61 resultados para Forster, E. M. (Edward Morgan), 1879-1970
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To update trends in childhood cancer mortality in Europe, we analysed mortality data derived from the World Health Organization for all childhood neoplasms, bone and kidney cancers, non-Hodgkin's lymphomas (NHL) and leukaemias, in 30 European countries up to 2007. Between 1990-1994 and 2005-2007, mortality from all neoplasms steadily declined in most European countries (from 5.2 to 3.5/100,000 boys and from 4.3 to 2.8/100,000 girls in the European Union, EU). In 2005-2007, however, mortality rates from childhood cancers were still higher in countries from Eastern (4.9/100,000 boys and 3.9/100,000 girls) and Southern (4.0/100,000 boys and 3.1/100,000 girls) Europe than in those from Western (3.1/100,000 boys and 2.5/100,000 girls) and Northern (3.2/100,000 boys and 2.5/100,000 girls) Europe. Similar temporal trends and geographic patterns were observed for leukaemias, with declines from 1.7 to 0.9/100,000 boys and from 1.3 to 0.7/100,000 girls between 1990-1994 and 2005-2007 in the EU. For kidney cancer and NHL mortality rates were low and have been declining in larger European countries over the last 15years. The pattern of trends was less clear for bone cancer, with no systematic downward trends at age 0-14, though some fall was evident at age 15-19. Thus, mortality from childhood cancer continued to decline over more recent years in most European countries. However, the mortality rates in Eastern - but also Southern - European countries in the mid 2000's were similar to those in the Western and Northern European ones in the early 1990's. Some further improvement in childhood cancer mortality is therefore achievable through more widespread and better adoption of currently available treatments.
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Ce travail s'intéresse aux modalités d'émergence et d'institutionnalisation d'un nouveau régime de création artistique, plus connu sous le nom de «Nouveau cinéma suisse ».Dans les années 1960-1970, l'arrivée du Nouveau cinéma suisse a bouleversé les manières de faire du cinéma en Suisse et a attiré l'attention sur le septième art helvétique. Comment une innovation artistique parvient-elle à s'imposer ? Comment un consensus autour d'une nouvelle forme artistique et de son mode de production émerge et se stabilise-t-il ? Quel rôle jouent les acteurs et les institutions dans ce processus ? Enfin, quelles sont les relations entre cette situation en devenir et les oeuvres créées dans ces conditions ? Au delà dé ces interrogations, c'est un questionnement théorique, épistémologique qui a motivé cette recherche. A l'image de la sociologie elle-même, l'analyse sociologique de l'art a été traversée, ces dernières années, pas de nombreux débats. Trop souvent, la réflexion s'appuie - ou trébuche -sur des dichotomies convenues :analyse interne /externe de l'art, déterminisme /indétermination des acteurs, reflet /autonomie des oeuvres. Quels sont les outils et les approches que propose la discipline pour analyser un tel objet, quels enseignements peut-on titrer de leur mise à l'épreuve sur un cas concret ? Quel est le défi lancé par le Nouveau cinéma suisse à la sociologie de l'art ?Mais commençons par le début car le point initial de cette longue entreprise était en réalité tout autre.
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PURPOSE: In Switzerland, nationwide large-scale radon surveys have been conducted since the early 1980s to establish the distribution of indoor radon concentrations (IRC). The aim of this work was to study the factors influencing IRC in Switzerland using univariate analyses that take into account biases caused by spatial irregularities of sampling. METHODS: About 212,000 IRC measurements carried out in more than 136,000 dwellings were available for this study. A probability map to assess risk of exceeding an IRC of 300 Bq/m(3) was produced using basic geostatistical techniques. Univariate analyses of IRC for different variables, namely the type of radon detector, various building characteristics such as foundation type, year of construction and building type, as well as the altitude, the average outdoor temperature during measurement and the lithology, were performed comparing 95% confidence intervals among classes of each variable. Furthermore, a map showing the spatial aggregation of the number of measurements was generated for each class of variable in order to assess biases due to spatially irregular sampling. RESULTS: IRC measurements carried out with electret detectors were 35% higher than measurements performed with track detectors. Regarding building characteristics, the IRC of apartments are significantly lower than individual houses. Furthermore, buildings with concrete foundations have the lowest IRC. A significant decrease in IRC was found in buildings constructed after 1900 and again after 1970. Moreover, IRC decreases at higher outdoor temperatures. There is also a tendency to have higher IRC with altitude. Regarding lithology, carbonate rock in the Jura Mountains produces significantly higher IRC, almost by a factor of 2, than carbonate rock in the Alps. Sedimentary rock and sediment produce the lowest IRC while carbonate rock from the Jura Mountains and igneous rock produce the highest IRC. Potential biases due to spatially unbalanced sampling of measurements were identified for several influencing factors. CONCLUSIONS: Significant associations were found between IRC and all variables under study. However, we showed that the spatial distribution of samples strongly affected the relevance of those associations. Therefore, future methods to estimate local radon hazards should take the multidimensionality of the process of IRC into account.
