8 resultados para peur de tomber


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Depuis environ 40 ans, l’intensification des pratiques agricoles a grandement transformé le paysage agricole et ce tant, dans les Amériques qu’en Europe. Quoique, plusieurs espèces animales soient affectées négativement par ces changements, certaines espèces en bénéficient. C’est le cas de la Grande Oie des neiges (Chen caerulescens atlantica) qui a vu sa population croître de façon importante et ce, au point de devenir problématique. De fait, la Grande Oie des neiges cause des dommages importants aux cultures du Québec (1 646 229 ± 800 000 par an entre 2009 et 2015) et aux écosystèmes qu’elle utilise lorsqu’elle fait halte dans la vallée du Saint-Laurent, Québec, Canada. Bien que plusieurs actions aient été tentées pour contrôler sa population le problème persiste. La quête alimentaire des animaux est entre autres modulée par les comportements anti-prédateurs, tels que le temps passé en vigilance et une utilisation différentielle des habitats. Ces comportements sont à leur tour affectés par le risque de prédation et la vie en groupe. En effet, le risque de prédation perçu par un individu dépend entre autres (1) de la taille du groupe auquel il appartient ; (2) de la densité et de l’activité des proies et des prédateurs dans l’environnement ; (3) de son niveau de connaissance de l’environnement ; et (4) des caractéristiques du paysage qu’il occupe. Il s’ensuit que le risque de prédation varie dans l’espace et dans le temps. La représentation cartographique de ce risque à un moment donné consiste en un paysage de la peur, où chaque location ou chaque élément d’un paysage se voit associé un risque de prédation. On s’attend donc à ce que la quête alimentaire des individus, tant dans leur utilisation des habitats que dans leur budget d’activité, soit affectée par la structure du paysage de la peur. Par conséquent, on peut se demander si le paysage de la peur peut être utilisé comme outil de gestion d’une espèce, notamment pour la Grande Oie des neiges. Mon objectif est de quantifier comment la perception du risque de prédation par la Grande Oie des neiges varie en fonction de différents éléments des paysages agricoles visités par les oies, mais aussi de quantifier cette variation selon différentes contraintes énergétiques et temporelles durant leurs haltes migratoires. Ceci afin de voir si le paysage de la peur pourrait être utiliser comme outil de gestion. À ce titre, je vise à mesurer l’effet du type de cultures, de la nature de l’élément paysager, de la distance de celui-ci et du niveau de compétition intraspécifique au sein des sites d’alimentation et ce, durant les deux migrations, sur l’utilisation des habitats et le budget d’activité des oies. Je pose que les oies prendront plus de risques si les contraintes temporelles sont fortes, de même que si elles se nourrissent dans une parcelle alimentaire de haute qualité et si elles subissent une plus forte de compétition. Pour ce faire, j’ai parcouru les Basses-Terres-du-Saint-Laurent de Salaberry-de-Valleyfield jusqu’à l’Islet lors des printemps 2014 et 2015 et de l’automne 2014. J’ai ainsi repéré et observé 141 groupes d’oies exploitant des terres agricoles pour lesquels j’ai noté la position des individus dans les champs et mesuré leur taux de vigilance, de même que noté divers facteurs qui pourraient affecter ces deux comportements, dont le type de cultures exploitées et le fait d’être ou non au sein d’une zone où la chasse est permise. Au printemps, le taux de vigilance des oies était, plus élevé dans les cultures de maïs, plus bas si la densité locale d’oies augmentait et plus bas dans les sanctuaires (i.e., en absence de chasse). Alors qu’à l’automne, le taux de vigilance était, plus élevé à proximité d’une route ou d’un fossé et plus élevé en bordure du groupe. Au printemps, la distance aux éléments du paysage potentiellement dangereux était, plus grande face à une bordure de forêt et plus faible face à la route. La distance était plus petite dans les cultures de maïs, plus élevée dans le foin et plus faible dans les sanctuaires. À l’automne, les effets des différents éléments étaient semblables à ceux du printemps. La distance était plus grande si la taille du groupe augmentait et plus petite dans les sanctuaires. De plus, les oies semblaient montrer un évitement des bordures forestières alors que les autres éléments du paysage étudiés ne semblent pas être sélectionnés ou évités. Les oies subissent des contraintes différentes au printemps et à l’automne. Ces contraintes semblent moduler la prise en compte du risque de prédation entre les saisons. En effet, les oies semblent privilégier l’alimentation au détriment de la prise de risques au printemps, une décision probablement liée à la reproduction dont le succès dépend d’une arrivée relativement hâtive sur les aires de nidification arctiques et donc, des réserves énergétiques accumulées sur les haltes migratoires. En opposition, les oies semblent prendre davantage conscience du risque de prédation dans leur quête alimentaire à l’automne, ce qui pourrait être lié au fait qu’elles sont accompagnées de leurs jeunes et à une contrainte énergétique et temporelle plus faible qu’au printemps. En bref, les oies semblent subir les effets de la peur reliée à la chasse. Mes résultats semblent indiquer que le paysage de la peur pourrait être utilisé dans les stratégies de gestion. Par exemple, en instaurant des haies brise-vent dans les secteurs où le risque de dommages agricoles est élevé, le risque de prédation perçu par les oies y serait plus élevé et pourrait ainsi diminuer l’utilisation de ces secteurs.

