5 resultados para Célibat féminin
em Université Laval Mémoires et thèses électroniques
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Bon nombre d’études révèlent que, dans les pays en développement, la préférence des parents pour un sexe en particulier les pousse souvent à traiter leurs enfants inéquitablement. Pour déterminer si ce phénomène existe en Haïti, cette étude s’inspire des travaux de Barcellos et al. (2014) sur les parents indiens dont les résultats, obtenus à partir des données d’enquête démographique et de santé (DHS 1992), suggèrent une discrimination au détriment des filles. Cette discrimination a lieu au niveau du temps et des ressources consacrés à prendre soin de l’enfant suite à sa naissance. Les résultats obtenus à l’aide des données nationales révèlent qu’en 1994, parmi les variables d’intérêt (allaitement, immunisation, vitamine A), seule la probabilité d’allaitement semble varier par sexe en faveur des garçons en Haïti. Tout nouveau-né de sexe masculin a une probabilité de 3,2 points de pourcentage plus élevée d’être allaité que le sexe opposé. Des données plus récentes révèlent que le sexe de l’enfant n’a aucun impact sur la probabilité d’être allaité en 2000. Par contre, en 2005 l’effet de cette probabilité est contraire à celui observé en 1994. En l’occurrence, si le nouveau-né est de sexe féminin elle a 2,4 points de pourcentage de plus que les garçons d’être allaité. De plus, considérant les enfants de 0 à 59 mois, les estimations révèlent qu’en 2005 la durée de l’allaitement augmente de 11,2% si l’enfant est une fille. Mots clés: Investissement, Haïti, enfant, sexe, allaitement, mère, immunisation, anthropométrie, 1994, 2000, 2005.
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Ce mémoire intitulé « Maternité en exil : la construction d’un réseau de soutien à Montréal » propose de documenter les réseaux de soutien des femmes immigrantes d’origine maghrébine. Plus précisément, il aborde l’aide attendue et reçue lors de leur expérience de maternité. Sur la base d’entrevues qualitatives menées dans deux quartiers Montréalais auprès de femmes immigrantes et d’intervenantes du milieu communautaire, le mémoire s’articule autour de plusieurs catégories d’aidants issus de réseaux différents : de la famille, de connaissances, du milieu du travail, d’organismes communautaires ou d’établissements de santé publique. Il a notamment été observé que le réseau féminin entourant les mères immigrantes est très important et que ces femmes mettent en place des stratégies afin de combler leurs attentes.
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Cette thèse propose de voir comment les romancières des années 1930 poursuivent un mouvement collectif d’accès à la vie littéraire amorcé depuis la fin du XIXe siècle, tout en ouvrant le chemin à de nombreuses voies inexplorées dans la littérature canadienne-française. Dans la foulée de la démarche sociopoétique proposée par Alain Viala, elle emprunte aux travaux en sociocritique des textes, en histoire littéraire et culturelle et aux études sur le genre afin de retracer la trajectoire des écrivaines et d’examiner, à travers les romans et les textes intimes (lettres, journaux intimes), les modulations d’un ensemble de discours, tant publics que privés, tenus par les femmes qui font le choix d’une carrière littéraire. Après avoir présenté l’ensemble des dynamiques ainsi que l’imaginaire générique qui structurent et encadrent la production littéraire féminine durant l’entre-deux-guerres, l’analyse est resserrée autour de trois auteures : Jovette-Alice Bernier, Éva Senécal et Michelle Le Normand. L’étude des archives révèle comment les discours épistolaires et diaristiques figurent des laboratoires du texte en gestation, tout comme ils dynamisent l’infusion de plusieurs postures tendant à négocier et à légitimer l’action et le discours des écrivaines ; postures qui trouveront leur prolongement dans les fictions. Puis, l’analyse des formes narratives, des motifs et des figures à l’œuvre dans les romans publiés en volumes esquisse les contours d’un imaginaire qui problématise la place du féminin dans la société canadienne-française. Enfin, l’analyse de la réception des romans entend démontrer comment le discours critique se borne à déconsidérer la production des femmes et invite ces dernières à interrompre leur carrière ou à bifurquer vers d’autres pratiques discursives. Dans un contexte où « modernité culturelle » rime autant avec « révolution » qu’avec « crise », et où les conditions politiques, socioéconomiques et culturelles transforment l’action, la place et la parole des femmes dans l’espace social, cette étude entend ainsi montrer comment les écrivaines et leurs textes participent d’un renouvellement des pratiques d’écriture, tout en étant les témoins, les critiques et les acteurs privilégiés des tensions et des contradictions qui agitent le Québec des années 1930.
