2 resultados para mistimed covariates
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BACKGROUND: To plan and implement services to persons who inject drugs (PWID), knowing their number is essential. For the island of Montréal, Canada, the only estimate, of 11,700 PWID, was obtained in 1996 through a capture-recapture method. Thirteen years later, this study was undertaken to produce a new estimate. METHODS: PWID were defined as individuals aged 14-65 years, having injected recently and living on the island of Montréal. The study period was 07/01/2009 to 06/30/2010. An estimate was produced using a six-source capture-recapture log-linear regression method. The data sources were two epidemiological studies and four drug dependence treatment centres. Model selection was conducted in two steps, the first focusing on interactions between sources and the second, on age group and gender as covariates and as modulators of interactions. RESULTS: A total of 1480 PWID were identified in the six capture sources. They corresponded to 1132 different individuals. Based on the best-fitting model, which included age group and sex as covariates and six two-source interactions (some modulated by age), the estimated population was 3910 PWID (95% confidence intervals (CI): 3180-4900) which represents a prevalence of 2.8 (95% CI: 2.3-3.5) PWID per 1000 persons aged 14-65 years. CONCLUSIONS: The 2009-2010 estimate represents a two-third reduction compared to the one for 1996. The multisource capture-recapture method is useful to produce estimates of the size of the PWID population. It is of particular interest when conducted at regular intervals thus allowing for close monitoring of the injection phenomenon.
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Résumé : PROBLÉMATIQUE: L’exposition résidentielle à l’humidité excessive ou aux moisissures est maintenant reconnue comme un facteur important influençant la santé respiratoire. Cette problématique a été peu étudiée chez les étudiants universitaires, bien que vulnérables par leur faible revenu et leur statut de locataire. OBJECTIFS: Cette maîtrise vise à décrire la prévalence (a) de l’exposition résidentielle à l’humidité excessive ou aux moisissures et (b) des maladies respiratoires chez les étudiants universitaires, ainsi qu’à (c) examiner l’association entre l’exposition résidentielle à l’humidité excessive ou aux moisissures et ces maladies. MÉTHODES: En 2014, une enquête électronique a été réalisée auprès de 2097 étudiants enregistrés à l’Université de Sherbrooke (Québec, Canada). Lorsque possible, des questions et des scores validés ont été utilisés pour estimer les prévalences des maladies respiratoires (rhinite allergique, asthme et infections respiratoires), de l’exposition résidentielle à l’humidité excessive ou aux moisissures et des covariables (ex. : revenu annuel familial, statut tabagique, atopie familiale, caractéristiques de l’étudiant). Les associations entre cette exposition et ces maladies ont d’abord été examinées par des tests de chi-carré en utilisant un seuil alpha de 0,05. Des régressions logistiques multivariées ont ensuite été utilisées pour déterminer les associations brutes et ajustée entre cette exposition et les maladies respiratoires. Les analyses descriptives ont été pondérées pour le sexe, l’âge et le campus d’étude. RÉSULTATS: L’exposition à l’humidité excessive ou aux moisissures était fréquente parmi les participants (36,0%; Intervalle de confiance (IC)95% : 33,9-38,1). Ceux-ci ont également été nombreux à rapporter une rhinite allergique (23,9%; IC95% :22,0-25,8), de l’asthme (32,6%; IC95% : 30,5-34,7) et des infections respiratoires (19,4%; IC95% :17,7-21,2) au cours de la dernière année. Après ajustement, les associations demeuraient significatives entre l’exposition à l’humidité excessive ou aux moisissures et la rhinite allergique (Rapport de cote (RC) : 1,30; IC95% : 1.05-1.60), l’asthme RC : 1,75; IC95% : 1,42-2,16), mais pas les infections respiratoires (RC : 1,07; IC95% : 0,85-1.35). CONCLUSIONS: La prévalence élevée de l’exposition résidentielle des étudiants universitaires à l’humidité excessive ou aux moisissures, de même que son association avec l’asthme et la rhinite allergique, mettent en lumière sa contribution potentielle à la forte prévalence des maladies respiratoires ayant une composante allergique dans cette population. Cette étude fournit un nouveau levier pour les organisations de santé publique et leurs partenaires afin d’adapter les stratégies préventives ciblant les logements insalubres, particulièrement chez les populations vulnérables.