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em Université Laval Mémoires et thèses électroniques
Resumo:
Cette thèse, complémentaire à deux récitals donnés dans le cadre de la réalisation d’un doctorat en études pédagogiques et pratiques musicales instrumentales, a comme fil conducteur l’enseignement collectif du trombone au Brésil et examine le trombone sous trois angles : historique, pédagogique et dans une perspective d’interprétation musicale. Bien que le sujet ne soit pas nouveau, le projet présente une réflexion, sur le trombone et son enseignement, encore inexplorée en raison principalement du répertoire sélectionné pour la présente étude. En effet, à notre connaissance, le répertoire populaire brésilien n’a jusqu’à maintenant pas fait l’objet d’arrangements musicaux écrits, en vue d’une exploitation non seulement en contexte de représentation publique, mais aussi avec des visées pédagogiques. Les morceaux choisis ont été retenus en raison de leur contenu, qui présente un vocabulaire musical lié à la culture régionale de quatre des cinq régions géographiques du Brésil. Dans le processus de réalisation du projet, les morceaux choisis ont fait l’objet d’arrangements dans la perspective qu’ils servent comme outil pédagogique pour la formation en trombone, en contexte de musique brésilienne. Les arrangements ont été conçus pour des ensembles réduits, où le trombone tient fréquemment le rôle de soliste. Ainsi, au-delà des concepts et techniques issus de la formation traditionnelle reçue, l’interprétation des arrangements a été une occasion pour le doctorant et soliste de présenter, à travers l’improvisation dans le langage de la musique populaire brésilienne, les résultats de processus développés au cours des deux dernières années. Les partitions sont annexées au texte de la thèse, afin d’illustrer certains propos et avec l’objectif de soutenir les recherches futures dans ce domaine. La thèse est divisée en quatre chapitres lesquels, bien que présentés séparément, possèdent entre eux d’étroites relations. Le premier chapitre donne un aperçu général de l’histoire de l’instrument, à travers les cinq siècles de son existence. Le deuxième chapitre s’articule autour de l’histoire de la musique brésilienne et de la présence du trombone au Brésil. Le troisième chapitre présente d’abord un aperçu de l’enseignement artistique et musical au Brésil au 20e et 21e siècle, poursuit en abordant la situation de l’enseignement du trombone au Brésil et aboutit à une proposition favorisant l’apprentissage du trombone en contexte d’enseignement musical collectif. Finalement, le quatrième chapitre fait un retour sur l’expérience musicale vécue dans le premier volet du projet, celui se rapportant à la pratique musicale instrumentale, établit des liens et trace des pistes dans une perspective d’enseignement et d’apprentissage du trombone.
Resumo:
Poussée par une croissance économique rapide ces trente dernières années, la demande chinoise en matières premières a considérablement augmenté au cours de cette période. Premier importateur mondial de nombreux minerais depuis le début du XXIe siècle, la Chine, qui n’est pas un État côtier de l’Arctique, semble attentive au potentiel économique de la région, et notamment en ce qui a trait à l’exploitation des gisements miniers. Avec l’ouverture relative des accès maritimes à travers les passages arctiques, les entreprises chinoises seraient en mesure d’effectuer des économies sur les coûts de transport et pourraient plus aisément accéder aux gisements miniers du Groenland et de l’Arctique canadien. La montée en puissance de l’économie chinoise, qui s’est concrétisée depuis le début du siècle, son affirmation politique sur la scène mondiale, et sa diplomatie des ressources perçue comme agressive a contribué à développer une perception négative de la Chine au sein des opinions publiques canadiennes, danoises, groenlandaises, et islandaises. Dans un contexte de débats et d’inquiétudes sur les questions de souveraineté dans l’Arctique, les presses canadiennes, groenlandaises et danoises ont contribué à construire, dans leurs opinions publiques respectives ces dernières années, une certaine sinophobie face aux investissements directs à l’étranger chinois, qui débutent réellement en 2005. Par exemple, un sondage mené en 2015 par l’Asia Pacific Foundation of Canada faisait ressortir que près de 76% de la population canadienne était hostile à l’acquisition d’entreprises canadiennes par des entreprises chinoises, tous secteurs confondus. Au Groenland, la perspective d’opérations minières dirigées par des entreprises chinoises a provoqué l’ire des médias danois et groenlandais. Alors que certains dénoncent une stratégie géopolitique chinoise plus large dans cette région du monde, d’autres mettent l’accent sur les implications de la venue de nombreux travailleurs chinois, de même que sur les questions d’une Chine cherchant à assurer un accès à long terme aux ressources de la région, prétextant que le Groenland serait une région d’investissement majeur pour les entreprises chinoises. La Chine, par l’entremise de ses entreprises, chercherait-elle à faire main basse sur les ressources minières de l’Arctique ? L’Arctique canadien, le Groenland et le Grand Nord québécois sont-ils des territoires d’investissements majeurs pour les entreprises chinoises ? Comment les facteurs qui déterminent les choix des entreprises chinoises se sont-ils traduits dans l’Arctique ? Dans le cadre de cette recherche, trente-six entreprises et organes du gouvernement ont été consultés. Les résultats de l’enquête soulignent que ces territoires ne sont pas des régions où les entreprises chinoises investissent d’importantes sommes, mais demeurent attractifs en raison de la stabilité politique et du climat compétitif des affaires qui y règnent, ainsi que pour la qualité des ressources physiques qu’on y retrouve. Cependant, les acteurs chinois soulignent d’importants défis tels que le déficit en matière d’infrastructures maritimes et de communication dans l’Arctique, le manque d’informations sur les opportunités d’affaires, c’est le cas des projets disponibles au Groenland notamment, et les acteurs chinois soulignent également leur manque d’expérience à l’international, de même que le coût et la disponibilité de la main-d’oeuvre comme des défis importants pour les entreprises chinoises. En somme, les investissements des entreprises chinoises dans des projets miniers dans l’Arctique canadien et au Groenland s’insèrent, certes, dans les stratégies globales des entreprises chinoises qui visent à diversifier et sécuriser leurs sources d’approvisionnements. En revanche, s’il apparaît que les territoires arctiques ne sont pas des régions d’investissements majeurs pour les entreprises chinoises dans le secteur extractif, les acteurs chinois sondés raisonnent, de manière générale, selon une logique de marché et recherchent donc, pour la plupart, à assurer la rentabilité de leur entreprise par la réalisation de gains. Outre les fluctuations des prix des matières premières sur les marchés mondiaux qui affectent grandement les opérations minières globales, de nombreux facteurs dans l’Arctique tels que l’éloignement, les conditions météorologiques extrêmes, et le manque d’infrastructures augmentent considérablement le coût de faire des affaires dans le secteur minier dans l’Arctique, qui demeure un marché niche.