2 resultados para superstition

em Instituto Politécnico do Porto, Portugal


Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

«Le souper» constitue le XIIème chapitre du roman de Voltaire, Zadig – Le monde comme il va (1747). On y trouve plusieurs aspects qui font le charme des contes de l’époque, tels que la fantaisie, l’imagination, le voyage, la couleur locale, l’humour, la satire… Le héros, Zadig, se mouvemente dans un cadre exotique (l’Arabie), il vit des situations bizarres, comiques et parodiques. Mais Voltaire ne veut pas tout simplement amuser le lecteur, il a une thèse à défendre, par conséquent il invite le lecteur à lire dans les entre-lignes. Voltaire essaie de montrer satiriquement que l’homme croit dominer les événements, mais en effet, il n’est qu’un jouet des forces qui le dépassent. Zadig est toujours dans la quête du bonheur qui semble impossible: quand il croit que finalement il est heureux, la destinée lui tend un piège. Dans «Le souper», Voltaire continue à exposer ses philosophies et c’est pourquoi il choisit le banquet qui est très propre à la confrontation d’idées. Il y rassemble plusieurs hommes de différentes nationalités et cultures et qui ont une grande diversité de points de vue, en ce qui concerne les superstitions et les préjugés. La discussion devient animée et anecdotique et elle sert à illustrer la thèse de Voltaire, selon laquelle l’homme est médiocre et ignorant, le fanatisme est dangereux et mène à la violence, et le hasard joue un rôle primordial dans notre vie. Dans «Le souper», chaque convive tente d’imposer ses convictions, en méprisant celles des autres, ce qui donne une image accablante de la condition humaine. Cependant, Zadig, en faisant usage de sa raison et de son esprit critique, réussit à réconcilier tout le monde, et quand il semble que «tout va bien dans le meilleur des mondes», il lui arrive une catastrophe: on veut brûler Zadig à petit feu, car il venait de détruire une ancienne tradition- «le bûcher du veuvage», ce qui illustre et justifie le scepticisme de Voltaire par rapport à la Providence.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Mauthner esteemed language as a philosophical inquiry. He measured the philosophical entailments between language and reality and the consequent knowledge produced by such entailments. He questioned language’s aptitude to express and represent reality and, according to him, language is a critical source of knowledge and an unfaithful representation of reality, because there is a gap between language and reality, i.e. language distorts perception and engenders false and fictitious assumptions about reality. Language fosters superstition, creates gods and idols and exerts a dominating power over the intellect. Mauthner pointed out a critique of language based on metaphors, which would serve to address and clarify the deformation of reality. Wittgenstein, unlike himself suggested, was inspired by Mauthner. Both showed interest toward the critical analysis of language and there are many conceptual similarities between their language’s conceptions (e.g. concerning the use of metaphors to understand language). Therefore, this paper seeks a) to emphasize Mauthner’s metaphors on language as an accurate interpretation regarding the philosophical entailments between language and reality, and b) to demonstrate the epistemological legacy of Mauthner’s critique of language to Wittgenstein’s philosophy of language.