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En observant, en étudiant, en décrivant un processus de formation dans sa dimension écoformative, hétéroformative et autoformative lors d'une expérience d'insertion professionnelle, il devient possible de déterminer lequel de ces trois pôles de formation apporte la contribution la plus grande à cette expérience. Aussi, cela permet de découvrir comment la connaissance du processus tripolaire de formation peur influencer, améliorer, faciliter la période de l'insertion professionnelle. L'objectif général de la recherche est de comprendre le processus tripolaire de formation lors d'une expérience d'insertion professionnelle et ce, en décrivant la contribution à la formation de chacun des pôles de la théorie tripolaire de formation et en évaluant le poids de chacun de ces pôles lors de l'expérience d'insertion professionnelle. L'expérience d'insertion professionnelle étudiée est celle du passage de la fonction d'enseignante du primaire à celle de conseillère au développement vécue par l'auteur de cet essai. Cette étude s'est réalisée dans le cadre d'une recherche de développement profesionnel dont le but visé est une plus grande compréhension de l'objet de la recherche soit le processus tripolaire de formation lors de l'expérience d'insertion professionnelle. Pour ce faire, le discours utilisé est herméneutique.

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[…] Le regard que nous porterons sur le discours religieux et ses représentations de la femme nous permettra de déterminer quel rôle il a joué dans la conception de la femme comme symbole et source du mal dans la société du temps et, par le fait même, dans le phénomène de la chasse aux sorcières. Comme nous le verrons, plusieurs causes peuvent être attribuées à ce phénomène, causes d'autant plus déterminantes que le discours religieux sur les femmes vient les renforcer. La démarche d'exposition de la problématique se déploiera dans quatre chapitres. Le premier chapitre nous permettra de dégager les sources d'influence des représentations de la femme dans le discours religieux du XIIIe au XVe siècle. Nous tenterons de démontrer que les théologiens médiévaux ont puisé dans ces sources, des citations virulentes qu'ils ont utilisées hors de leur visée contextuelle afin d'appuyer par des autorités reconnues leur thèse d'une nature inférieure chez la femme et de démontrer sans conteste qu'elle est un être destiné au mal. Avec le chapitre deux nous poserons notre regard sur le discours religieux; soit le discours théologique et les sermons populaires sur la femme à l'époque en cause. Nous découvrirons, qu'il révélé ses sources d'influence, et de surcroît qu'il reflète plus que jamais auparavant une profonde misogynie. La femme est désormais, et cela sans l'ombre d'un doute, l'incarnation du mal. Au chapitre trois, nous tenterons de démontrer quelle influence a eu ce discours, particulièrement les sermons populaires, dans l'intégration sociale des représentations de la femme. Comme nous le verrons, cette société a elle aussi participé à décrier la femme, à faire d'elle un être destiné au mal. Le dernier chapitre, le quatrième, vise à déterminer quel rôle a joué le discours religieux dans le phénomène de la chasse aux sorcières du XIIIe au XVe siècle. Cela en tenant compte d'un ensemble de facteurs, tous plus plausibles les uns que les autres. Certes, il nous faut remplir notre engagement. Pour ce faire, il nous faut surtout éviter de tomber dans la tentation de l'anachronisme, c'est-à-dire, de juger une Église, une société, une culture au nom d'une autre, à partir de la nôtre. Cet écueil nous estimons l'avoir évité. Certes, notre intérêt pour la promotion des femmes nous a guidé dans le choix de notre sujet, mais dans l'analyse de nos sources nous avons privilégié l'impartialité.

