28 resultados para affectivité - troubles
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Chaque ann��e, des adolescents qu��b��cois sont soumis �� des sanctions judiciaires en raison de leurs actes de d��linquance (Association des centres jeunesse du Qu��bec, 2015). Plusieurs recherches r��centes indiquent que ces jeunes sont plus �� risque de r��pondre aux crit��res diagnostiques d���au moins un trouble mental que les adolescents de la population g��n��rale (Fazel, Doll, & Langstrom, 2008; Vermeiren, 2003). Les jeunes contrevenants sont ��galement plus nombreux �� pr��senter des sympt��mes et des troubles int��rioris��s (Abram et al., 2014; Skowyra & Cocozza, 2007; Teplin et al., 2006), soit des comportements anxieux, d��pressifs, de retrait et des plaintes somatiques (Achenbach & McConaughy, 1992). Cette th��se contribue aux connaissances quant aux sympt��mes et aux troubles int��rioris��s chez les jeunes contrevenants en traitant de deux sujets peu ��tudi��s : les probl��mes int��rioris��s des jeunes contrevenants associ��s aux gangs de rue et l���identification de ces probl��mes par les intervenants travaillant aupr��s d���eux. Le premier article composant la th��se pr��sente une ��tude descriptive o�� le nombre de sympt��mes et de troubles int��rioris��s a ��t�� compar�� entre des jeunes contrevenants r��v��lant ��tre ou avoir ��t�� associ��s aux gangs de rue (n = 62) et des jeunes contrevenants n���ayant pas r��v��l�� une telle association (n = 41). Les sympt��mes et les troubles int��rioris��s ont ��t�� mesur��s �� l���aide d���un questionnaire et d���une entrevue diagnostique semi-structur��e. Les r��sultats indiquent que les jeunes associ��s aux gangs pr��sentent davantage de sympt��mes de d��pression-anxi��t�� et sont plus nombreux �� r��pondre aux crit��res diagnostiques d���au moins un trouble anxieux que ceux qui n���y sont pas associ��s. De plus, pr��s de la moiti�� des participants, associ��s ou non aux gangs de rue, r��pondent aux crit��res diagnostiques d���au moins un trouble int��rioris��. Cette forte pr��valence de troubles int��rioris��s soul��ve l���importance que ceux-ci soient d��pist��s par les intervenants travaillant aupr��s des jeunes contrevenants. En effet, consid��rant que les troubles mentaux non trait��s entrainent de la souffrance, nuisent au fonctionnement et sont li��s �� des taux de tentatives de suicide, d���arrestations et de r��cidive plus ��lev��s (Abram et al., 2014; Cottle, Lee, & Heilbrun, 2001; Hoeve, McReynolds, & Wasserman, 2013; Schonfeld et al., 1997), leur identification s���av��re primordiale afin qu���ils puissent b��n��ficier des services dont ils auraient besoin. Le deuxi��me article de cette th��se est une ��tude exploratoire o�� sont recens��s les sympt��mes et les troubles int��rioris��s mentionn��s par les intervenants au rapport pr��d��cisionnel (RPD) de 22 participants. La concordance entre ces sympt��mes et troubles int��rioris��s et ceux autorapport��s par les jeunes contrevenants par un questionnaire et une entrevue semi-structur��e est ensuite ��valu��e. Plusieurs sympt��mes et troubles int��rioris��s seraient �� sous-identifi��s �� dans le RPD des jeunes contrevenants en comparaison de ce qui est r��v��l�� par les participants. Les r��sultats de ces deux ��tudes laissent croire qu���il serait pertinent d���offrir de la formation aux intervenants quant aux sympt��mes et aux troubles int��rioris��s chez les adolescents, d���implanter une proc��dure de d��pistage syst��matique des troubles mentaux, et d���inclure les sympt��mes et les troubles int��rioris��s dans les programmes de pr��vention et de traitement offerts aux jeunes contrevenants.
