143 resultados para ARN long non-codant
Resumo:
Current guidelines of antithrombotic therapy suggest early initiation of vitamin K antagonists (VKA) in non-cancer patients with venous thromboembolism (VTE), and long-term therapy with low-molecular weight heparin (LMWH) for those with cancer. We used data from RIETE (international registry of patients with VTE) to report the use of long-term anticoagulant therapy over time and to identify predictors of anticoagulant choice (regarding international guidelines) in patients with- and without cancer. Among 35,280 patients without cancer, 82% received long-term VKA (but 17% started after the first week). Among 4,378 patients with cancer, 66% received long term LMWH as monotherapy. In patients without cancer, recent bleeding (odds ratio [OR] 2.70, 95% CI 2.26-3.23), age >70 years (OR 1.15, 95% CI 1.06-1.24), immobility (OR 2.06, 95% CI 1.93-2.19), renal insufficiency (OR 2.42, 95% CI 2.15-2.71) and anemia (OR 1.75, 95% CI 1.65-1.87) predicted poor adherence to guidelines. In those with cancer, anemia (OR 1.83, 95% CI 1.64-2.06), immobility (OR 1.51, 95% CI 1.30-1.76) and metastases (OR 3.22, 95% CI 2.87-3.61) predicted long-term LMWH therapy. In conclusion, we report practices of VTE therapy in real life and found that a significant proportion of patients did not receive the recommended treatment. The perceived increased risk for bleeding has an impact on anticoagulant treatment decision.
Resumo:
BACKGROUND: Even in the absence of evidence on its long-term efficacy and safety, a number of patients with venous thromboembolism (VTE) receive long-term therapy with fondaparinux alone in everyday practice. METHODS: We used the Registro Informatizado de Enfermedad Tromboembólica (RIETE) registry to compare the rate of VTE recurrences and major bleeding at 10 and 90 days in patients with and without cancer. For long-term therapy, fondaparinux was compared with vitamin K antagonists (VKA) in patients without cancer and with low-molecular-weight heparin (LMWH) in those with cancer. RESULTS: Of 47,378 patients recruited, 46,513 were initially treated with heparin, 865 with fondaparinux. Then, 263 patients (78 with cancer) were treated for at least 3 months with fondaparinux. After propensity-score matching, there were no differences between patients receiving initial therapy with heparin or fondaparinux. Among patients with cancer, there were no differences between fondaparinux and LMWH. Among patients without cancer, the long-term use of fondaparinux was associated with an increased risk of major bleeding (3.24 % vs. 0.95 %, p<0.05). CONCLUSIONS: An unexpected high rate of major bleeding was observed in non-cancer patients treated with long-term fondaparinux. Our small sample does not allow to derive relevant conclusions on the use of fondaparinux in cancer patients.
Resumo:
Internationally, policies for attracting highly-skilled migrants have become the guidelines mainly used by the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) countries. Governments are implementing specific procedures to capture and facilitate their mobility. However, all professions are not equal when it comes to welcoming highly-skilled migrants. The medical profession, as a protective market, is one of these. Taking the case of non-EU/EEA doctors in France, this paper shows that the medical profession defined as the closed labour market, remains the most controversial in terms of professional integration of migrants, protectionist barriers to migrant competition and challenge of medical shortage. Based on the path-dependency approach, this paper argues that non-EU/EEA doctors' issues in France derive from a complex historical process of interaction between standards settled in the past, particularly the historical power of medical corporatism, the unexpected long-term effects of French hospital reforms of 1958, and budgetary pressures. Theoretically, this paper shows two significant findings. Firstly, the French medical system has undergone a series of transformations unthinkable in the strict sense of a path-dependence approach: an opening of the medical profession to foreign physicians in the context of the Europeanisation of public policy, acceptance of non-EU/EEA doctors in a context of medical shortage and budgetary pressures. Secondly, there is no change of the overall paradigm: significantly, the recruitment policies of non-EU/EEA doctors continue to highlight the imprint of the past and reveal a significant persistence of prejudices. Non-EU/EEA doctors are not considered legitimate doctors even if they have the qualifications of physicians which are legitimate in their country and which can be recognised in other receiving countries.
