4 resultados para Espace informel de souveraineté territoriale
em ReCiL - Repositório Científico Lusófona - Grupo Lusófona, Portugal
Resumo:
Le silence est une composante fondamentale de la création artistique, aussi bien dans le domaine musical qu’au cinéma. La notion de silence atteint toutefois un espace limite dans le domaine littéraire, comme le note Gilles Deleuze en évoquant le « silence dans les mots », la « limite asyntaxique » qui n’est pas « extérieure au langage » dans la poésie d’Antonin Artaud ; cette même notion devenant plus problématique encore dans le domaine de l’autobiographie, traditionnellement informative. Nous posons tout d’abord la question de savoir comment l’auteur, se racontant lui-même, sa vie, son parcours, peut choisir de ne donner à lire qu’un silence plus ou moins long, et sembler ainsi renoncer à sa tâche, pour ensuite étudier le poème « Agrippa—A Book of the Dead » (1992) de l’écrivain américain William Gibson (né en 1948). Inspiré par la découverte d’un album de photos appartenant à son père, l’auteur y évoque les souvenirs de son enfance en Virginie. La singularité d’« Agrippa » réside surtout dans les mécanismes mis en oeuvre lors de sa lecture : à l’origine seulement disponible sur disquette, un programme d’ « encryption » ou « bombe logique » efface le texte au fur et à mesure que l’ordinateur le déchiffre, afin de n’être lu qu’une fois seulement, laissant la place au vide, au silence. Nous proposons ici d’étudier le poème « Agrippa » en démontrant comment la disparition progressive du texte a, dans le travail d’écriture de Gibson, une portée originale. L’objectif de l’étude est de montrer que Gibson se sert du poème pour proposer une révolution littéraire où l’art « quitte le cadre », où « le mot écrit quitte la page » de façon concrète et effective pour soumettre au lecteur un questionnement, esthétique, philosophique, voire théologique fécond – Maurice Blanchot arguant que Dieu communique « seulement par son silence ».
Resumo:
Il s’agit dans ce projet de présenter quelques repères préliminaires pour la création d’un musée de la vie quotidienne dans la région de Tataouine au sud est-tunisien. L’objectif de notre investigation s’appuie sur quelques composantes du programme écomuséale et la muséologie sociale, dont les concepts, du développement global/patrimoine durable/écologie/tourisme culturel, s’avèrent indispensables pour « relire » cet héritage « vernaculaire ». La question du patrimoine se situant ainsi dans un champs pluridimensionnel, et rejoint la problématique territoriale/spatiale dans ses principaux termes : sauvegarde, mise en valeur et développement.
Resumo:
MUSÉE = Espace intérieur ou extérieur présentant des sujets ou des objets ayant acquis, par leur interprétation, une signification particulière méritant leur exposition ou leur transmission sous forme de communication visuelle ou plurimédiatique, le mouvement privilégiant l’expression directe du groupe social concerné, l’animation culturelle la provocation d’un débat, plutôt que la seule exposition.
Resumo:
POPULATION = Terme générique pour désigner l’adhésion d’une population, ou d’un groupe significatif de citoyens d’un territoire d’appartenance, au projet de muséologie sociale. Celle-ci se mesure par le degré de participation, d’implication et de vision partagée, d’interaction au sein de la collectivité territoriale, son fief. PARTICIPANTS = Sont les acteurs actifs au sein de la population adhérante, partie prenante au projet de muséologie social. La participation se mesure selon le degré d’implication dans le projet et de compréhension de celui-ci (Intérêt, gestion partagée, militance, volonté de capacitation...) COOPÉRANT = Par solidarité, par engagement, il s’insère dans le système de l’action ccopérative, possédant ses règles propres, offrant sa contribution à l’unité de production conciliant la dimension sociale (de la muséologie), son idée au regroupement de personnes désireuses de contribuer à la production commune de biens de qualité au service de la population dont ils sont issus.