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Depuis l'avènement de la révolution industrielle, la société se transforme à un rythme effarant. Pour ne donner que quelques exemples, pensons à la place qu'occupent maintenant les jeunes sur le marché du travail, à la hausse de la scolarisation, mais aussi, du décrochage scolaire, à la montée de la violence, de la pauvreté et du racisme, au marché du travail qui se veut de plus en plus exigeant, au taux de chômage élevé et nous aurons un aperçu des nombreux bouleversements qui ébranlent la société. Cette période de grande transformation est à l'image de celle que peut vivre l'être humain lors de ses étapes de transition, c'est-à-dire qu'elle est souvent difficile à traverser, suscitant le doute, la peur, la résistance au changement. Plusieurs auteurs ont exploré les causes possibles de la stagnation et de l'impuissance à trouver des solutions vraiment efficaces aux nombreux défis qui sont posés. Parmi les réponses proposées, la notion des principes féminin et masculin "refait surface" et apporte un éclairage que l'on pourrait qualifier de philosophique ou de spirituel; c'est cette vision de la vie et de l'être humain que nous allons présenter dans le cadre de cet essai. C'est ainsi qu'après avoir établi un bref constat des malaises collectifs "de l'heure", nous présenterons plus spécifiquement individuels et la notion des principes féminin et masculin en utilisant une perspective historique qui nous fera remonter jusqu'à leur origine. Nous appliquerons ensuite ce concept à l'orientation et nous verrons comment il peut être utilisé à l'intérieur de la pratique carriérologique. Pour ce faire, nous présenterons en premier lieu notre cadre de référence qui s'appuie sur le courant cognitif développemental ainsi que sur la notion de résistance au changement. Nous traiterons ensuite plus particulièrement du diagnostic, du traitement et de la finalité qui sont trois voies possibles à emprunter en regard de ce concept. Enfin, nous discuterons brièvement du rôle du conseiller d'orientation, et ceci, aux niveaux individuel et collectif. Les enjeux de l'orientation étant particulièrement liés à l'expression de soi, nous tenterons de démontrer la pertinence pour l'être humain d'enrichir son répertoire de comportement en reprenant contact avec l'autre en soi: le masculin ou le féminin.

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[...] La nécessité de voir la supervision dans son ensemble ne fait aucun doute, toutefois pour éviter de s'égarer dans cet immense labyrinthe qu'elle représente, nous nous concentrerons sur le problème de la supervision lié aux résistances des enseignants à son implantation. L'objectif général de la recherche sera d'identifier un certain nombre de résistances ou de forces restrictives qui bloquent les différentes démarches de cet ordre. Nous nous attacherons aussi à déterminer les causes potentielles qui engendrent ces résistances à l'aide de certaines des questions suivantes: Pourquoi les enseignants craignent-ils la supervision? Ont-ils peur d'être jugés inaptes ou inefficaces? Se sentent-ils déficients au plan de leur formation? Refusent-ils systématiquement tout changement d'ordre pédagogique? La classe leur appartient-elle en exclusivité? Craignent-ils des sanctions administratives?

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Que la situation de l'emploi, voire plutôt celle du chômage, soit problématique depuis quelques années au Québec comme partout ailleurs semble faire consensus chez les divers partenaires sociaux et économiques en présence. De fait, force nous est de constater le piètre état du marché de l'emploi, lequel se modifiant structurellement par l'implantation de diverses technologies et la mise en place de nouveaux critères de rendement crée au sein de l'entière population dite active un climat d'anxiété, inspirant moins la confiance de conserver une occupation que la peur de s'en trouver privé. Il appert effectivement que le spectre du chômage, s'étendant à diverses sphères d'activités, guette tout autant les aspirant-e-s au titre de travailleur-euse que les travailleur-euse-s en titre. "Ils n'en mourraient pas tous, mais tous étaient atteints" (Lafontaine, 1985, p.225). C'est conséquemment face à cette situation, à laquelle il faut juxtaposer la délicate conjoncture économique, que les jeunes se forgent une perception de leur avenir et de leur intégration au monde du travail en tant que salarié-e-s. Les études de Schwartz (1980), de l'OCDE (1983), mais aussi, plus près de nous, du Conseil des collèges (1986), attestent d'une appréhension manifeste chez les jeunes face au marché de l'emploi. D'autres travaux d'origine européenne (DeForge, 1981) corroborent cette observation établissant de plus que les finissant-e-s du secondaire et du collégial, plus spécialement que les autres élèves, ont une vue approximative du marché du travail et de certaines de ses composantes. Il semble en effet que les élèves en cause possèdent peu d'informations relatives au monde de l'emploi et qu'en conséquence le regard jeté sur celui-ci puisse être qualifié d'approximatif. [...]

