307 resultados para Comportement alimentaire maternel
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Les nombreuses demandes de consultation pour troubles du comportement alimentaire atypiques au sein d'une consultation de santé des adolescents ont incité une réflexion sur cette psychopathologie « nouvelle », ainsi qu'une proposition de prise en charge dans un groupe thérapeutique d'inspiration analytique. La question de la dépendance et de l'auto-renforcement de ces difficultés est aussi abordée, ainsi que l'aménagement nécessaire du cadre thérapeutique tant aux adolescents qu'au symptôme.
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La prévalence de l'obésité a considérablement augmentée ces dernières années et a un impact majeur sur la santé publique étant donné les diverses pathologies qui sont liées à ce trouble. Enjeu Diverses études ont montrées que les traitements actuels sont inefficaces à long terme. Une des raisons principales de cette inefficacité est l'importante prévalence de troubles alimentaires chez les patients obèses cherchant une perte de poids. Les personnes obèses atteintes de troubles du comportement alimentaire présentent des dysfonctions psychologiques plus fréquentes et plus sévères que les patients obèses sans troubles du comportement alimentaire. Des traitements spécifiques comprenant des supports psychologiques et la détection de dysfonctions psychologiques sont donc essentiels chez de tels patients afin d'améliorer les résultats de perte de poids à long terme. Article Jusqu'à aujourd'hui, aucune donnée n'était disponible concernant d'éventuels facteurs prédictifs pour l'identification de troubles psychologiques chez des patients souffrant de troubles du comportement alimentaire. Le but de notre étude est d'analyser les associations entre troubles du comportement alimentaire et dysfonction psychologique chez des patients obèses cherchant à perdre du poids et d'identifier des facteurs prédictifs permettant le développement de futurs outils diagnostiques. Notre étude a été menée à la consultation d'obésité du CHUV. Au final, 150 femmes tentant de perdre du poids ou de contrôler des compulsions alimentaires ont accepté de participer à notre étude. Différentes mesures anthropométriques et des informations sur leur histoire de poids et de régimes ont été récoltées. Les troubles du comportement alimentaire ainsi que le profil psychologique ont été évalués lors d'entretiens spécialisés à l'aide de divers questionnaires (BITE, EDI-2, BDI-II, IASTA-Y, RAS, Fear M and M). Conclusion Environ la moitié des patientes présentent des troubles du comportement alimentaire et 41% un haut degré de tels troubles. Environ 50% ont des symptômes modérés ou majeurs de dépression et 77% souffrent d'anxiété. Il n'y a pas de corrélation entre les marqueurs psychologiques et l'âge ou le BMI mais de fortes corrélations entre les marqueurs psychologiques et les divers composants du questionnaire BITE et la plupart des composants du questionnaire EDI-2. Ainsi, les femmes obèses cherchant à perdre du poids ont une grande prévalence de dysfonction psychologique. La prévalence et la sévérité des troubles du comportement alimentaire et des troubles psychologiques ne sont pas corrélées avec le degré et le type d'obésité mais la prévalence et la sévérité des troubles psychologiques augmentent avec le degré de troubles du comportement alimentaire. De plus, nos autres analyses ont montré que l'item Ineffectiveness de l'EDI-2 est la variable la plus liée au score psychologique.
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The coexistence of diabetes and eating disorder (ED) is more prevalent than we think; indeed it seems to occur in 10 to 20% of cases. Therefore ED deserve attention to be detected and treated in order to permit a decreased in morbidity and better outcomes in body weight loss. The association of type 2 diabetes and ED is frequently seen in younger, overweighed or obese patients suffering of at least one psychiatric co-morbidities and frequently in a difficult psychosocial setting. To succeed in ED treatment, a multidisciplinary and specialised team in eating disorder is requested, however these patients are highly fragile and complex and therapeutic failure has to be feared.
