5 resultados para class D audio amplifier
Resumo:
L’identité professionnelle des travailleurs sociaux (TS) est l’objet de débats et d’enjeux au sein de la profession depuis longtemps. Le caractère a priori insaisissable de la dimension relationnelle n’est pas sans participer à cette préoccupation constante à l’égard de la professionnalité du travail social. Confrontée à une difficulté de conceptualisation, et, par voie de conséquence, d’évaluation des productions des TS, la profession souffre d’un sentiment de non-reconnaissance par la population et par le champ des professions sociales. Cette difficulté à concevoir et à nommer sa pratique va même jusqu’à provoquer un haut taux de détresse et de retrait au travail chez les TS. Si la médiation représente le trait distinctif du travail social, elle n’apparait pas spontanément dans les discours des TS ; celle-ci étant plutôt conçue en termes de négociation ou de résolution de conflits. Pourtant, l’intervention sociale du TS repose sur une médiation fondamentale qui rend possible l’harmonisation des dimensions individuelle et sociale caractéristiques du travail social et qui conduit un usager à reprendre du pouvoir sur sa vie afin que ses besoins sociaux trouvent enfin satisfaction et que se rétablisse l’échange social. L’action du TS est donc essentiellement médiatrice, puisqu’elle vise l’objectivation et la transformation d’un rapport rompu entre un usager et une norme sociale. La position du TS à l’interface de différents systèmes, qu’ils soient individuels, institutionnels, organisationnels, politiques ou sociaux, facilite par ailleurs l’accomplissement de la médiation. Or, l’occultation de cette spécificité professionnelle, dans un contexte où la profession est amenée à débattre publiquement de ses productions, accroit l’importance de mieux comprendre cette pratique professionnelle. C’est dans cette perspective que cette thèse de doctorat a souhaité caractériser la dimension médiatrice de la pratique professionnelle de TS œuvrant en Centres de santé et de services sociaux (CSSS). Plus spécifiquement, deux composantes de la pratique de TS en CSSS ont été analysées: l’intervention sociale telle que réalisée en situation et l’intervention sociale telle que consignée par écrit. Deux formes de données ont donc constitué le corpus analysé: des enregistrements audio d’entrevues individuelles conduites par six TS auprès d’usagers et la reprographie des notes évolutives insérées aux dossiers à la suite de ces entrevues. Le recours à un dispositif de traitement et d’analyse des données fondé sur la méthode d’analyse structurale de discours a guidé l’analyse de ces deux types de données. Cette dernière, parce qu’elle permet de dégager les univers de sens donnés à une profession et qui orientent la conduite de la pratique professionnelle de ses agents, donne accès aux référents professionnels partagés par l’ensemble du groupe et, par voie de conséquence, met à jour les piliers de son identité professionnelle. Les résultats font ressortir un écart dans l’intervention sociale telle que réalisée et telle que consignée aux dossiers. Se référant tantôt aux normes sociales tantôt au cadre normatif institutionnel, ses visées oscillent entre la recherche d’une transformation sociale et l’atteinte d’un équilibre fonctionnel chez l’usager. Deux logiques d’intervention sont donc mises en œuvre : une logique d’accompagnement lors des entretiens auprès de l’usager et une logique thérapeutique dans les notes aux dossiers. En situation, il s’agit d’un travail social fondé sur une logique d’accompagnement de l’usager dans l’instauration d’un registre d’action visant à le rendre autonome dans la prise en charge de ses difficultés. Le TS devient dès lors accompagnateur et guide vers le changement. Dans le cadre de la logique thérapeutique, le TS se positionne plutôt comme le spécialiste des problèmes de l’usager. Par la maitrise d’actes cliniques et diagnostiques que lui seul est à même de poser, les symptômes identifiés peuvent enfin être contrôlés, les critères institutionnels d’octroi de services sociaux être rencontrés et son intervention plus facilement évaluée. Si l’idée d’améliorer la situation de l’usager est celle qui prime dans les entrevues, dans les notes aux dossiers, l’intention est de démontrer sa compétence envers le problème de l’usager. Quelles que soient ces distinctions, et en dépit de l’écart observé et des exigences actuelles pesant sur la profession, les constats dégagés indiquent que le travail social conserve le même mandat : agir sur les rapports des usagers aux normes sociales, quelle que soit la forme de ces normes.
