2 resultados para persistent navigation and mapping
em Université Laval Mémoires et thèses électroniques
Resumo:
Au cours des dernières décennies, la région de l’Arctique s’est vue propulsée au cœur de nombreuses analyses et controverses scientifiques, médiatiques et politiques. Avec la fonte des glaces, de nouvelles perspectives économiques et maritimes voient le jour, principalement en matière de navigation et d’exploitation des ressources naturelles, amenant les États riverains, ainsi que de nombreux autres pays du globe, à en faire une priorité en matière de politique internationale. L’intérêt de la communauté internationale s’est concrétisé principalement à partir des années 1990 – notamment avec la création du Conseil de l’Arctique en 1996 dont font partie la Russie, le Canada, les États-Unis, l’Islande, la Norvège, ainsi que certains États européens tels que la Suède, la Finlande et le Danemark. Cependant, l’Union européenne n’a manifesté une position plus proactive qu’à partir de 2008. En quelques années, Bruxelles s’est énormément mobilisée pour s’informer davantage sur la région et on a vu croître de manière considérable le nombre de rencontres, de conférences, de partages des connaissances sur les sujets arctiques. La publication d’une première communication de la Commission européenne sur la région arctique officialisa cette position plus déterminée de l’Union envers les enjeux arctiques. Cette recherche vise à étudier l’évolution et l’élaboration d’une politique européenne arctique, ainsi que les raisons et intérêts qui sous-tendent celle-ci. Il sera également question de se pencher sur les principaux obstacles rencontrés par l’Union dans ce processus et analyser les relations qu’elle entretient avec les différents États arctiques. Enfin, une mise au point de la situation actuelle sera faite afin de comprendre les divers défis et opportunités qu’elle peut rencontrer dans ce nouveau rôle d’acteur arctique.
Resumo:
Cette recherche exploratoire examine le concept émergent de « paysage sous-marin » présenté sous la forme d’une étude cas — celui du jardin des Escoumins — situé dans le parc marin du Saguenay – Saint-Laurent, au Québec. On constate, depuis les dernières décennies, deux complications qui s’interposent au concept de paysage sous-marin puisque d’une part on examine un divorce entre les Québécois et le fleuve Saint-Laurent puis d’une autre on observe l’omission fréquente de sa reconnaissance dans la littérature géographique. En somme, deux questions de recherche en découlent, soit : Quels sont les procédés employés pendant le XXe et XXIe siècle dans la construction des paysages sous-marins au Québec ? et : Quel est le rôle des différents acteurs, et plus précisément celui des plongeurs, dans la mise en valeur et la reconnaissance du paysage sous-marin des Escoumins ? La recherche a été accomplie à travers une revue extensive de la littérature régionale et mondiale portant sur ce concept atypique. Par la suite, une enquête de 35 questions soumises à un échantillon de 73 plongeurs québécois a été analysée, ainsi que sept entrevues semi-dirigées avec des acteurs clefs du domaine. Puis, l’étude et la cartographie des relations spatiales entre les plongeurs et les lieux de prédilection de leur activité ont été réalisés. Les résultats démontrent des interrelations complexes entre les caractéristiques de construction de ces paysages sublimes (le territoire, la nordicité, la pratique d’une activité de loisir, la technologie, l’esthétisme ainsi que l’essor économique et touristique) et les acteurs clefs. Comme la « découverte » des paysages alpins au XVIIIe siècle en Europe, la lente mise en valeur des paysages sous-marins au Québec est causée par la marginalité des lieux. Ainsi, la reconnaissance des paysages subaquatiques est en pleine effervescence au Québec et l’intégration de ce concept en aménagement et en planification touristiques devient capitale.