140 resultados para Échantillon contrefait
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Le propos général de ce mémoire est de déterminer pourquoi un nouveau patient choisit de prendre rendez-vous dans un centre dentaire et d'évaluer son niveau de satisfaction. L'étude est basée sur un questionnaire distribué lors du premier rendez-vous des nouveaux patients. Il est constitué de trois sections (socio-démographie, critères de choix, satisfaction) et est complété par le patient en deux phases, les parties socio-démographiques et critères de choix avant le traitement par le dentiste et la partie satisfaction après le traitement. L'échantillon de patients provient de deux centres dentaires ayant les mêmes exigences en termes d'accueil et de qualité des soins, l'un étant situé dans le canton de Zurich et l'autre dans le canton de Fribourg. [...] [Extrait p. 4]
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Problématique. Les proches aidants jouent un rôle primordial de soutien auprès des personnes atteintes de schizophrénie. La symptomatologie et les perturbations du fonctionnement psychosocial des personnes atteintes de cette maladie peuvent entraîner un fardeau extrêmement élevé pour leur entourage. Les approches psycho-éducatives sont reconnues pour favoriser des stratégies de coping ayant comme impact d'atténuer la détresse des proches aidants et d'améliorer les relations interpersonnelles entre le proche aidant et la personne souffrant de schizophrénie. Buts: décrire et explorer les stratégies de coping chez les proches aidants de personnes atteintes de schizophrénie. Méthode: cette étude descriptive exploratoire a été menée auprès de 45 proches aidants, recrutés selon un échantillonnage de convenance. Ils ont rempli deux auto-questionnaires : (a) le questionnaire sociodémographique et (b) le Family Coping Questionnaire. Des statistiques descriptives de distributions et des analyses corrélationnelles bivariées ont été effectuées. Résultats: les résultats montrent que les stratégies de coping centrées sur le problème et les stratégies de coping centrées sur le maintien social sont plus utilisées que celles appartenant au coping centré sur l'émotion. Cependant, les stratégies de coping centré sur l'émotion sont encore souvent utilisées. Conclusion: malgré les limites de cette étude liées à la taille de l'échantillon, les résultats sont compatibles avec les études antérieures. Il semble important de poursuivre des recherches dans ce domaine pour mieux comprendre les associations entre les représentations de la maladie et les stratégies de coping. Il semble aussi crucial de développer, auprès des proches aidants, les interventions qui leur permettent une meilleure gestion des émotions.
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Contexte. Le diagnostic différentiel des syndromes lymphoprolifératifs est souvent difficile et nécessite l'intégration de données immunophénotypiques, morphologiques, génétiques et cytogénétiques. La leucémie lymphoïde chronique (LLC) et le lymphome du manteau (LM) sont tous deux des lymphoproliférations CD19 et CD5 positives qu'il est nécessaire de distinguer car le pronostic et le traitement diffèrent. Les analyses génétiques jouent un rôle majeur notamment par la présence de la translocation t(11 ;14) (q13 ;q32) et le réarrangement IgH/CCND1 permettant d'identifier la plupart des lymphomes du manteau. Malgré cela, certains cas atypiques restent difficilement classifiables. CD200 (OX-2), une glycoprotéine transmembranaire jouant un rôle dans l'immunité anti- tumorale pourrait être un marqueur immunophénotypique permettant de distinguer la LLC dans laquelle elle serait surexprimée, du lymphome du manteau dans lequel elle semble déficiente. D'autres syndromes lymphoprolifératifs (SLP) pourraient également bénéficier de ce marqueur. Objectifs. Le but de ce travail est de déterminer si l'analyse de l'expression du CD200 permet de distinguer le lymphome du manteau de la LLC mais également sa corrélation avec d'autres SLP. Méthodes. Analyse de données immunophénotypiques par cytométrie de flux à partir d'une base de données de 68 patients comprenant 44 LLC, 4 lymphomes du manteau, 10 lymphomes folliculaires, 7 lymphomes de la zone marginale, 