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Le thème de cette recherche porte sur des perspectives de stagiaires et d'experts de l'enseignement secondaire sur des situations d'indiscipline. Nous avons d'abord élaboré un contexte théorique. À la lumière de Kounin (1970), Martin (1981), Charles (1981), Charles (1989) et Bournot-Trites (in Safty dir., 1990), nous avons retrouvé une description de huit modèles de discipline. Cependant, le contenu de ces écrits ne fournit pas suffisamment d'information afin de développer le thème de notre recherche. Inspirée par Brophy et Evertson (1976), Moskowitz et Hayman (1976), Saunders (1979), Johnson (1980), Ramsey (1981), Fitzpatrick (1981), Jones et Jones (1981), Me Daniel (1982), Gagné (1985), Melvin (1985), Schloss et Sedlack (1986), Doyle (1986) et Barton et Morrison (1988), nous avons recensé des caractéristiques des maîtres efficaces. Ainsi, la littérature des modèles de discipline et celle des caractéristiques des maîtres efficaces nous ont amenée à définir les objectifs de notre recherche. Cette recherche qualitative exploratoire nous a permis d'interviewer des participants, c'est-à-dire des stagiaires et des maîtres experts de différentes écoles secondaires. Dans un premier temps, nous avons construit notre instrument de recherche qui se définit par des mises en situation (trois situations d'indiscipline) accompagné d'un questionnaire. Cet instrument fut pré-expérimenté dans le but d'en vérifier la validité. Par la suite, cet instrument fut présenté aux participants de notre recherche. Il s'agit principalement de trois stagiaires et de trois maîtres experts. Le contenu des entrevues des participants nous a permis de concevoir un modèle d'analyse appelé un discipli-cube. Ce modèle tridimensionnel comporte des composantes (savoir, savoir-être, savoir-faire), des moments (avant, pendant, après ou indéterminé) et des situations d'indiscipline. C'est donc à partir du discipli-cube que nous avons classé les données des participants. Finalement, les résultats de cette recherche nous conduisent à prétendre que, face à une situation d'indiscipline, les stagiaires interviennent en ayant plutôt recours à leur savoir (connaissances) et avec l'intention de sévir vis-à-vis l'élève ou le groupe alors que les maîtres experts interviennent en se référant davantage au savoir-faire dans le but de fournir de l'aide à l'élève ou au groupe. Ils s'interrogent et prennent le temps de considérer globalement la situation problématique ce qu'omettent de faire les stagiaires. Cette recherche comporte des limites parce que la nature de cette recherche et en particulier la situation de simulation ne permettent pas d'inférer les résultats aux situations d'enseignement réelles.
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En traitement du signal audio, les plosives sont des sons de parole très importants au regard de l’intelligibilité et de la qualité. Les plosives sont cependant difficiles à modéliser à l’aide des techniques usuelles (prédiction linéaire et codage par transformée), à cause de leur dynamique propre importante et à cause de leur nature non prédictible. Cette étude présente un exemple de système complet capable de détecter, segmenter, et altérer les plosives dans un flux de parole. Ce système est utilisé afin de vérifier la validité de l’hypothèse suivante : La phase d’éclatement (de burst) des plosives peut être mise à zéro, de façon perceptuellement équivalente. L’impact sur la qualité subjective de cette transformation est évalué sur une banque de phrases enregistrées. Les résultats de cette altération hautement destructive des signaux tendent à montrer que l’impact perceptuel est mineur. Les implications de ces résultats pour le codage de la parole sont abordées.
