2 resultados para monnaie

em Universidad de Alicante


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Les trouvailles de monnaies carolingiennes dans la péninsule ibérique sont peu abondantes, surtout pour les pièces frappées dans la Marche d’Espagne. Cet article présente l’état des connaissances sur cette question à propos d’un fragment de denier carolingien trouvé dans les fouilles archéologiques du site d’El Tolmo de Minateda (Hellín, Albacete, Espagne). Il s’agit d’une émission de Charlemagne de l’atelier de Roda, situé dans la Marche d’Espagne, atelier dont on ne connaissait jusqu’à maintenant qu’une seule pièce pour ce souverain franc. Le contexte stratigraphique de ce denier apporte une donnée intéressante sur le moment de son utilisation et en fait un des plus anciens exemples de la circulation de monnaies carolingiennes dans la Péninsule ibérique.

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Ce texte a pour objectif d’attirer l’attention sur un fait numismatique qui ne nous semble pas avoir été très souvent traité, celui des monnaies émises par des chefs politiques « rebelles » à une autorité normalement reconnue, dans un cas les Aghlabides de Kairouan, et dans l’autre les émirs omeyyades de Cordoue. L’étude de ce genre de monnaies devrait pouvoir aider à étudier, à partir des frappes réalisées en temps de crise politique, la question très importante de la légitimité du pouvoir dans l’Islam, et peut-être aussi celle des rapports de la frappe de monnaie avec les activités économiques. On n’attendra cependant pas de révélations des données très partielles et limitées qui vont suivre. Elles ne concernent en effet que deux frappes de dirhams correspondant chronologiquement au troisième siècle de l’Hégire qui, de 815 à 912, couvre pour l’essentiel le IXème siècle de l’ère chrétienne. L’une des monnaies date de son début (209 H/824-825), l’autre de sa fin (293 H/905-906). La première est Ifriqiyenne, la seconde andalouse; les deux, on l’a dit, sont frappées durant une époque de crise, et il peut être intéressant de les mettre en parallèle, sans prétendre en tirer de conclusions très nouvelles et de très grande portée, car il ne s’agit que de deux cas particuliers, auxquels la relative rareté de telles émissions, le fait qu’elles ont été peu étudiées et que les circonstances de la frappe des deux exemplaires présentés sont assez bien connues, incite tout de même à prêter quelque intérêt. La frappe andalouse pose par ailleurs un problème particulier, dans la mesure où elle correspond à un moment (entre les années 290/900 et 316/929) où le pouvoir omeyyade semble ne plus frapper de monnaies, ou pratiquement pas.