Resumo:
Ce travail de recherche a été effectué dans le cadre d'une formation post-graduée à l'Hôpital de La Chaux-de-Fonds, dans lequel le service ORL bénéficie d'un recrutement significatif pour les pathologies naso-sinusiennes, en particulier les polyposes. Ces pathologies sont grevées d'un handicap fonctionnel considérable, de par l'obstruction nasale, la limitation des efforts physiques et les troubles olfactifs comme principales répercussions. J'ai ainsi répertorié 303 interventions endonasales pour ablation de polypes et drainage des cavités sinusales. effectuées entre 1987 et 2006. L'étude s'est focalisée sur les 33 patients atteints d'une polypose nasale mais également d'un asthme et d'une intolérance à l'aspirine, réalisant la triade de Widal. La prévalence en Europe pour la polypose nasale est de 1 à 2 %, dont 10 à 20 % de syndromes de Widal. Cette entité est grevée d'une morbidité plus sévère en raison des mécanismes métaboliques induisant des récidives de polypes précoces, rendant la maladie plus difficile à contrôler. Ces patients ont été évalués d'une part subjectivement par une échelle visuelle analogique pour les symptômes rhinologiques et généraux, et d'autre part via une analyse objective du status endonasal de la polypose à la fin du suivi. Pour chaque patient, les troubles fonctionnels résiduels (obstruction nasale, rhinorrhée, troubles olfactifs, céphalées, éternuements, larmoiement) ainsi que le status endonasal à la fin du suivi ont été analysés pour détecter d'éventuelles associations significatives avec les caractéristiques pré-opératoires (âge, sexe, allergies, antécédants de chirurgie endonasale, données scanographiques, status endonasal). Deux groupes ont été identifiés selon la sévérité de l'atteinte fonctionnelle résiduelle. La valeur moyenne de la gêne à la fin du suivi pour l'ensemble du collectif est de 3.9/10 sur l'échelle visuelle analogique (0= absence de gêne, 10= gêne maximale). Les facteurs de mauvais pronostic qui ont été identifiés sont le sexe féminin et la présence de polyallergies, mais sans relation statistiquement significative. La seule différence statistiquement significative est le stade avancé de polypose nasale à la fin du suivi dans le groupe présentant l'atteinte fonctionnelle la plus importante (groupe 2). Malgré la combinaison des traitements chirurgicaux et médicamenteux par corticoïdes et anti-leucotriènes, la maladie de Widal est grevée d'une gêne fonctionnelle résiduelle non négligeable dans notre suivi moyen de 11,6 ans. Ceci relativise les résultats parfois trop optimistes des études avec un suivi plus court, sachant que les délais avant une deuxième intervention chirurgicale dans notre série ont été de 6,5 ans. L'évolution des traitements immuno-modulateurs topiques et systémiques combinés aux interventions chirurgicales ponctuelles renforce l'arsenal thérapeutique dans la prise en charge des patients atteints de la maladie de Widal. Cette étude pourra être élargie au collectif entier des ethmoïdectomies répertoriées (n=303) dans le service ORL et actualisées, afin de rechercher et mettre en évidence d'autres associations en comparant le groupe des polyposes simples au groupe des triades de Widal.
Resumo:
Dans le contexte des soins intensifs pédiatriques, la douleur est une préoccupation majeure et quotidienne pour l'équipe soignante. Les patients sont vulnérables de par leur condition et les multiples stimulations douloureuses auxquelles ils sont exposés. En dépit des données probantes démontrant l'importance d'une évaluation de la douleur, le traitement de celle-ci reste non optimal dans cette population vulnérable. Une douleur inadéquatement traitée peut causer de nombreuses complications à moyen et à long terme. L'évaluation de la douleur chez le patient ventilé et non communicant représente un défi important, rendu complexe par l'utilisation concomitante de médicaments sédatifs et analgésiques qui peuvent masquer ou altérer les comportements de la douleur. Il existe des outils d'évaluation adaptés à cette population vulnérable, mais l'interprétation des scores reste difficile. L'évaluation de la douleur demande aux infirmières des connaissances et compétences élevées à même d'être mobilisées lors d'un processus complexe lié au raisonnement clinique. Le but de cette étude descriptive et observationnelle est de déterminer les indicateurs utilisés par les infirmières expertes des soins intensifs de pédiatrie lors de l'évaluation de la douleur chez le patient ventilé et non communicant, sous analgésie et sédation. Un échantillon de convenance de dix infirmières expertes travaillant dans une unité de soins intensifs pédiatriques d'un hôpital universitaire de Suisse romande a participé à cette étude. Les données ont été récoltées par l'enregistrement de la verbalisation du raisonnement clinique au lit du patient, complété par une observation non participante et un entretien semi-structuré. Le développement d'un cadre théorique constitué d'un modèle de raisonnement clinique expert et d'une modélisation du décodage de la douleur a permis de réaliser une analyse de contenu des enregistrements. Les résultats montrent une utilisation importante des indicateurs physiologiques, en lien avec la stabilité clinique du patient qui est un critère essentiel pour la prise de décision lors de la gestion de la douleur. La difficulté à discriminer l'agitation résultant de la douleur ou d'autres causes est également omniprésente. Les expertes anticipent et préviennent la survenue de la douleur en s'appuyant sur leurs connaissances et les situations de patient déjà rencontrées. Le contexte clinique influence de manière prépondérante le raisonnement clinique et les indicateurs utilisés lors de l'évaluation et la gestion de la douleur. Celle-ci doit être évaluée de manière combinée avec la stabilité clinique du patient et son niveau de sédation. De futures recherches sont nécessaires pour confirmer ces résultats réalisés avec un échantillon de petite taille et un devis observationnel.