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Chaque année, le piratage mondial de la musique coûte plusieurs milliards de dollars en pertes économiques, pertes d’emplois et pertes de gains des travailleurs ainsi que la perte de millions de dollars en recettes fiscales. La plupart du piratage de la musique est dû à la croissance rapide et à la facilité des technologies actuelles pour la copie, le partage, la manipulation et la distribution de données musicales [Domingo, 2015], [Siwek, 2007]. Le tatouage des signaux sonores a été proposé pour protéger les droit des auteurs et pour permettre la localisation des instants où le signal sonore a été falsifié. Dans cette thèse, nous proposons d’utiliser la représentation parcimonieuse bio-inspirée par graphe de décharges (spikegramme), pour concevoir une nouvelle méthode permettant la localisation de la falsification dans les signaux sonores. Aussi, une nouvelle méthode de protection du droit d’auteur. Finalement, une nouvelle attaque perceptuelle, en utilisant le spikegramme, pour attaquer des systèmes de tatouage sonore. Nous proposons tout d’abord une technique de localisation des falsifications (‘tampering’) des signaux sonores. Pour cela nous combinons une méthode à spectre étendu modifié (‘modified spread spectrum’, MSS) avec une représentation parcimonieuse. Nous utilisons une technique de poursuite perceptive adaptée (perceptual marching pursuit, PMP [Hossein Najaf-Zadeh, 2008]) pour générer une représentation parcimonieuse (spikegramme) du signal sonore d’entrée qui est invariante au décalage temporel [E. C. Smith, 2006] et qui prend en compte les phénomènes de masquage tels qu’ils sont observés en audition. Un code d’authentification est inséré à l’intérieur des coefficients de la représentation en spikegramme. Puis ceux-ci sont combinés aux seuils de masquage. Le signal tatoué est resynthétisé à partir des coefficients modifiés, et le signal ainsi obtenu est transmis au décodeur. Au décodeur, pour identifier un segment falsifié du signal sonore, les codes d’authentification de tous les segments intacts sont analysés. Si les codes ne peuvent être détectés correctement, on sait qu’alors le segment aura été falsifié. Nous proposons de tatouer selon le principe à spectre étendu (appelé MSS) afin d’obtenir une grande capacité en nombre de bits de tatouage introduits. Dans les situations où il y a désynchronisation entre le codeur et le décodeur, notre méthode permet quand même de détecter des pièces falsifiées. Par rapport à l’état de l’art, notre approche a le taux d’erreur le plus bas pour ce qui est de détecter les pièces falsifiées. Nous avons utilisé le test de l’opinion moyenne (‘MOS’) pour mesurer la qualité des systèmes tatoués. Nous évaluons la méthode de tatouage semi-fragile par le taux d’erreur (nombre de bits erronés divisé par tous les bits soumis) suite à plusieurs attaques. Les résultats confirment la supériorité de notre approche pour la localisation des pièces falsifiées dans les signaux sonores tout en préservant la qualité des signaux. Ensuite nous proposons une nouvelle technique pour la protection des signaux sonores. Cette technique est basée sur la représentation par spikegrammes des signaux sonores et utilise deux dictionnaires (TDA pour Two-Dictionary Approach). Le spikegramme est utilisé pour coder le signal hôte en utilisant un dictionnaire de filtres gammatones. Pour le tatouage, nous utilisons deux dictionnaires différents qui sont sélectionnés en fonction du bit d’entrée à tatouer et du contenu du signal. Notre approche trouve les gammatones appropriés (appelés noyaux de tatouage) sur la base de la valeur du bit à tatouer, et incorpore les bits de tatouage dans la phase des gammatones du tatouage. De plus, il est montré que la TDA est libre d’erreur dans le cas d’aucune situation d’attaque. Il est démontré que la décorrélation des noyaux de tatouage permet la conception d’une méthode de tatouage sonore très robuste. Les expériences ont montré la meilleure robustesse pour la méthode proposée lorsque le signal tatoué est corrompu par une compression MP3 à 32 kbits par seconde avec une charge utile de 56.5 bps par rapport à plusieurs techniques récentes. De plus nous avons étudié la robustesse du tatouage lorsque les nouveaux codec USAC (Unified Audion and Speech Coding) à 24kbps sont utilisés. La charge utile est alors comprise entre 5 et 15 bps. Finalement, nous utilisons les spikegrammes pour proposer trois nouvelles méthodes d’attaques. Nous les comparons aux méthodes récentes d’attaques telles que 32 kbps MP3 et 24 kbps USAC. Ces attaques comprennent l’attaque par PMP, l’attaque par bruit inaudible et l’attaque de remplacement parcimonieuse. Dans le cas de l’attaque par PMP, le signal de tatouage est représenté et resynthétisé avec un spikegramme. Dans le cas de l’attaque par bruit inaudible, celui-ci est généré et ajouté aux coefficients du spikegramme. Dans le cas de l’attaque de remplacement parcimonieuse, dans chaque segment du signal, les caractéristiques spectro-temporelles du signal (les décharges temporelles ;‘time spikes’) se trouvent en utilisant le spikegramme et les spikes temporelles et similaires sont remplacés par une autre. Pour comparer l’efficacité des attaques proposées, nous les comparons au décodeur du tatouage à spectre étendu. Il est démontré que l’attaque par remplacement parcimonieux réduit la corrélation normalisée du décodeur de spectre étendu avec un plus grand facteur par rapport à la situation où le décodeur de spectre étendu est attaqué par la transformation MP3 (32 kbps) et 24 kbps USAC.