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Ce mémoire porte sur la pratique du sport et de l‟activité physique par les femmes au Québec entre 1880 et 1974, par l‟étude de la collection d‟objets sportifs du Musée de la civilisation, le dépouillement de catalogues commerciaux et d‟autres documents d‟archives, ainsi que l‟analyse de contenu de témoignages oraux recueillis par la chercheure et tenus dans le cadre du projet « Vivre sa ville : Québec au XXe siècle » du Laboratoire d‟ethnologie urbaine. L‟utilisation de ces trois sources de données permet de faire ressortir les modalités d‟insertion des femmes dans la pratique sportive. Les normes et les pratiques du sport féminin seront abordées notamment en ce qui a trait à l‟hygiène, à la morale chrétienne, aux installations et aux organisations sportives.
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Cette thèse se centre sur l’analyse des politiques éducatives, qui visent la population indigène au Mexique. Son objectif est de rechercher l’impact qu’elles ont sur les constructions identitaires, de genre et d’ethnie, chez les petites filles et les garçons mexicains náhuas. Il s’agit d’un travail de recherche depuis l’instrumentation des politiques éducatives (à partir des stratégies, des programmes et des actions) que réalise la Direction Générale d’Éducation Indigène (DGEI), une instance appartenant au Ministère d’Éducation Publique (SEP), pour analyser les processus générés dans les pratiques scolaires – et extrascolaires – et les signifiés construits par les sujets éducatifs. Pour accomplir cet objectif, nous avons réalisé un travail ethnographique fondé sur des concepts théoriques et méthodologiques de l’ethnographie institutionnelle et du féminisme. La recherche présentée est fondamentalement qualitative, générée à partir du point de vue de l’ethnographie institutionnelle sur les politiques publiques conçues et réalisées par la DGEI dans les entités fédératives. A cet égard, nous avons visité et analysé le cas de cinq écoles indigènes náhuas de la Sierra Norte, dans l’état de Puebla. La conception et la réalisation ont impliqué des considérations épistémologiques d’un type qualitatif, comme la participation des sujets par le biais de l’incorporation de leur voix, de leurs perceptions et apports, pour l’analyse ultérieure des textes et la composition des conclusions finales. Cette recherche tente de se positionner en pourvoyeuse de témoignages et de sens intersubjectifs construits sur la base de données empiriques, ensuite articulées avec les perceptions de celui qui analyse. Elle constitue une recherche féministe dans le sens où elle englobe et analyse l’implication du genre féminin à d’autres facteurs sociaux qui permettent d’expliquer la situation des sujets avec qui ces femmes interagissent. Il en va également de même pour les groupes sociaux qui vivent dans la périphérie comme la majorité d’entre elles, c’est-à-dire dans la marginalité et la subalternité; la présence masculine, quant à elle, est pleinement documentée. L’un des buts de cette recherche féministe est d’expliquer la relation entre exclusion et inégalité. L’exclusion semble s’étendre dans l’esprit de l’époque. Les processus de globalisation se caractérisent en effet par le fait d’approfondir et de multiplier les formes variées d’exclusion des majorités en faveur de l’hégémonie – politique, économique et culturelle – étendant son voile qui rend invisible toute diversité. Dans n’importe laquelle de ces modalités, le fait d’être différent amène à être recalé dans les marges, c’est-à-dire à vivre des formes spécifiques d’exclusion. À partir de ces idées, la thèse vise à caractériser les politiques éducatives comprises comme des processus politiques et idéologiques non neutres, en tant que phénomènes qui peuvent être considérés comme des mécanismes de classification et de construction des sujets: des professeurs, des indigènes, des étudiants… Et aussi, comme des codes de normes et valeurs qui articulent les principes organisant la société à travers des modèles qui conforment l’histoire et la culture de la société dans laquelle ils sont générés. La possibilité de combiner tous les niveaux d’appréciation du micro, du méso et du macro, de trouver et de documenter des processus nationaux et globaux de politiques publiques de la DGEI dans des espaces d’influence locaux et leurs effets dans la construction d’identités, constitue une des contributions principales de cette recherche. Considérer les politiques comme objet d’analyse permet d’examiner au moins trois dimensions : 1) Les perspectives idéologiques prédominantes dans les discours, 2) les pratiques des sujets destinataires de ces politiques, c’est-à-dire, – ceux qui assimilent les discours –, et 3) les systèmes alternatifs de résistance ou de complémentarité qui émergent localement (comme l’acceptation, la modification ou le rejet des discours). Partir de la conception selon laquelle la participation aux politiques (même au niveau des récepteurs de celles-ci) les rend publiques et permet, par ce seul fait, d’en dépasser le caractère gouvernemental. Une politique est réalisée uniquement quand le destinataire de celle-ci agit comme un élément réactif. En conséquence, il est fondamental que la recherche collecte les témoignages des sujets participants, c’est-à-dire des autorités éducatives et communautaires, des enseignants, des étudiants, des pères et des mères de famille, tout comme des acteurs sociaux. De cette manière, la politique peut être cohérente avec sa nature publique et répondre aux nécessités perçues localement, dépassant ainsi les buts abstraits des institutions. Les acteurs de l’éducation au niveau local et de l’État deviennent alors également des auteurs latents des politiques publiques.