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Les Cercles de Fermières font partie intégrante de ma vie familiale. Ma mère, ma soeur, ma belle-soeur, trois de mes tantes ont été membres du cercle local de Ste-Agnès-de-Dundee, dont le membership oscillait constamment entre 15 et 18 membres. Le troisième jeudi du mois était « la sortie » de ma mère. Elle affirmait détester les journées d'études, les congrès, mais en faisait toujours partie. Les Cercles de Fermières constituent une des plus anciennes associations féminines au Québec et la première à regrouper autant de femmes. En 1915, elles sont 160 ; en 1919, au premier congrès elles sont 1 047; en 1940, 27 000; en 1944, 49 000 et en comptent plus de 80 000 membres. L'histoire de ce mouvement féminin rural ne manque donc pas d'intérêt pour l'histoire des femmes. Le sujet est d'autant plus attrayant qu'il recoupe l'histoire sociale et politique du Québec ainsi que l'histoire de l’Église. Le mouvement prend naissance en 1915 sous les auspices du ministère de l’Agriculture du Québec, stratégie utilisée principalement pour contrer l'exode rural. Les évêques, qui avaient d'abord approuvé et appuyé les Cercles de Fermières, deviennent, à partir de 1940, moins favorables à l'organisation. La neutralité du mouvement, le caractère facultatif de la présence d'un aumônier, les réformes apportées par le gouvernement Godbout, entre autres le droit de vote accordé aux femmes sans oublier la peur du communisme, alertent l'épiscopat québécois. Les évêques craignent aussi pour leur autorité. À l’heure où l'épiscopat désire regrouper l'ensemble de la population québécoise selon le modèle diocésain, les Cercles de Fermières adoptent la division par districts agronomiques proposée par l'État pour fédérer ses cercles. Comme un autre mouvement rural, l'Union Catholique des cultivateurs, fondée en 1924 et parrainée par l'épiscopat québécois, est regroupé selon les diocèses, on estime que ce modèle pourrait avantageusement remplacer la division agronomique. […]

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Introduction : Les données probantes reconnaissent que les exercices constituent une modalité curative pour traiter la lombalgie non-aiguë. Or, les effets sont modestes, ce qui amène la communauté scientifique à se questionner, entre autre, sur le niveau d’adhésion des patients à leur programme d’exercices à domicile. Cette étude poursuit deux objectifs : (1) explorer l’association entre l’adhésion à un programme d’exercices à domicile et les variables de résultats (primaires : douleur, incapacité ; secondaires : les changements globaux, le sentiment d’efficacité personnelle, la détresse psychologique), (2) explorer l’association entre l’adhésion à ce programme et les principales variables biopsychosociales sur lesquelles le thérapeute peut agir, en utilisant un cadre théorique explicatif incluant : le modèle de peur-évitement, le modèle du sens commun et le concept de l’alliance de travail. Méthode : Une cohorte longitudinale de volontaires de 48 adultes ayant une lombalgie (> 4 semaines) a été recrutée. L’adhésion au programme d’exercices à domicile et les autres facteurs biopsychosociaux ont été mesurés par des questionnaires auto-administrés au début, après quatre semaines, à la fin des huit semaines de traitement et six mois plus tard. Des analyses univariées et multivariées ont été menées. Résultats : Pour le premier objectif, les modèles linéaires mixtes démontrent que l’adhésion est seulement associée aux variables de résultats secondaires. Pour le second objectif, 50 % de la variance de l’adhésion (ICC = 50,00, p < 0,001) a été expliquée par sept variables, les changements globaux ayant la plus forte association avec l’adhésion. Les changements globaux, à leur tour, ont été expliqués par cinq variables (ICC = 22,3, p = 0,028), les représentations ayant la plus forte association. Les représentations ont été expliquées par cinq variables pouvant être incluses dans le modèle peur-évitement (ICC = 49,2, p < 0,001). L’alliance de travail n’était pas associée à l’adhésion. Conclusion : Les variables de résultats secondaires devraient s’ajouter aux variables de résultats primaires dans les études portant sur l’adhésion aux exercices. Le modèle du sens commun a été utile pour expliquer les variables associées à l’adhésion. Le modèle de peur-évitement a été davantage utile pour expliquer les variables associées aux représentations qui sont au cœur du modèle du sens commun.