2 resultados para wireless ad hoc network

em Université Laval Mémoires et thèses électroniques


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Les réseaux véhiculaires mobiles, ou Vehicular Ad-hoc NETworks (VANETs), existent depuis les années 80, mais sont de plus en plus développés depuis quelques années dans différentes villes à travers le monde. Ils constituent un apport dâinformations aux réseaux routiers grâce à la mise en place de communications entre ses constituants : principalement les véhicules, mais aussi certaines infrastructures de bords de routes liées directement aux automobilistes (feux de circulation, parcomètres, infrastructures spécialisées pour les VANETs et bien dâautres). Lâajout des infrastructures apporte un support fixe à la dissémination des informations dans le réseau. Le principal objectif de ce type de réseau est dâaméliorer la sécurité routière, les conditions de circulations, et dâapporter aux conducteurs et aux passagers quelques applications publicitaires ou de divertissement. Pour cela, il est important de faire circuler lâinformation de la manière la plus efficace possible entre les différents véhicules. Lâutilisation des infrastructures pour la simulation de ces réseaux est bien souvent négligée. En effet, une grande partie des protocoles présentés dans la littérature simulent un réseau ad-hoc avec des noeuds se déplaçant plus rapidement et selon une carte définie. Cependant, ils ne prennent pas en compte les spécificités même dâun réseau véhiculaire mobile. Le routage de lâinformation dans les réseaux véhiculaires mobiles utilise les infrastructures de façon certes opportuniste, mais à terme, les infrastructures seront très présentes dans les villes et sur les autoroutes. Câest pourquoi nous nous sommes concentrés dans ce mémoire à lâétude des variations des différentes métriques du routage de lâinformation lors de lâajout dâinfrastructures sur une autoroute avec lâutilisation du protocole de routage AODV. De plus, nous avons modifié le protocole AODV afin dâobliger les messages à emprunter le chemin passant par les infrastructures si celles-ci sont disponibles. Les résultats présentés sont encourageants, et nous montrent quâil est important de simuler les réseaux VANETs de manière complète, en considérant les infrastructures.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Lâagrobiodiversité est le résultat de la domestication, de lâamélioration des caractères génétiques, de la conservation et de lâéchange des semences par les agriculteurs depuis la première révolution agricole, il y a près de 10 000 ans. Toutefois, cette diversification agricole sâamenuise, sâérode. Cette érosion touche désormais les espèces végétales majeures. Plusieurs variétés de plantes cultivées sont abandonnées au profit de variétés artificialisées et uniformisées. Suivant une logique plus économique, les ressources génétiques végétales ou phytogénétiques, dâabord qualifiées de patrimoine commun de lâhumanité, deviennent rapidement des biens prisés par lâindustrie biotechnologique confortant les pays riches en biodiversité, mais économiquement faibles, à subordonner cette richesse au principe de la souveraineté permanente sur les ressources naturelles. Ce principe à la base du droit international a permis aux Ãtats hôtes de contrôler lâaccès aux ressources biologiques sur leur territoire, mettant ainsi fin au pillage de celles-ci, mais également au libre accès pour tous à la ressource. à lâévidence, la nature hybride des ressources phytogénétiques enclenche un processus complexe dâexclusivismes et de prérogatives. Dâune part, ces ressources composent la base de notre alimentation et à ce titre elles intéressent lâhumanité entière, dâautre part, elles sont la matière première utilisée par les oligopoles semenciers, une double vocation qui suscite un partage antagonique à plusieurs égards. Cette thèse analyse les perspectives offertes par le droit international public afin de réconcilier ces positions au bénéfice de la sécurité alimentaire mondiale durable, et sâinterroge sur le meilleur cadre juridique que le droit international puisse attribuer aux ressources phytogénétiques afin dâaméliorer la circulation et la disponibilité des denrées agricoles et alimentaires. à cet effet, lâentrée en vigueur du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour lâalimentation et lâagriculture va créer une sorte de système compromissoire conciliant dans un même souffle, lâintérêt général et lâappropriation privative au profit de la sécurité alimentaire mondiale durable : le Système multilatéral dâaccès et de partage des avantages. Un dispositif ad hoc exceptionnel qui facilite lâaccès à une partie négociée de ces ressources ainsi que le partage juste et équitable des avantages qui découlent de leur utilisation entre tous les usagers. Le Système multilatéral est la clé de voûte du Traité. Par le truchement de ce système, le Traité matérialise un ordre juridique raffiné et complexe qui opère une récursivité des ressources phytogénétiques vers le domaine public international, et par incidence, invite à considérer ces ressources comme des biens communs libres dâaccès pour la recherche, lâamélioration et le réensemencement. Outre cette requalification, ce système ouvrira la voie à une nouvelle forme de gestion fiduciaire octroyant des droits et impliquant des responsabilités à lâégard dâun groupe dâusagers particuliers.