinique. A terme, cela pourrait permettre au prescripteur de sélectionner les traitements les mieux adaptés aux profils spécifiques de chaque patient.
Resumo:
BACKGROUND & AIMS: It is not clear whether symptoms alone can be used to estimate the biologic activity of eosinophilic esophagitis (EoE). We aimed to evaluate whether symptoms can be used to identify patients with endoscopic and histologic features of remission. METHODS: Between April 2011 and June 2014, we performed a prospective, observational study and recruited 269 consecutive adults with EoE (67% male; median age, 39 years old) in Switzerland and the United States. Patients first completed the validated symptom-based EoE activity index patient-reported outcome instrument and then underwent esophagogastroduodenoscopy with esophageal biopsy collection. Endoscopic and histologic findings were evaluated with a validated grading system and standardized instrument, respectively. Clinical remission was defined as symptom score <20 (range, 0-100); histologic remission was defined as a peak count of <20 eosinophils/mm(2) in a high-power field (corresponds to approximately <5 eosinophils/median high-power field); and endoscopic remission as absence of white exudates, moderate or severe rings, strictures, or combination of furrows and edema. We used receiver operating characteristic analysis to determine the best symptom score cutoff values for detection of remission. RESULTS: Of the study subjects, 111 were in clinical remission (41.3%), 79 were in endoscopic remission (29.7%), and 75 were in histologic remission (27.9%). When the symptom score was used as a continuous variable, patients in endoscopic, histologic, and combined (endoscopic and histologic remission) remission were detected with area under the curve values of 0.67, 0.60, and 0.67, respectively. A symptom score of 20 identified patients in endoscopic remission with 65.1% accuracy and histologic remission with 62.1% accuracy; a symptom score of 15 identified patients with both types of remission with 67.7% accuracy. CONCLUSIONS: In patients with EoE, endoscopic or histologic remission can be identified with only modest accuracy based on symptoms alone. At any given time, physicians cannot rely on lack of symptoms to make assumptions about lack of biologic disease activity in adults with EoE. ClinicalTrials.gov, Number: NCT00939263.
Resumo:
Il est fréquent en médecine de premier recours de rencontrer des adolescents exprimant des symptômes somatiques pour lesquels aucune des investigations entreprises n'a permis de rendre compte d'une pathologie organique. De tels symptômes sont retrouvés dans la littérature sous la terminologie de symptômes médicalement inexpliqués (MUS) ou des troubles fonctionnels. Bien que la prévalence des adolescents souffrant de MUS est fréquente, les médecins éprouvent encore beaucoup de difficultés à prendre en charge et communiquer avec ces patients, principalement en raison d'une incompréhension de leurs besoins et préoccupations tant dans leur vie quotidienne que lors d'une consultation au cabinet. Le but de notre étude est de comprendre les expériences et vécus des adolescents avec des MUS ainsi que de leurs parents afin d'aider le praticien dans la compréhension de son patient dans sa globalité et ainsi d'améliorer sa prise en charge. Dans le premier article présenté, nous nous sommes intéressés à la vie quotidienne de ces adolescents en étudiant leurs relations avec leur famille et leur entourage ainsi que les répercussions sur leurs parcours scolaire et leurs activités extrascolaires. Dans le second article nous nous sommes penchés sur les relations qu'entretiennent ces adolescents et leurs parents avec le système de santé. Nous avons collecté des données qualitatives en moyennant des groupes focus incluant 16 adolescents atteints de troubles fonctionnels et leurs parents. L'analyse a permis de faire émerger les difficultés que ces jeunes et leurs familles vivent au quotidien et comment ils sont confrontés à la solitude dû principalement à l'incompréhension sociale. Les résultats mettent aussi en évidence l'insatisfaction de ces jeunes et de leurs parents par rapport à la prise en charge médical, notamment en raison d'un manque de communication. -- Medically unexplained symptoms (MUS) are common among adolescents and are frequently encountered in primary care. Our aim was to explore how these adolescents and their parents experience the condition and its impact on their daily lives and to provide recommendations for health professionals. Using a qualitative approach, six focus groups and two individual interviews were conducted. These involved a total of ten adolescents with different types of MUS and sixteen parents. The respondents were recruited in a university hospital in Switzerland. A thematic analysis was conducted according to the Grounded Theory. The analysis of the data highlighted four core themes: disbelief, being different, concealing symptoms, and priority to adolescent's health. Transcending these themes was a core issue regarding the discrepancy between the strategies that adolescents and their parents use to cope with the symptoms. Health professionals should be made aware of the emotional needs of these patients and their families.