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The EORTC 22881-10882 trial in 5178 conservatively treated early breast cancer patients showed that a 16 Gy boost dose significantly improved local control, but increased the risk of breast fibrosis. To investigate predictors for the long-term risk of fibrosis, Cox regression models of the time to moderate or severe fibrosis were developed on a random set of 1797 patients with and 1827 patients without a boost, and validated in the remaining set. The median follow-up was 10.7 years. The risk of fibrosis significantly increased (P<0.01) with increasing maximum whole breast irradiation (WBI) dose and with concomitant chemotherapy, but was independent of age. In the boost arm, the risk further increased (P<0.01) if patients had post-operative breast oedema or haematoma, but it decreased (P<0.01) if WBI was given with >6 MV photons. The c-index was around 0.62. Nomograms with these factors are proposed to forecast the long-term risk of moderate or severe fibrosis.
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Histoire discursive du « cinéma-vérité ». Techniques, controverses, historiographie (1960-1970) retrace l'histoire du succès et de la disgrâce du label « cinéma vérité » en France qui, entre 1960 - date à laquelle Edgar Morin publie son essai programmatique « Pour un nouveau "cinéma vérité" » dans France Observateur - et 1964-65 - moment où la notion commence à perdre en popularité - sert de bannière à un mouvement cinématographique supposé renouveler les rapports entre cinéma et réalité. Une vingtaine de films - comme Chronique d'un été de Jean Rouch et Edgar Morin, Primary de Richard Leacock et Robert Drew, Les Inconnus de la terre ou Regard sur la folie de Mario Ruspoli, Hitler, connais pas de Bertrand Blier, Le Chemin de la mauvaise route de Jean Herman, Le Joli Mai de Chris Marker, La Punition de Jean Rouch ou Pour la Suite du monde de Michel Brault et Pierre Perrault - revendiquent cette étiquette ou y sont associés par la presse hexagonale qui y consacre des centaines d'articles. En effet, la sortie en salles de ces « films-vérité » provoque en France de virulentes controverses qui interrogent aussi bien l'éthique de ces projets où les personnes filmées sont supposées révéler une vérité intime face à la caméra, le statut artistique de ces réalisations, ou l'absence d'un engagement politique marqué des « cinéastes-vérité » devant les questions abordées par les protagonistes (par exemple la Guerre d'Algérie, la jeunesse française, la politique internationale). L'hypothèse à la base de cette recherche est que la production cinématographique qui se réclame du « cinéma-vérité » se caractérise par une étroite corrélation entre film et discours sur le film. D'une part car la première moitié de la décennie est marquée par de nombreuses rencontres entre les « cinéastes vérité », les critiques ou les constructeurs de caméras légères et de magnétophones synchrones ; rencontres qui contribuent à accentuer et à médiatiser les dissensions au sein du mouvement. D'autre part car la particularité de nombreux projets est d'inclure dans le film des séquences méta-discursives où les participants, les réalisateurs ou des experts débattent de la réussite du tournage. Ce travail montre que le succès du mouvement entre 1960 et 1964-65 ne se fait pas malgré une forte polémique, mais qu'au contraire, nombre de longs métrages intègrent la controverse en leur sein, interrogeant, sur un plan symbolique, l'abolition du filtre entre le film et son spectateur. Si les films qui s'inscrivent dans la mouvance du « cinéma vérité » octroient une large place à la confrontation, c'est parce que la « vérité » est pensée comme un processus dialectique, qui émerge dans une dynamique d'échanges (entre les réalisateurs de cette mouvance, entre les protagonistes, entre le film et son public). Les querelles internes ou publiques qui rythment ces quelques années font partie du dispositif « cinéma-vérité » et justifient de faire l'histoire de ce mouvement cinématographique par le biais des discours qu'il a suscité au sein de la cinéphilie française.