2 resultados para Théorie de la création


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En 1871, Edward Tylor rejeta fermement les récits de son temps qui niaient l'existence de croyances religieuses chez certains peuples alors considérés comme sauvages. C'était le cas, tout particulièrement, de l'explorateur victorien Samuel Baker, dont l'autorité ethnographique fut mise en cause à travers la citation de quelques voyageurs étrangers, dont deux français, qui avaient également observé les peuples nilotiques. Contrairement à d'autres sources de Primitive Culture, la qualité de ces ethnographies oubliées était, hélas, tout à fait médiocre ; mais elles permirent à Tylor de faire l'une des affirmations les plus décisives de son œuvre, celle de l'universalité de l'animisme. Ce passage capital - concernant des peuples qui deviendront célèbres dans l'histoire de l'anthropologie, à commencer par les Nuer - recèle par ailleurs une dimension additionnelle. Tylor voulait élargir à tout être spirituel les critères d'identification d'une religion, sauf que les ethnographes du Nil Blanc suggéraient que ces rudes populations croyaient bel et bien en un être suprême. Le dossier du monothéisme était comme anticipé par la force de ces données ; mais il ne faut pas y voir une contradiction de la part de Tylor. Au contraire, cette dialectique imprévue entre l'ethnographie et la théorie permet de mieux saisir la portée du concept d'animisme dont il fut le créateur.

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Ce texte présente une partie des résultats d’une recherche dont le terrain est constitué par trois localités – une ville (Guimarães), un village (Vizela) et un bourg (Santa Eulália). Notre étude porte sur les représentations de l’espace, que l’on considère comme partie des composantes culturelles qui intègrent les processus de constitution des identités collectives. Les configurations spatiales qui correspondent aux représentations de chaque communauté sont présentes dans les processus de négociation spatial que les trois localités établissent entre elles, en vue de la constitution d’un espace d’ensemble compatible. L’identité de chacune dépend donc de la forme que prend l’espace régional qui comprend les trois localités étudiées. L’étude de cas (Vizela) démontre, dans une situation de transformation du territoire, qu’une double contrainte, organisée par l’inclusion et l’exclusion, conduit à la projection d’un nouvel espace - d’inclusion spatiale, sociale et symbolique - qui constitue une nouvelle réponse à l’imbrication des espaces organisés par différentes villes. Le refus d’une inclusion régionale conduit à la création/revendication d’un nouveau découpage spatial, défini à une échelle plus restreinte, et ce processus se transforme en un point de fixation identitaire.