2 resultados para Witsius, Herman, 1636-1708.

em Instituto Politécnico do Porto, Portugal


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The aim of my research is to answer the question: How is Portugal seen by non-Portuguese fictionists? The main reason why I chose this research line is the following: Portuguese essayists like Eduardo Lourenço and José Gil (2005) focus their attention on the image or representation of Portugal as conceived by the Portuguese; indeed there is a tendency in Portuguese cultural studies (and, to a certain extent, also in Portuguese philosophical studies) to focus on studying the so-called ‗portugalidade‘ (portugueseness), i.e., the essence of being Portuguese. In my view, the problem with the studies I have been referring to is that everything is self-referential, and if ‗portugueseness‘ is an issue, then it might be useful, when dealing with it, to separate subject from object of observation. That is the reason why we, in the CEI (Centro de Estudos Interculturais), decided to start this research line, which is an inversion in the current tendency of the studies about ‗portugueseness‘: instead of studying the image or representation of Portugal by the Portuguese, my task is to study the image or representation of Portugal by the non-Portuguese, in this case, in non-Portuguese fiction. For the present paper I selected three writers of the 20th century: the German Hermann Hesse and the North-Americans Philip Roth and Paul Auster

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La tragi-comédie de Corneille, «Le Cid» (1636-7), est davantage une pièce d‘amour qui illustre bien la condition de la femme au XVIIème siècle. Le triangle amoureux constitué par l‘Infante, Chimène et Rodrigue est l‘un des fondements de la pièce. Cependant, comme les personnages sont insérés dans un système féodal basé sur une idéologie aristocratique, l‘amour ne se présente pas comme une jouissance paisible. De cette façon, il y a une lutte acharnée entre l‘amour, le devoir et l‘honneur, ce qui est frappant au niveau lexical. Les personnages les plus jeunes utilisent beaucoup de mots associés au thème de l‘amour et qui ont le radical amour-, tandis que les plus âgés emploient très souvent des mots qui appartiennent au champ lexical de l‘honneur et de la gloire. Selon D. Diègue, l‘honneur a plus de puissance que l‘amour, et il trouve que l‘homme qui s‘endort dans l‘amour oublie ses devoirs. Pour l‘Infante, Chimène et Rodrigue, l‘amour est lié à la souffrance. L‘Infante souffre, mais elle se conforme, parce qu‘étant donné qu‘elle est fille de roi, elle ne peut pas aimer Rodrigue qui appartient à un rang inférieur. Chimène est le revers de l‘Infante, c‘est une femme rebelle qui veut mouler sa destinée. Cependant, tout au long de la pièce, l‘héroïne est assujettie à une force mâle: si parfois l‘amour entre elle et Rodrigue ressemble à l‘amour courtois du Moyen âge quand il se met à la disposition de sa maîtresse et la place au-dessus de lui, la plupart du temps il met la passion en dessous de l‘honneur, parce que c‘est un homme et descend d‘une famille de guerriers vaillants. Selon le code chevaleresque dans lequel il est inséré la femme est inférieure à l‘homme. À la fin de la pièce, il y a une victoire de l‘amour sur l‘honneur et le devoir : Chimène abdique de son honneur en pardonnant et en prenant pour mari l‘assassin de son père. Le monde de l‘élément masculin triomphe et elle devient le prix de la victoire de Rodrigue. Mais si son statut de femme l‘empêche de sortir victorieuse, elle ne se conforme pas et dans sa dernière tirade elle met en question la justice et défie la société féodale.