2 resultados para Marathon -- États-Unis -- Boston (Mass.)
em Université Laval Mémoires et thèses électroniques
Resumo:
Ce mémoire examine les fondements de la montée ainsi que du déclin de l’organisation non gouvernementale Federal Union, Inc. aux États-Unis entre 1939 et 1945. Ce regroupement, mis sur pied par Clarence K. Streit dans l’optique de faire la promotion de son projet internationaliste décrit dans son livre intitulé Union Now: A Proposal for a Federal Union of the Democracies of the North Atlantic, connut durant la Seconde Guerre mondiale un élan de popularité remarquable qui l’amena à l’avant-scène des débats sur la gestion des relations interétatiques, avant de s’essouffler rapidement, malgré l’intérêt qu’il suscita au cours de ses premières années d’existence. Dans les faits, ce phénomène, s’avéra étroitement lié au contexte historique, à l’idéologie défendue par le mouvement, de même qu’à l’organisation et à la gestion des activités de Federal Union, Inc. Ainsi, par l’étude d’un cas particulier, ce mémoire ouvre une nouvelle fenêtre sur l’internationalisme américain durant la Seconde Guerre mondiale, un champ d’études négligé par les chercheurs. Avec pour principal objectif d’offrir une réflexion articulée sur le fédéralisme mondial, une idéologie toujours très peu étudiée à ce jour par les historiens, cette étude mettra en lumière les rouages expliquant les hauts et les bas de cette ligne de pensée politique à l’époque. Ce faisant, le lecteur sera amené à repenser le mouvement internationaliste américain, traditionnellement perçu comme triomphant au cours de la guerre de 1939 à 1945. Il permettra de surcroît de réfléchir aux facteurs favorisant la transformation de la pensée politique au sein d’une société, tels que l’opinion publique et le rôle des organisations non gouvernementales ainsi que des groupes d’intérêt.
Resumo:
Dans les années 1931-32, les disputes à propos du traité de Versailles accompagnent la montée du fascisme et de la Grande Dépression en Allemagne. Les dirigeants anglosaxons ont justifié leur appui du Reich par leurs opinions publiques et des historiens ont expliqué que ces dernières s’étaient bercées d’illusions sur les enjeux allemands. Mais quelles étaient et d’où provenaient-elles ? Notre étude de quotidiens français, américains et britanniques montre qu’elles n’étaient pas uniquement constituées d’erreurs d’appréciation des réalités objectives, mais aussi de faits occultés, d’inventions, d’une guerre médiatique justifiant les choix de certains dirigeants financiers et politiques anglo-saxons. La diffusion rapide des mêmes inventions des deux côtés de l’Atlantique suggère l’existence de canaux de « fabrique d’opinions » entre l’Allemagne, la Grande-Bretagne, et les États-Unis.