2 resultados para pensée chrétienne

em Universidad de Alicante


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Aux origines de l'adoptianisme espagnol, selon l'A., il y a des doctrines islamiques «occultées» par des doctrines chrétiennes antérieures ou des erreurs judaïques parallèles. Il en souligne d'abord les éléments islamiques dus aux relations entre chrétiens et musulmans à Cordoue, à la doctrine islamisante de Migetius, à la culture profane d'Elipand de Tolède et aux efforts catéchétiques de Félix d'Urgel auprès des juifs et des musulmans: tout est réductible aux exigences de compromis de la polémique islamo--chrétienne où on incline à réduire l'importance de la divinité du Christ. Les erreurs musulmanes sont, par suite, condamnées comme étant judaïques et le recours à d'antiques doctrines chrétiennes légitime les thèses de l'adoptianisme, non sans subir des influences ariennes, sabelliennes et nestoriennes: le contexte socio-politique exigeait une telle «occultation» et favorisait de telles déviations.

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Ce texte a pour objectif d’attirer l’attention sur un fait numismatique qui ne nous semble pas avoir été très souvent traité, celui des monnaies émises par des chefs politiques « rebelles » à une autorité normalement reconnue, dans un cas les Aghlabides de Kairouan, et dans l’autre les émirs omeyyades de Cordoue. L’étude de ce genre de monnaies devrait pouvoir aider à étudier, à partir des frappes réalisées en temps de crise politique, la question très importante de la légitimité du pouvoir dans l’Islam, et peut-être aussi celle des rapports de la frappe de monnaie avec les activités économiques. On n’attendra cependant pas de révélations des données très partielles et limitées qui vont suivre. Elles ne concernent en effet que deux frappes de dirhams correspondant chronologiquement au troisième siècle de l’Hégire qui, de 815 à 912, couvre pour l’essentiel le IXème siècle de l’ère chrétienne. L’une des monnaies date de son début (209 H/824-825), l’autre de sa fin (293 H/905-906). La première est Ifriqiyenne, la seconde andalouse; les deux, on l’a dit, sont frappées durant une époque de crise, et il peut être intéressant de les mettre en parallèle, sans prétendre en tirer de conclusions très nouvelles et de très grande portée, car il ne s’agit que de deux cas particuliers, auxquels la relative rareté de telles émissions, le fait qu’elles ont été peu étudiées et que les circonstances de la frappe des deux exemplaires présentés sont assez bien connues, incite tout de même à prêter quelque intérêt. La frappe andalouse pose par ailleurs un problème particulier, dans la mesure où elle correspond à un moment (entre les années 290/900 et 316/929) où le pouvoir omeyyade semble ne plus frapper de monnaies, ou pratiquement pas.