2 resultados para subjectivité filmique


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L'analyse de la situation financière de l'entreprise sert à la prise de décision pour les parties intéressées à l'intérieur de l'entreprise, soit le gestionnaire et parfois le propriétaire et les autres qui se trouvent à l'extérieur, tels l'investisseur, le ministère du revenu, le banquier et le consultant. Dépendamment de l'utilisateur, l'information disponible n'est pas la même. L'investisseur, le banquier et le ministère du revenu doivent analyser l'entreprise à partir des données comptables publiées. Mais, les états financiers cachent parfois certaines réalités, tel un exercice financier ne représentant pas la saisonnalité des activités. De même les stocks de fin d'exercice ne représentent pas nécessairement le niveau du stock moyen. Les échéances de paiement surviennent peut-être au début plutôt qu'uniformément au cours de l'exercice. La signature de contrats importants pourra avoir des répercussions qu'au cours de l'exercice suivant. L'information interne seule peut répondre à ces questions. De plus, le résultat net publié dans les états financiers renferme certaines lacunes dont l'analyste doit tenir compte : 1- L'amortissement et l'évaluation des comptes-clients comportent une bonne part de subjectivité; 2- L'existence de plusieurs méthodes d'évaluation des stocks amène des problèmes de comparabilité, surtout lorsque ces postes ont une relative importance; 3- La dépréciation monétaire non prise en compte dans les états financiers diminue la comparabilité d'un exercice à l'autre et n'assure pas la préservation du patrimoine. Ainsi, les dividendes peuvent être versés au-delà de ce qu'il serait prudent de verser pour assurer la capacité de fonctionnement; 4- En période de prospérité, l'entreprise tentera de minimiser son bénéfice comptable afin de diminuer sa charge fiscale alors qu'en période de déficit, elle tentera de maximiser son bénéfice comptable pour rassurer les propriétaires et les prêteurs; 5- L'inflation accentue les difficultés de comparaison. Il faudra donc tenir compte de l'inflation pour apprécier l'évolution réelle du résultat; 6- La comparaison avec plusieurs entreprises est quelque peu biaisée dû au choix des pratiques comptables exercées sur plusieurs postes. Les critères de comparaison devront donc être le moins possible dépendants de choix de pratiques comptables. Malgré l'existence de ces déformations comptables, les états financiers demeurent une source importante d'informations. Mais les forces et les faiblesses de l'entreprise s'en trouvent plus ou moins cachées. Comme le gestionnaire et le consultant ont accès aux données non publiées par l'entreprise, les résultats des activités et les données sur la qualité de la gestion interne peuvent donc être plus détaillés, et plus proches de la réalité. L'information publique, ne permet que de détecter les grandes lignes de la situation financière de l'entreprise. Les ouvrages en finance ne traitent que très peu de ces facteurs internes et du lien entre l'information interne et l'information externe. Le but de notre étude a été de créer un modèle de diagnostic de la situation financière, dans un premier temps, issu de la théorie et reposant sur les données externes et internes à l'entreprise. Dans un deuxième temps, nous avons construit un modèle plus complet qui tienne compte des interrelations des postes des états financiers et de l'interprétation faite par les praticiens, et dont la théorie ne fait pas état. L'intégration des connaissances des praticiens au modèle théorique initial et l'utilisation des données internes à l'entreprise, devraient permettre de porter un diagnostic plus éclairé de la situation financière de l'entreprise.

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La recherche porte sur le premier cours obligatoire de français au collégial, Ãcriture et littérature, au cours duquel les étudiants â en majorité jugés faibles lecteurs par leurs professeurs â font face à des défis de lecture importants lorsquâil sâagit de lire des Åuvres littéraires complètes, dont le programme dâétudes impose la lecture. Lire une Åuvre complète exige non seulement du temps, mais aussi la mise en relation complexe et constamment réévaluée de détails avec lâensemble de lâÅuvre. De plus, les titres imposés à lâentrée au cégep présentent aussi des différences notables avec les Åuvres généralement lues au secondaire. Dans ce contexte, différents acteurs du milieu collégial questionnent les pratiques dâenseignement mises en Åuvre, mais ils infèrent surtout ces pratiques au départ de leur expérience professionnelle; notre recension des écrits montre que lâenseignement de lâo.c. au collégial nâest pas documenté sur le plan scientifique, en dehors des résultats obtenus par lâéquipe de Dezutter et al. (2009-2012), qui a mené une recherche sur la place de cette Åuvre complète dans les trois cours de français confondus. Nous avons ainsi opté pour lâexploitation secondaire des données collectées spécifiquement dans le cours Ãcriture et littérature pour décrire les pratiques dâenseignement mises en Åuvre par trois professeurs autour de la lecture dâune Åuvre littéraire complète choisie par eux. Notre étude multicas, descriptive et exploratoire, est centrée sur le registre épistémique des pratiques dâenseignement, que Vinatier (2007) définit comme « ce qui sâenseigne et comment ». à partir de trois séquences dâenseignements filmées, une analyse thématique a été réalisée. Les angles dâentrée dans lâÅuvre, la place laissée à celle-ci et quatre formes de savoirs (sur la littérature, sur la langue, sur les processus de lecture et sur le monde) ont été examinés afin de déterminer ce qui sâenseigne. La notion de rôles, croisée ultérieurement avec les savoirs convoqués, a permis de décrire comment cela sâenseigne. Les résultats obtenus montrent que la proportion de lâÅuvre exploitée est très variable et que les trois professeurs adoptent surtout un rôle dâexpert de savoirs sur le monde pour la traiter. Les savoirs sur les processus cognitifs ne sont presque jamais convoqués, et nous nâavons pu observer aucune manifestation évidente de rôles soutenant le développement de la lecture comme activité cognitive. La place laissée à la subjectivité des lecteurs sâavère ténue, et la lecture implicitement convoquée sâéloigne largement de celle susceptible dâêtre mise en Åuvre en contexte extrascolaire, bien que certains liens soient plus souvent établis par lâun des professeurs avec la culture première des étudiants. En conformité avec le programme dâétudes, les activités entourant lâÅuvre littéraire complète semblent au final souvent au service de lâévaluation de lâécriture, ce qui fait plutôt de la lecture de lâÅuvre littéraire complète un prétexte à dâautres apprentissages.