2 resultados para Cena em fragmentos

em Instituto Politécnico do Porto, Portugal


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A leitura da obra de Paul Auster, desde os primeiros poemas e ensaios até à mais recente ficção, revela uma constante reflexão metalinguística e metaficcional sobre o trabalho da escrita. Auster equaciona o problema da escrita enquanto acto, permitindo ao leitor acompanhar e participar desse processo de construção. A narrativa e a linguagem intelectualizam-se, tornam-se conscientes, o que possibilita uma aproximação privilegiada ao ensino da tradução de textos literários através da própria literatura. The Invention of Solitude é como uma arte poética inspirada na experiência efectiva do sujeito, enquanto escritor e tradutor. Podemos considerá-lo um romance-manifesto em duas partes (Portrait of an Invisible Man e The Book of Memory), com especial incidência na exploração analítica da cena da escrita, utilizando a personagem-escritor e suas vivências como cobaia neste processo de auto e heteroconhecimento. A partir da análise aplicada de The Invention of Solitude, este artigo irá remeter também para os ensaios de Ernest Gellner sobre Wittgenstein em Language and Solitude, entre outros escritores que se debruçaram igualmente sobre questões ligadas à tradução literária, como Dryden, Goethe, Nietzsche, Benjamin, Ortega y Gasset e Octávio Paz.

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Dans Fin de partie, Beckett se révèle de nouveau un maître du théâtre de l’âme, mais d’une façon pas du tout conventionnelle. On doit classer cette pièce dans l’antithéâtre parce qu’elle manque d’intrigue, il n’y a que de situations cycliques toujours répétées, le temps ne veut pas passer, c’est plutôt un moment éternel, les personnages manquent de consistance et d’individualité : ils sont davantage des incarnations d’attitudes humaines, et ils parlent un langage décousu, un bourdonnement dépourvu de sens. Bien que tous ces aspects contribuent à l’ambiguïté de la pièce, rien n’y est laissé au hasard : tout sert à communiquer l’incommunicable. La scène se passe dans un lieu clos, avec une lumière crépusculaire qui suggère la fin du jour. Les personnages et les objets se trouvent dans des poubelles (Nagg et Nell) ou couverts par des draps : peu à peu, les objets et les personnages se dévoilent d’une façon fragmentée. C’est Clov qui nous dit qu’il s’agit de la fin de quelque chose, mais déjà le décor, la lumière, la déchéance physique des personnages et les dialogues à peine esquissés suggèrent un stage final qui n’en finit plus, qui devient un moment éternel, car la mort, elle non plus, ne se présente pas comme une solution pour le problème de notre existence absurde. Et nous voilà de nouveau face à face avec l’absurdité de la condition humaine, où l’homme se sent privé de toute certitude et incapable de découvrir un sens à son existence. Le tragique de la condition humaine, et le désir de lui mettre fin est le fil conducteur de Fin de partie. Les personnages montrent tout au long de la pièce que la condition humaine est intolérable et qu’ils sont écrasés par la routine et l’ennui. Ils se sentent perdus et abandonnés par un dieu quiconque, un monstre qui a créé la nature humaine. La vie est une pile de moments infernaux ; tout le monde est dans l’attente de quelqu’un ou d’un événement qui puisse changer son cours. Mais rien ne change, les personnages sont trop passifs – Clov se prépare pour son voyage, cependant, au lieu de partir, il reste là, immobile, jusqu’à la fin. Mais c’est juste pour ce danger que Beckett veut nous alerter : si nous ne faisons pas usage de notre liberté en nous recréant par une succession de choix, nous serons damnés, c’est-à-dire, condamnés à vivre dans le désespoir, le néant, l’absurde – la vie sera toujours un infini recommencement de rien.