Resumo:
The dopamine (DA) transporter (DAT) is a plasma membrane glycoprotein expressed in dopaminergic (DA-) cells that takes back DA into presynaptic neurons after its release. DAT dysfunction has been involved in different neuro-psychiatric disorders including Parkinson's disease (PD). On the other hand, numerous studies support that the glial cell line-derived neurotrophic factor (GDNF) has a protective effect on DA-cells. However, studies in rodents show that prolonged GDNF over-expression may cause a tyrosine hydroxylase (TH, the limiting enzyme in DA synthesis) decline. The evidence of TH down-regulation suggests that another player in DA handling, DAT, may also be regulated by prolonged GDNF over-expression, and the possibility that this effect is induced at GDNF expression levels lower than those inducing TH down-regulation. This issue was investigated here using intrastriatal injections of a tetracycline-inducible adeno-associated viral vector expressing human GDNF cDNA (AAV-tetON-GDNF) in rats, and doxycycline (DOX; 0.01, 0.03, 0.5 and 3mg/ml) in the drinking water during 5weeks. We found that 3mg/ml DOX promotes an increase in striatal GDNF expression of 12× basal GDNF levels and both DA uptake decrease and TH down-regulation in its native and Ser40 phosphorylated forms. However, 0.5mg/ml DOX promotes a GDNF expression increase of 3× basal GDNF levels with DA uptake decrease but not TH down-regulation. The use of western-blot under non-reducing conditions, co-immunoprecipitation and in situ proximity ligation assay revealed that the DA uptake decrease is associated with the formation of DAT dimers and an increase in DAT-α-synuclein interactions, without changes in total DAT levels or its compartmental distribution. In conclusion, at appropriate GDNF transduction levels, DA uptake is regulated through DAT protein-protein interactions without interfering with DA synthesis.
Resumo:
Introduction Selon les recommandations internationales, l'angioplastie primaire est le traitement de choix de l'infarctus transmural aigu du myocarde (STEMI). L'évidence de ce constat reste peu claire en ce qui concerne certaines sous-‐populations. C'est le cas, par exemple, des personnes d'âge avancé. La problématique du traitement de l'infarctus du myocarde chez le sujet âgé semble essentielle à une époque de vieillissement démographique mondial, et ce car le patient type présentant un STEMI évolue parallèlement à ce phénomène. L'objectif de la présente étude était d'observer la survie à long terme des octogénaires résidant en Suisse après traitement d'un infarctus de type STEMI selon les recommandations internationales. Méthodologie Inclusion rétrospective de tous les patients âgés de ≥ 80 ans victimes d'un STEMI entre janvier 2008 et novembre 2011. Informations démographiques et pathologiques récoltées à partir des archives et dossiers informatisés du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Critère d'évaluation principal : mortalité à 3 ans, toutes causes confondues. Données de mortalité obtenues par le dossier informatisé (si décès intra-‐hospitalier) ou par contact avec les autorités administratives de la Suisse romande. Critères d'évaluation secondaire : réussite de l'intervention et événements intra-‐hospitaliers (informations obtenues grâce au dossier informatisé). Ce\e recherche clinique a reçu l'aval de la Commission d'éthique cantonale vaudoise. Résultats 108 patients correspondaient à nos critères dans la période sélectionnée ; 5 ont été exclus car non domiciliés en Suisse. Collectif final (103 patients) âgé en moyenne de 84.3 ans. Une majorité de femmes (51.4%) et une plus faible proportion de tabagiques étaient les divergences par rapport à la population STEMI générale. À 3 ans, une mortalité supérieure à 32% fut enregistrée dont plus du tiers des décès survenant dans le premier mois suivant l'infarctus. Discussion et conclusion La mortalité objectivée chez l'octogénaire traité par angioplastie pour un STEMI est particulièrement élevée, inattendue et semble plus importante que celle d'un octogénaire non coronarien. Ce constat devra être confirmé par d'autres auteurs car les études concernant cette problématique sont encore rares.
Resumo:
UNLABELLED: Whole-genome sequencing (WGS) of 228 isolates was used to elucidate the origin and dynamics of a long-term outbreak of methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) sequence type 228 (ST228) SCCmec I that involved 1,600 patients in a tertiary care hospital between 2008 and 2012. Combining of the sequence data with detailed metadata on patient admission and movement confirmed that the outbreak was due to the transmission of a single clonal variant of ST228, rather than repeated introductions of this clone into the hospital. We note that this clone is significantly more frequently recovered from groin and rectal swabs than other clones (P < 0.0001) and is also significantly more transmissible between roommates (P < 0.01). Unrecognized MRSA carriers, together with movements of patients within the hospital, also seem to have played a major role. These atypical colonization and transmission dynamics can help explain how the outbreak was maintained over the long term. This "stealthy" asymptomatic colonization of the gut, combined with heightened transmissibility (potentially reflecting a role for environmental reservoirs), means the dynamics of this outbreak share some properties with enteric pathogens such as vancomycin-resistant enterococci or Clostridium difficile. IMPORTANCE: Using whole-genome sequencing, we showed that a large and prolonged outbreak of methicillin-resistant Staphylococcus aureus was due to the clonal spread of a specific strain with genetic elements adapted to the hospital environment. Unrecognized MRSA carriers, the movement of patients within the hospital, and the low detection with clinical specimens were also factors that played a role in this occurrence. The atypical colonization of the gut means the dynamics of this outbreak may share some properties with enteric pathogens.