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Ce rapport s'inscrit dans le cadre du mandat conjoint "Système Sentinella : adiposité et troubles du comportement alimentaire chez les 2 à 20 ans" du système de surveillance Sentinella et de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le mandat a pour but général d'étudier la fréquence et l'aboutissement des consultations avec signalement d'adiposité (A) ou de troubles du comportement alimentaire (TCA) de patients âgés de 2 à 20 ans dans la patientèle des médecins de 1er recours participant en Suisse au système de veille Sentinella, d'identifier les besoins de ces derniers en matière de soutien et de formation, et enfin d'élaborer des recommandations à l'attention de l'OFSP et des médecins de famille, relatives à cette problématique.
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Cet article a pour but d'identifier et de mieux comprendre les liens entre les motivations des pratiquantes de sports de remise en forme, les troubles du comportement alimentaire (TCA) et les troubles psychologiques associés (i.e., insatisfaction corporelle, dépendance à l'exercice physique). Au total, 1270 pratiquantes ont répondu à un questionnaire et 40 ont participé à un entretien semi-directif. Les motivations de perte de poids et/ou modification de l'apparence corporelle sont en lien avec les TCA et l'insatisfaction corporelle. La dépendance à l'exercice physique n'est pas systématique chez les femmes avec TCA. Les pratiquantes de sports de remise en forme motivées uniquement par la perte de poids et/ou la modification de l'apparence sont plus à risques dans levdéveloppement des TCA. The aim of this study was to identify and to better understand links between females' motives in fitness sports, eating disorders (ED) and associated psychological disorders (i.e. body dissatisfaction, exercise dependence). In all, 1270 women were asked by questionnaire and 40 by semi-structured interview. Weight loss/body appearance change motives are related to ED and body dissatisfaction. Exercise dependence are not systematic in women with ED. Fitness sports are at risk in the development of ED for women motivated only by weight loss/body appearance change motives
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L'énergie requise pour assurer un fonctionnement cérébral adéquat est considérable, et la synthèse et l'acheminement des nutriments sont largement tributaires de l'apport alimentaire. A l'inverse, le cerveau est nécessaire à la régulation de la prise de nourriture, soulignant son Interdépendance avec la nutrition. Bien que plus résistant à un apport calorique réduit que la majorité des autres organes, il peut souffrir de carences diverses, et également en être la cause. Cet article discute les mécanismes impliqués dans la régulation de la prise d'aliments, au travers d'exemples tels que les troubles du comportement alimentaire. Les carences vitaminiques et les régimes amaigrissants sont discutés à la lumière des conséquences neurologiques qu'ils entraînent.
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The thesis at hand is concerned with the spatio-temporal brain mechanisms of visual food perception as investigated by electrical neuroimaging. Due to the increasing prevalence of obesity and its associated challenges for public health care, there is a need to better understand behavioral and brain processes underlying food perception and food-based decision-making. The first study (Study A) of this thesis was concerned with the role of repeated exposure to visual food cues. In our everyday lives we constantly and repeatedly encounter food and these exposures influence our food choices and preferences. In Study A, we therefore applied electrical neuroimaging analyses of visual evoked potentials to investigate the spatio-temporal brain dynamics linked to the repeated viewing of high- and low-energy food cues (published manuscript: "The role of energetic value in dynamic brain response adaptation during repeated food image viewing" (Lietti et al., 2012)). In this study, we found that repetitions differentially affect behavioral and brain mechanisms when high-energy, as opposed to low-energy foods and non-food control objects, were viewed. The representation of high-energy food remained invariant between initial and repeated exposures indicating that the sight of high-energy dense food induces less behavioral and neural adaptation than