4 resultados para guerres du Liban


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Huntington avait-il raison lorsqu’il déclarait que la religion serait un élément sujet à diviser ? Loin de déclarer qu’il existe une recrudescence de conflits dans le monde, force est de constater que la dimension religieuse dans les conflits est quant à elle sur le devant de la scène. Les cas du Liban, de l’Irlande du Nord ou de l’Ex-Yougoslavie, des cas classiques, illustrent parfaitement cette dimension dans l’exacerbation d’un conflit. Toutefois, ce mémoire tend à expliciter un phénomène particulier ; celui de l’Albanie. Située dans la région des Balkans, un véritable carrefour des religions d’une part et considéré comme un pays multiconfessionnel d’autre part, elle n’a jamais connu de conflit à caractère religieux. Qu’est-ce qui explique que cet État, composé de musulmans, de chrétiens orthodoxes et de catholiques, n’a jamais vu un conflit religieux émerger tandis que ce mulitconfessionnalisme est facteur de conflit chez d’autres ? Nous verrons que l’hypothèse sur laquelle nous nous appuierons est l’absence d’entrepreneurs politique. L’Albanie post-communiste a maintenu la religion séparée du monde politique tout comme ce dernier a évité la prise de parti pris en véhiculant un message de tolérance religieuse.

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Cette recherche porte sur dix romans d’auteurs francophones : Monnè, outrages et défis, d’Ahmadou Kourouma ; La mère du printemps et Naissance à l’aube, de Driss Chraïbi ; L’escargot entêté et Les 1001 années de nostalgie, de Rachid Boudjedra ; La déchirure et Le régiment noir, d’Henry Bauchau ; Prochain épisode, Trou de mémoire et L’antiphonaire, d’Hubert Aquin. Au-delà des différences sociohistoriques de leurs origines, les œuvres accusent des fortes similitudes tant au niveau de l’écriture qu’au plan de leur thématique. Nourries – pour la plupart – de l’expérience de vie des auteurs, elles s’ancrent dans l’époque ou convoquent les événements du passé (invasions, colonisation, guerres, résistances) afin de produire une intelligence de l’Histoire. Par métonymisation, cette dernière s’incarne dans un « Je » narrateur halluciné, blessé à l’origine et psychologiquement décomposé, qui engage désespérement l’écriture pour dire son mal être et, peut-être s’en guérir. La fiction de soi sert de moyen pour écrire l’Histoire et celle-ci se confond avec le récit, le discours sur le roman en train de s’écrire tendant à devenir l’objet même de la narration. Dans une autre perspective, prenant le détour de l’allégorie, les textes montrent à travers des événements plus anciens, même vécus ailleurs, des motifs et des figures qui illustrent le mécanisme cyclique, les modes de fabrication de l’Histoire, et témoignent de la résistance des peuples ainsi que de leurs stratégies de survie. Par une approche herméneutique, s’inspirant aussi du paradigme de « mort et naissance » à l’aune duquel Pierre Nepveu lit la littérature québécoise, cette analyse met en lumière la médiation symbolique à l’œuvre dans les romans. Tout en mettant en scène la déshérence des sujets (individuels ou collectifs) et l’impasse historique, ils proposent d’inventer des voies de dépassement. En montrant que les fausses évidences et tout « ce-qui-va-de-soi » dans les imaginaires ont été à l’origine choisis et fabriqués en réponse à des besoins contingents, les fictions du roman francophone attirent notre attention sur un principe majeur de regénération des mondes : une tradition, une culture, une civilisation s’invente ; précisément, elle invente le temps et, inversement, le temps la réinvente.

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Cette thèse propose de voir comment les romancières des années 1930 poursuivent un mouvement collectif d’accès à la vie littéraire amorcé depuis la fin du XIXe siècle, tout en ouvrant le chemin à de nombreuses voies inexplorées dans la littérature canadienne-française. Dans la foulée de la démarche sociopoétique proposée par Alain Viala, elle emprunte aux travaux en sociocritique des textes, en histoire littéraire et culturelle et aux études sur le genre afin de retracer la trajectoire des écrivaines et d’examiner, à travers les romans et les textes intimes (lettres, journaux intimes), les modulations d’un ensemble de discours, tant publics que privés, tenus par les femmes qui font le choix d’une carrière littéraire. Après avoir présenté l’ensemble des dynamiques ainsi que l’imaginaire générique qui structurent et encadrent la production littéraire féminine durant l’entre-deux-guerres, l’analyse est resserrée autour de trois auteures : Jovette-Alice Bernier, Éva Senécal et Michelle Le Normand. L’étude des archives révèle comment les discours épistolaires et diaristiques figurent des laboratoires du texte en gestation, tout comme ils dynamisent l’infusion de plusieurs postures tendant à négocier et à légitimer l’action et le discours des écrivaines ; postures qui trouveront leur prolongement dans les fictions. Puis, l’analyse des formes narratives, des motifs et des figures à l’œuvre dans les romans publiés en volumes esquisse les contours d’un imaginaire qui problématise la place du féminin dans la société canadienne-française. Enfin, l’analyse de la réception des romans entend démontrer comment le discours critique se borne à déconsidérer la production des femmes et invite ces dernières à interrompre leur carrière ou à bifurquer vers d’autres pratiques discursives. Dans un contexte où « modernité culturelle » rime autant avec « révolution » qu’avec « crise », et où les conditions politiques, socioéconomiques et culturelles transforment l’action, la place et la parole des femmes dans l’espace social, cette étude entend ainsi montrer comment les écrivaines et leurs textes participent d’un renouvellement des pratiques d’écriture, tout en étant les témoins, les critiques et les acteurs privilégiés des tensions et des contradictions qui agitent le Québec des années 1930.

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Cette recherche vise à décrire les liens entre les représentations des enfants dans deux systèmes d’écriture: alphabétique et consonantique. Cette étude transversale est déployée auprès de 60 enfants libanais âgés entre 4 et 6 ans. Les écritures des enfants autour de huit mots sont récoltées en français et en arabe. Les résultats ne montrent aucune différence significative entre les deux systèmes d’écriture aux âges de 4 et 5 ans. C’est à l’âge de 6 ans que des différences significatives se présentent entre les deux langues. Les résultats montrent une différence significative des écritures en fonction de l’âge. Ces résultats soutiennent l’hypothèse développementale d’une structuration unique inductive quant aux codes alphabétique français et consonantique arabe. Cette structuration se distingue pour chacune des langues lors de l’entrée formelle dans l’écrit. Descripteurs: 1- émergence, 2- littératie, 3- écriture provisoire, 4- français, 5- arabe