2 lymphomes lymphoplasmocytaires et une leucémie à tricholeucocytes sur une période allant de novembre 2012 à septembre 2013. L'étude de rapports morphologiques en pathologie, génétique et cytogénétique ainsi qu'une recherche de littérature principalement dans Medline (Pubmed) complète ce travail. Résultats. Ce travail démontre que la coexpression des marqueurs CD19 et CD5 (généralement observée dans la LLC, d'un peu plus faible intensité dans le lymphome du manteau et de très faible intensité dans d'autres lymphomes) n'est pas suffisante pour les distinguer les uns des autres. La coexpression CD200/CD19 forte dans la LLC la distingue du lymphome du manteau avec l'exception de certains cas atypiques de lymphome du manteau. Le ratio CD19/CD200 / CD19/CD5 distingue tous les LLC des lymphomes du manteau mais pas dans tous les cas d'autres SLP, d'autres marqueurs de surface permettant la distinction (CD19/CD10 dans le cas des lymphomes folliculaires et CD19/IgM de surface exprimée avec une forte intensité pour les lymphomes lymphoplasmocytaires). Enfin, la coexpression CD19/CD23 ne permet pas de distinguer tous les cas de LLC de ceux du lymphome du manteau en raison de cas atypiques de LLC. Conclusion. Les observations décrites dans ce travail indiquent que l'addition du marqueur CD200 au panel classique des syndromes lymphoprolifératifs comprenant les marqueurs CD19, CD20, CD23, CD43, CD10, CD5, CD103, CD38 et l'IgM de surface, est utile au diagnostic des lymphomes/leucémies de faible degré de malignité. Toutefois cette analyse doit tenir compte également des divers ratios décrits dans ce travail pour en distinguer avec plus d'efficacité les différents sous-types et permettre d'apporter, avec les résultats de la morphologie, de la cytogénétique, des analyses moléculaires, du séquençage et du profil d'expression génique, les éléments essentiels à une approche diagnostique intégrative. Les résultats sont à considérer avec prudence vu le faible échantillon de patients (n=68).
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Il faut distinguer timing pubertaire objectif (TPO ; comparaison du timing pubertaire réel d'un sujet avec celui d'un groupe de référence) et timing pubertaire subjectif (TPS ; perception subjective par le sujet de son timing pubertaire par rapport à celui de ses pairs). Chez l'adolescente, la ménarche est couramment utilisée comme marqueur du TPO. La littérature s'intéressant aux variations physiologiques (normales) du timing pubertaire montre qu'un TPO précoce est corrélé chez les adolescentes avec de nombreux problèmes de santé (p.ex. dépression, abus de substances, comportements à risques, niveau d'études inférieur). Un TPO tardif chez l'adolescente serait quant à lui associé à une meilleure réussite scolaire. Les diverses hypothèses expliquant ces corrélations sont brièvement décrites dans notre travail. Certaines hypothèses impliquent des facteurs objectifs tels les changements du corps à la puberté, alors que d'autres privilégient des facteurs plus subjectifs, dans le registre de la perception de soi. A ce jour, la littérature ne s'est que très peu intéressée au TPS en soi. Une adolescente percevant son timing pubertaire comme précoce est-elle à risque même si sa puberté survient objectivement au même âge que la majorité de ses pairs ? L'objectif de ce travail est de rechercher d'éventuelles corrélations entre TPS et adoption de comportements à risque chez des adolescentes rapportant un TPO dans la moyenne. Nos données proviennent de l'enquête SMASH 2002, une étude par questionnaire auto-administré conduite parmi un échantillon de 7548 adolescentes et adolescents suisses âgés de 16-20 ans. Des 3658 adolescentes de l'échantillon initial, nous ne sélectionnons que les 1003 d'entre elles qui ont répondu à la question sur le TPS et qui ont rapporté un âge à la ménarche de 13 ans, soit la moyenne et la médiane de l'âge à la ménarche rapporté par les 3658 adolescentes de l'échantillon initial. Ces 1003 adolescentes sélectionnées sont considérées comme ayant un TPO dans la moyenne. Ces 1003 adolescentes sont séparées en 3 groupes en fonction de leur TPS (précoce/correspondant à la moyenne/tardif). A l'aide d'analyses bivariées et logistiques, nous comparons