the sight of low-energy food and non-food control objects. We discuss this finding in the context of the higher salience (due to greater motivation and higher reward or hedonic valuation) of energy- dense food that likely generates a more mnemonically stable representation. In turn, this more invariant representation of energy-dense food is supposed to (partially) explain why these foods are over-consumed despite of detrimental health consequences. In Study Β we investigated food responsiveness in patients who had undergone Roux-en-Y gastric bypass surgery to overcome excessive obesity. This type of gastric bypass surgery is not only known to alter food appreciation, but also the secretion patterns of adipokines and gut peptides. Study Β aimed at a comprehensive and interdisciplinary investigation of differences along the gut-brain axis in bypass-operated patients as opposed to weight-matched non-operated controls. On the one hand, the spatio-temporal brain dynamics to the visual perception of high- vs. low-energy foods under differing states of motivation towards food intake (i.e. pre- and post-prandial) were assessed and compared between groups. On the other hand, peripheral gut hormone measures were taken in pre- and post-prandial nutrition state and compared between groups. In order to evaluate alterations in the responsiveness along the gut-brain-axis related to gastric bypass surgery, correlations between both measures were compared between both participant groups. The results revealed that Roux-en- Y gastric bypass surgery alters the spatio-temporal brain dynamics to the perception of high- and low-energy food cues, as well as the responsiveness along the gut-brain-axis. The potential role of these response alterations is discussed in relation to previously observed changes in physiological factors and food intake behavior post-Roux-en-Y gastric bypass surgery. By doing so, we highlight potential behavioral, neural and endocrine (i.e. gut hormone) targets for the future development of intervention strategies for deviant eating behavior and obesity. Together, the studies showed that the visual representation of foods in the brain is plastic and that modulations in neural activity are already noted at early stages of visual processing. Different factors of influence such as a repeated exposure, Roux-en-Y gastric bypass surgery, motivation (nutrition state), as well as the energy density of the visually perceived food were identified. En raison de la prévalence croissante de l'obésité et du défi que cela représente en matière de santé publique, une meilleure compréhension des processus comportementaux et cérébraux liés à la nourriture sont nécessaires. En particulier, cette thèse se concentre sur l'investigation des mécanismes cérébraux spatio-temporels liés à la perception visuelle de la nourriture. Nous sommes quotidiennement et répétitivement exposés à des images de nourriture. Ces expositions répétées influencent nos choix, ainsi que nos préférences alimentaires. La première étude (Study A) de cette thèse investigue donc l'impact de ces exposition répétée à des stimuli visuels de nourriture. En particulier, nous avons comparé la dynamique spatio-temporelle de l'activité cérébrale induite par une exposition répétée à des images de nourriture de haute densité et de basse densité énergétique. (Manuscrit publié: "The role of energetic value in dynamic brain response adaptation during repeated food image viewing" (Lietti et al., 2012)). Dans cette étude, nous avons pu constater qu'une exposition répétée à des images représentant de la nourriture de haute densité énergétique, par opposition à de la nourriture de basse densité énergétique, affecte les mécanismes comportementaux et cérébraux de manière différente. En particulier, la représentation neurale des images de nourriture de haute densité énergétique est similaire lors de l'exposition initiale que lors de l'exposition répétée. Ceci indique que la perception d'images de nourriture de haute densité énergétique induit des adaptations comportementales et neurales de moindre ampleur par rapport à la perception d'images de nourriture de basse densité énergétique ou à la perception d'une « catégorie contrôle » d'objets qui ne sont pas de la nourriture. Notre discussion est orientée sur les notions prépondérantes de récompense et de motivation qui sont associées à la nourriture de haute densité énergétique. Nous suggérons que