5 resultados para valeurs patrimoniales
em ReCiL - Repositório Científico Lusófona - Grupo Lusófona, Portugal
Resumo:
La muséographie occidentale classique est remise en cause parce qu’elle n’est pas adaptée aux réalités africaines. Les musées africains se trouvent en déphasage avec leur public parce qu’ils sont trop accrochés à un passé sans rapport avec les réalités et les problèmes quotidiens comme la famine, la sécheresse, la pauvreté, l’éducation, la santé, etc.. Aussi les populations habituées à vivre et à ressentir leur culture ne fréquentent pas les musées en Afrique parce qu’elles pensent que ceux-ci ont "sclérosé" leur culture, "chloroformé" certaines de leurs valeurs patrimoniales. Face aux problèmes rencontrés par les musées en Afrique, nous assistons à l’émergence de nouveaux types de musées. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet de construction de musées communautaires au Burkina Faso.
Resumo:
L’écomusée aura vécu ses heures de gloire, partagé entre le scepticisme et l’adhésion inconditionnelle. Point de rencontre et synthèse des musées de pays, de la vague participative issue des mouvements de socialisation dans le monde, de l’éveil d’un sentiment de nostalgie et de précarité face aux patrimoines et aux identités mises à mal pendant le second conflit mondial, le questionnement et le rejet de valeurs jusque là considérées comme les refuges sûrs de la stabilité, par la continuité, des sociétés, l’avènement de l’écomusée représente à la fois un phénomène de prise de conscience de la globalité des rapports humains entretenue avec leurs environnements respectifs, aussi de rupture en introduisant, dans les meilleurs cas, la dimension critique de questionnement et de refus s’adressant aux systèmes et aux mentalités paralysantes qu’ils entretiennent pour en assurer le maintiens.
Resumo:
Les concepts, les notions, les langages qui en découlent, sont intimement lies aux systèmes et aux contextes qui alimentent la forme et la vie du musée. Depuis que la question se pose, où va la muséologie qui a emprunté la voie du changement dans les années 70, 80 et 90, une réflexion sur les principaux vecteurs de transformation de l’institution dex fois séculaire s’impose. Bien que la plupart des musées et de ses dérivatifs (60%) possédant une crédibilité dans le monde occidental , malgré les réformes de modernisation introduites ( attention aux publics, presentation améliorée ) demeurent attachés à la tradition qui en determine l’image, on peut affirmer, sans se tromper, qu’un pan considerable de la muséologie de la période post-moderne (20% en terme de volume d’activité ) est à peine reconnaissable, si on se réfère à la periode antérieure à la deuxième moitié du 20ème siècle. Le concept de MUSEE, dans deux champs antagonistes ou complémentaires, selon l’angle d’analyse, soit la muséologie entrée de plein pied dans les industries culturelles de l ‘ère des communications, et la muséologie (ou l’anti-musée) ayant adopté le parti-pris de l’intervention sociale, véhicules de systèmes idéologiques et organisationnels rompant radicalement avec un passé recent, se partageant entre la mondialisation globalisante et les aspirations du mouvement alter-mondialiste puissant dans la tradition associative. Tributaires d’une part des luttes libératrices (60/70), de la contestation des valeurs, d’autre part des technologies (80/90), de la globalisation (90. ), ces musólogies ( systéme binaire ) prennent la vedette à l’aide de changements irréversibles dans l’ordre des functions du musée.
Resumo:
Nous ne croyons pas qu’il soit réaliste de penser parvenir à un concensus solide, tellement les points de vue, tenant en partie aux nuances, sont partagés sur les orientations idéologiques du MINOM, sur la crainte que l’idéologie ne prenne le dessus sur les considérations professionnelles ou éthiques. Il faut seulement espérer que la voix univoque qui s’est permise, selon un mandat du mouvement, de lancer la ligne à l’eau, ne sera pas entièrement perdue, qu’elle produira à la longue une rérflexion stimulante sur les convictions, sur l’imaginatioin créatrice qui nous amènent à faire usage de tel ou tel langage, d’entrer plus profondément dans nos univers respectifs, mais également de renforcer notre système de valeurs communes. Il ne s’agit pas d’instituer, à travers l’imposition d’un langage commun, soit un monopole, soit une dictature de la pensée unique, mais plutôt d’amener le débat sur la viabilité d’un pluriel dialectique. Une dernière tentative de sondage auprès des membres actuels du Conseil d’administration (musealogando) et de personnes qui y sont associées, sur la définition du musée, n’aura donné aucun résultat.
Resumo:
Si on veut trouver les racines les plus profondes du Mouvement pour une Nouvelle Muséologie il faut retourner jusqu'aux années d'après - guerre lorsque les gens, horrifiés par la destruction sans précèdent, regardant I' effacement de son passé, même le plus récent, et s’interrogeaient sur l'avenir. Les années cinquante et soixante ont vu naître et se développer des mouvements pour la défense des libertés et pour la "réalisation démocratique des aspirations collectives.Jusqu'alors cloisonné dans ses valeurs traditionnelles et dans la suprématie des uns et l'oubli des autres, le monde voit naître de nouveaux rapports de force, le plus souvent sous l'ombrelle de grandes organisations internationales vouées à l'union des peuples.