ces 3 groupes en termes d'adoption de comportements à risque dans le champ de la sexualité (précocité des rapports sexuels) et dans celui de la consommation de substances (tabac, cannabis, drogues dures). Nos résultats montrent principalement qu'une perception de précocité pubertaire est associée avec une précocité des premiers rapports sexuels et de l'usage de drogues dures. A l'inverse, les adolescentes percevant leur puberté comme tardive rapportent moins fréquemment des rapports sexuels avant 16 ans que les adolescentes percevant leur puberté comme dans la moyenne. Les implications cliniques sont les suivantes : face à une adolescente percevant sa puberté comme étant ou ayant été précoce, le praticien devrait investiguer l'existence de comportements à risque même si la puberté survient ou est survenue à un âge similaire à ce qui est retrouvé chez la majorité des pairs. En effet, notre étude suggère que même si cette adolescente se trompe en percevant sa puberté comme précoce, la probabilité de comportements à risque est augmentée dans le champ de la sexualité et de la consommation de substances. Nos résultats suggèrent aussi que l'association retrouvée dans la littérature entre précocité objective de la puberté et comportements à risque chez les adolescentes n'est pas uniquement médiée par les changements corporels pubertaires mais qu'un facteur psychologique tel que la perception subjective est également impliqué.
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Le glaucome est la seconde cause de cécité dans le monde après la cataracte et est caractérisé par la perte progressive de cellules ganglionnaires de la rétine allant vers la dégénérescence du nerf optique. On distingue deux formes de glaucome; le glaucome à angle fermé et le glaucome à angle ouvert. L'hérédité du glaucome est souvent sporadique, parfois autosomique dominante. Une pression intraoculaire de plus de 21 mmHg représente un facteur de risque important pour son développement. Actuellement, la mutation la plus fréquente, observée dans 5% des cas de glaucome héréditaire, est retrouvée dans le gène MYOC (trabecular meshwork inducible glucocorticoide response). À ce jour, les causes et mécanismes moléculaires sous-jacent ne sont que partiellement compris. Récemment, il a été démontré qu'une souris transgénique exprimant le gène Notch2 dans luvée, développait un glaucome. Pour cette raison, nous avons analysé le gène NOTCH2 chez l'homme afin de déterminer s'il était impliqué. NOTCH2 est composé de 34 exons sur le chromosome 1 et code une protéine transmembranaire essentielle à la prolifération, l'apoptose, la différenciation cellulaire et le destin cellulaires. L'expression du gène est localisée dans le segment antérieur de l'oeil, le segment externe du corps ciliaire et le trabéculum. Les fonctions principales de ces deux tissus sont la production et le drainage de l'humeur aqueuse. Pour mémoire, une perturbation du flux peut générer une augmentation de la pression intraoculaire. Le but de cette étude était de rechercher d'éventuelles mutations du gène NOTCH2 chez des patients souffrant de glaucome. 130 patients ont été vu à l'hôpital ophtalmique Jules- Gonin et un échantillon d'ADN a été récolté afin d'identifier l'origine moléculaire de leur pathologie. L'analyse moléculaire s'est fait étape par étape. Premièrement, j'ai séquencé l'exon 3 du gène MYOC. Deuxièment, la Chromatographie en phase liquide à haute performance a été utilisée pour l'analyse des 34 exons du gène NOTCH2. Troisièment, tous les exons présentant une courbe suspecte au chromatogramme ont été séquencés selon la méthode de Sanger. Dans la première partie de l'étude, j'ai analysé l'exon 3 du gène MYOC afin de déterminer les éventuels porteurs d'une mutation dominante. Aucune mutation pathogénique n'a été mis en évidence mais 4 patients sur les 130 étaient porteurs d'un variant connu et fréquent. Dans la deuxième partie de mon étude, j'ai analysé les 34 exons du gène NOTCH2, qui n'ont révélé aucune mutation. Bien que les méthodes utilisées dans cette étude montrent quelques limitations, il est peu probable que des mutations dans les régions codantes de NOTCH2 soient un facteur de risque important dans le glaucome primaire à angle ouvert.