la nourriture de haute densité énergétique génère une représentation mémorielle plus stable et que ce mécanisme pourrait (partiellement) être sous-jacent au fait que la nourriture de haute densité énergétique soit préférentiellement consommée. Dans la deuxième étude (Study Β) menée au cours de cette thèse, nous nous sommes intéressés aux mécanismes de perception de la nourriture chez des patients ayant subi un bypass gastrique Roux- en-Y, afin de réussir à perdre du poids et améliorer leur santé. Ce type de chirurgie est connu pour altérer la perception de la nourriture et le comportement alimentaire, mais également la sécrétion d'adipokines et de peptides gastriques. Dans une approche interdisciplinaire et globale, cette deuxième étude investigue donc les différences entre les patients opérés et des individus « contrôles » de poids similaire au niveau des interactions entre leur activité cérébrale et les mesures de leurs hormones gastriques. D'un côté, nous avons investigué la dynamique spatio-temporelle cérébrale de la perception visuelle de nourriture de haute et de basse densité énergétique dans deux états physiologiques différent (pre- et post-prandial). Et de l'autre, nous avons également investigué les mesures physiologiques des hormones gastriques. Ensuite, afin d'évaluer les altérations liées à l'intervention chirurgicale au niveau des interactions entre la réponse cérébrale et la sécrétion d'hormone, des corrélations entre ces deux mesures ont été comparées entre les deux groupes. Les résultats révèlent que l'intervention chirurgicale du bypass gastrique Roux-en-Y altère la dynamique spatio-temporelle de la perception visuelle de la nourriture de haute et de basse densité énergétique, ainsi que les interactions entre cette dernière et les mesures périphériques des hormones gastriques. Nous discutons le rôle potentiel de ces altérations en relation avec les modulations des facteurs physiologiques et les changements du comportement alimentaire préalablement déjà démontrés. De cette manière, nous identifions des cibles potentielles pour le développement de stratégies d'intervention future, au niveau comportemental, cérébral et endocrinien (hormones gastriques) en ce qui concerne les déviances du comportement alimentaire, dont l'obésité. Nos deux études réunies démontrent que la représentation visuelle de la nourriture dans le cerveau est plastique et que des modulations de l'activité neurale apparaissent déjà à un stade très précoce des mécanismes de perception visuelle. Différents facteurs d'influence comme une exposition repetee, le bypass gastrique Roux-en-Y, la motivation (état nutritionnel), ainsi que la densité énergétique de la nourriture qui est perçue ont pu être identifiés.
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Rapport de synthèse: Les rendez-vous manqués représentent un problème important, tant du point de vue de la santé des patients que du point de vue économique. Pourtant peu d'études se sont penchées sur le sujet, particulièrement dans une population d'adolescents. Les buts de cette étude étaient de caractériser les adolescents qui sont à risque de manquer ou d'annuler leurs rendez-vous dans une clinique ambulatoire de santé pour adolescents, de comparer les taux des rendez-vous manqués et annulés entre les différents intervenants et d'estimer l'efficacité d'une politique de taxation des rendez-vous manqués non excusés. Finalement, un modèle multi-niveau markovien a été utilisé afin de prédire le risque de manquer un rendez-vous. Ce modèle tient compte du passé de l'adolescent en matière de rendez-vous manqués et d'autres covariables et permet de grouper les individus ayant un comportement semblable. On peut ensuite prédire pour chaque groupe le risque de manquer ou annuler et les covariables influençant significativement ce risque. Entre 1999 et 2006, 32816 rendez-vous fixés pour 3577 patients âgés de 12 à 20 ans ont été analysés. Le taux de rendez-vous manqués était de 11.8%, alors que 10.9% avaient été annulés. Soixante pour cent des patients n'ont pas manqué un seul de leur rendezvous et 14% en ont manqué plus de 25%. Nous avons pu mettre en évidence plusieurs variables associées de manière statistiquement significative avec les taux de rendez-vous manqués et d'annulations (genre, âge, heure, jour de la semaine, intervenant thérapeutique). Le comportement des filles peut être catégorisé en 2 groupes. Le premier groupe inclut les diagnostiques