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Implemented in the context of Business Administration students enrolled in a college level three year technology program, this research investigated students’ perceptions and academic results concurrent with the implementation of an online web module designed to facilitate student self-study. The students involved in this research were enrolled in a program that, while offering a broad education in business disciplines, specialized in the field of accounting. As a result, students were enrolled in academically rigorous accounting courses in each of the six semesters of the program. The weighting of these accounting courses imposes a significant self-study component – typically matching or exceeding the time spent in class. In this context many of the students enrolled in the Business Administration Program have faced difficulties completing the self-study component of the course effectively as demonstrated in low homework completion rates, low homework grade averages and ultimately low success rates in the courses. In an attempt to address this situation this research studied the implementation of a web-based self-study module. Through this module students could access a number of learning tools that were designed to facilitate the self-study process under the premise that more effective self-study learning tools will help remove obstacles and provide more timely confirmation of learning during student self-study efforts. This research collected data from a single cohort of students drawn from the first three sequential accounting courses of the Business Administration Program. The web-based self-study module was implemented in the third of the three sequential accounting courses. The first two of these courses implemented a traditional manual self-study environment. Data collected from the three accounting courses included homework completion rates, homework, exam and final grades for the respective courses. In addition the web-study module allowed the automatic reporting of student usage of a number of specific online learning tools. To complement the academic data, students were surveyed to gain insight into their perceptions of the effectiveness of the web-based system. The research provided a number of interesting insights. First among these was a confirmation of the importance of the self-study process in the academic achievement of the learners. Regardless of the self-study environment, manual or web-enhanced, a significant positive correlation existed between the students’ self-study results, demonstrated in both homework completion rates and homework averages and the corresponding final grades. These results confirm the importance of self-study found generally in the prevailing academic literature regarding students enrolled in higher education. In addition, the web-enhanced learning environment implemented during the third accounting course coincided with significantly higher homework completion rates and corresponding homework averages: homework completion rates in particular increased from a combined average of 63% in the first two accounting courses to 93% in the web-enhanced context of the third accounting course. Moreover, the homework completion rates of the web-enhanced course were evenly distributed across the cohort of students. A quartile-based analysis was subsequently completed. Quartiles were constructed by ranking the students according to their combined average homework completion rates from the first two manual self-study courses, Accounting I and II. The quartile-based homework completion rates for the manual self-study courses Accounting I and II were subsequently compared to the results these same quartiles of students achieved in the web-based self-study within Accounting III. While the first two courses demonstrated significantly uneven homework completion rates across the quartiles ranging from 31% to 91% homework completion rates, the differences among the four quartiles within the web-enhanced module, with an average homework completion rate of 93%, were statistically insignificant. Congruent with the positive academic results observed in the third, web-enhanced course, through the corresponding survey, students expressed a strong attitude in favor of the online self-study environment. This research was designed to add to the existing research that studies the implementation of learning in an online setting. Specifically, the research was designed to explore a middle ground of online learning – a web-enhanced course – a context that supplements the classroom experience rather than replacing it. The web-enhanced accounting course demonstrated impressive favorable results, both academically and in terms of students' perception of the system; these results suggest that a web-enhanced environment can provide learning tools that facilitate the self-study process while providing a structured learning environment that can help developing learners reach their potential.