psychiatriques et de trouble du comportement alimentaire, le risque de manquer dans ce groupe étant faible et associé au fait d'avoir précédemment manqué un rendez-vous et au délai du rendez-vous. Les autres diagnostiques chez les filles sont associés à un second groupe qui montre un risque plus élevé de manquer un rendez-vous et qui est associé à l'intervenant, au fait d'avoir précédemment manqué ou annulé le dernier rendez-vous et au délai du rendez-vous. Les garçons ont tous globalement un comportement similaire concernant les rendez-vous manqués. Le diagnostic au sein de ce groupe influence le risque de manquer, tout comme le fait d'avoir précédemment manqué ou annulé un rendez-vous, le délai du rendez-vous et l'âge du patient. L'introduction de la politique de taxation des rendez-vous non excusés n'a pas montré de différence significative des tàux de rendez-vous manqués, cependant cette mesure a permis une augmentation du taux d'annulations. En conclusion, les taux de présence des adolescents à leurs rendez-vous sont dépendants de facteurs divers. Et, même si les adolescents sont une population à risque concernant les rendez-vous manqués, la majorité d'entre eux ne manquent aucun de leurs rendez-vous, ceci étant vrai pour les deux sexes. Etudier les rendez-vous manqués et les adolescents qui sont à risque de rater leur rendez-vous est un pas nécessaire vers le contrôle de ce phénomène. Par ailleurs, les moyens de contrôle concernant les rendez-vous manqués devraient cibler les patients ayant déjà manqué un rendez-vous. La taxation des rendez-vous manqués permet d'augmenter les rendez-vous annulés, ce qui a l'avantage de permettre de fixer un nouveau rendez-vous et, de ce fait, d'améliorer la continuité des soins.
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L'adolescence est une période de grands changements et de ce fait potentiellement de grande vulnérabilité. Ainsi, les bouleversements physiques et psychiques induits par les processus pubertaires sont un terrain propice à l'émergence d'un trouble des conduites alimentaires (TCA). La thérapie familiale selon Maudsley, ou family based treatment (FBT), a émergé en parallèle aux avancées neurobiologiques, qui confirment une origine multifactorielle des troubles du comportement alimentaire. Cette thérapie replace les parents au centre de la prise en charge des adolescents souffrant d'un TCA avec comme grand atout, une approche basée sur l'évidence scientifique. Adolescence is a time of great change and therefore, potentially of great vulnerability. Thus, physical and psychological changes induced by pubertal processes are fertile ground for the emergence of an eating disorder (ED). Family therapy according to Maudsley or "family based treatment" (FBT) has emerged in parallel with neurobiological advances confirming a multifactorial origin of eating disorders. This therapy places parents at the centre of care for adolescents with EDs. Its great asset is the evidence-based approach underpinning the therapy.
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La chirurgie bariatrique est le seul traitement qui permette une perte pondérale significative sur le long terme mais le succès d'une telle intervention repose avant tout dans une sélection et une préparation attentive du patient. Une bonne connaissance des implications de l'opération permet de favoriser un changement de comportement alimentaire et par là aussi de diminuer les complications et les désagréments alimentaires. L'éducation du patient n'a de sens que si elle s'inscrit dans une prise en charge pluridisciplinaire, comprenant également un suivi diététique, planifié sur le long terme. La mastication, la vitesse d'ingestion des aliments, le fait de renoncer aux boissons gazeuses et de devoir boire régulièrement entre les repas, sont les éléments les plus difficiles à mettre en place pour le patient. Bariatric surgery is the only treatment inducing effective weight loss on the long term. The success of such an intervention is possible by carefully selecting and educating the candidates. Good understanding of the bariatric surgery implications allows the patients to modify their eating habits and thus decrease complications and food intolerance. Therefore patient education requires a multidisciplinary approach which implies the follow-up of a dietician on the long term. Mastication, speed of food ingestion, avoidance of carbonated beverages as well as the obligation to drink at frequent and regular intervals are the most difficult aspects to be taught to the patients
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Rapport de synthèseCette recherche s'intéresse à investiguer d'une part si les résidents en Suisse entre 15 et 24 ans suivent les recommandations nutritionnelles actuelles et d'autre part, s'il y a des différences entre ceux en surpoids et ceux en poids normal. Les données sont tirées de l'Enquête Suisse sur la Santé ESS 2007. Pour notre étude, seules les 1813 personnes âgées entre 15 et 24 ans ont été sélectionnées.Dans une première analyse bivariée, l'adhérence aux recommandations alimentaires a été comparée entre hommes et femmes. Les quantités proposées par le questionnaire ESS sont: 1 à 2 portions de fruits, 3 portions de légumes et 3 portions de produits laitiers par jour, ainsi qu'un maximum de 5 portions de viande et au moins une portion de poisson par semaine. Ces quantités sont en accord avec les recommandations de la Société Suisse de Nutrition.L'adhérence aux recommandations alimentaires est plutôt basse quelque soit le genre, en particulier pour les légumes et les produits laitiers. Les femmes ont tendance à manger les quantités recommandées de fruits, légumes et viande, tandis que les hommes ont tendance à manger la quantité recommandée de produits laitiers. Pour le poisson aucune différence n'a été observée entre personnes du sexe opposé.Ensuite, les personnes en surpoids ont été comparées dans une analyse bivariée aux personnes en poids normal, en fonction du sexe. Plusieurs facteurs ont été considérés: participation à une activité physique avec essoufflement pendant au mois 20 minutes et au moins 4 jours par semaine, attitude envers leur poids corporel (satisfaction avec le poids, désir de perdre du poids et régime suivi pour perdre du poids), consommation d'alcool, de cigarettes et présence d'un état dépressif majeur. Finalement, des facteurs potentiellement confondants (âge, nationalité et lieu de domicile) ont été inclus dans une analyse multivariée.Concernant l'adhérence aux recommandations alimentaires, la seule différence significative est une consommation de légumes plus basse chez les femmes en surpoids. Seulement 4.2% des femmes en surpoids mangent 3 portions de légumes ou plus par jour comparé à 18.1% des femmes avec un poids normal. La consommation de produits laitiers est très basse dans tous les groupes, seulement environ 10% des répondants mangent les 3 portions recommandées de produits laitiers.Pour le niveau d'activité physique, aucune différence significative n'a été observée. L'analyse bivariée montre que les femmes en surpoids mangent moins de légumes, sont moins satisfaites de leur corps et ont plus souvent suivi un régime pour perdre du poids. Cependant elles ne souhaitent pas plus souvent perdre du poids en comparaison des femmes en poids normal. Les hommes en surpoids sont moins satisfaits de leur corps, désirent plus souvent perdre du poids, mais n'ont pas plus souvent suivi un régime que les hommes ayant un poids normal.Ces résultats montrent qu'il est difficile de suivre les recommandations alimentaires pour les 15-24 ans. Une recherche plus approfondie est nécessaire afin de déterminer comment ces recommandations pourraient être mieux adaptées à la vie quotidienne des jeunes. La faible consommation de produits laitiers est préoccupante, vu que la période entre l'adolescence et l'âge adulte est un moment crucial pour le développement de la densité osseuse. De nouvelles stratégies doivent être trouvées pour améliorer la consommation de produits laitiers chez les jeunes. Comme le comportement alimentaire et l'attitude envers le poids corporel diffèrent beaucoup selon le sexe, les programmes de prévention de surpoids devraient cibler les jeunes spécifiquement par sexe.
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Les résultats des enquêtes HBSC et SMASH donnent une image contrastée de la situation. Du côté des informations préoccupantes, on notera une relative péjoration de la santé mentale des adolescents. Ainsi, au cours des dernières années, nous ne sommes pas parvenus à infléchir la courbe ascendante de consommation de substances psychoactives. Les troubles du comportement alimentaire, tout comme certaines conduites déviantes, sont en augmentation. Les taux d'adolescents rapportant une humeur dépressive, du stress et les taux de conduites suicidaires sont stables...