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Les d��fis pos��s au milieu scolaire par les jeunes identifi��s comme ayant des troubles de la conduite ou du comportement sont nombreux et importants. Les comportements et les attitudes manifest��s par ces jeunes suscitent plusieurs interrogations et confrontent les diff��rents intervenants du milieu scolaire �� des situations souvent difficiles. Pour pr��venir ou intervenir de fa��on efficace, il est imp��ratif de savoir qui sont ces ��l��ves et ce qu���ils font. L���identification des ��l��ves ayant des troubles de la conduite ou du comportement soulev�� des difficult��s. D��pendant de leurs conceptions, les professionnels scolaires ont des perceptions et font des observations qui am��nent diff��rentes fa��ons de comprendre et d���identifier ces ��l��ves. Ces diff��rentes fa��ons de concevoir la r��alit�� peuvent entra��ner des ambigu��t��s au niveau du choix des interventions possibles et au niveau des interpr��tations des situations. L���objet de cette ��tude est d�����tablir un profil de la cat��gorie d�����l��ves ��tiquet��s comme avant des troubles de la conduite ou du comportement au niveau primaire. [...]
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Gr��ce �� l'��laboration de sa th��orie op��ratoire du d��veloppement cognitif, Jean Piaget fut, sans contredit, l'un des auteurs les plus ��cout��s dans ce domaine. Il a mis en lumi��re une s��rie de stades du d��veloppement cognitif allant du niveau sensori-moteur en passant par le niveau des op��rations concr��tes pour finalement aboutir �� celui des op��rations formelles qui ob��issent �� des lois pr��cises de construction (Piaget, 1964). Parmi celles-ci, Piaget affirme l'universalit�� du d��veloppement de ces stades en ce sens que tous les sujets passent par la m��me s��quence. Il s'est tr��s peu int��ress�� aux diff��rences inter-individuelles. Ce qui explique que la tr��s grande majorit�� de ses travaux ont port��s sur l'observation de sujets normaux (Inhelder, 1963). Ce fut donc d'autres chercheurs qui ont tent�� d'appliquer la pens��e piag��tienne �� des cat��gories pr��cises de sujets. Dans cette veine, la pr��sente recherche s'int��resse �� l'application de cette pens��e aux d��ficients profonds. C'est l�� un moyen utile de tester l'universalit�� de la s��quence de d��veloppement propos��e par Piaget. Le relev�� de documentation sur cette question propos��e par Klein et Safford (1977) permet de constater qu'il est relativement ais�� de trouver des recherches s���int��ressant �� l'��tude du fonctionnement cognitif des d��ficients mentaux l��gers atteignant la p��riode des op��rations concr��tes mais qu'il est beaucoup plus difficile d'en trouver qui s'attardent au fonctionnement cognitif des d��ficients profonds. Il est pourtant possible d'en trouver quelques-unes (Ciccheti et Sroufe, 1976; Inhelder, 1963; Kahn, 1976; Lambert et Vanderlinden, 1977; Rogers, 1977; Silverstein et al., 1975; Wohlueter et Sindberg, 1975; Woodward, 1959). Les r��sultats divergent. De plus, une analyse approfondie des m��thodologies utilis��es suffit �� convaincre que le d��bat demeure ouvert sur cette question. Des am��liorations m��thodologiques sont apport��es dans cette recherche. La pr��sente ��tude analyse donc le fonctionnement sensori-moteur des d��ficients profonds en le comparant �� celui de sujets normaux de m��me ��ge mental qu'eux. Les d��ficients mentaux sont divis��s en deux groupes selon qu'il y ait ou non pr��sence de trouble l��sionnel. Tous les sujets font face aux items de l'��chelle de la poursuite visuelle et de la permanence de l'objet ainsi que celle des relations entre les objets dans l'espace construits par Uzgiris et Hunt (1975). Les r��sultats sont ensuite tour �� tour pr��sent��s et interpr��t��s.
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�� l'origine de ce projet de recherche se trouve le constat, effectu�� tant par le directeur que par les enseignantes et les enseignants de l'��cole Le Jardin-des-Lacs, des limites d'efficacit�� d'un syst��me de type behavioral "op��rant" dans la gestion des comportements sociaux des enfants hors de la salle de classe. Face aux confins d'efficacit�� de ce syst��me, au d��but de l'ann��e scolaire 1994-95, la Direction de l'��cole ainsi que le personnel enseignant du milieu nous demandaient d'��laborer un programme d'intervention "sur le fait". Ce programme est destin�� �� faciliter l'apprentissage et le maintien de comportements respectueux du syst��me de r��gles en vigueur lorsque les ��l��ves utilisent les aires de circulation et de d��tente de l'��cole. Donc, lorsqu'ils sont hors de la salle de classe. Les interventions se situent en contexte ludique, afin de faciliter la prise de conscience de l'int��r��t et des avantages qu'il y a �� respecter le r��glement en vigueur. Par ailleurs, le contexte ludique fournit �� l'intervenante une situation privil��gi��e d'observation des m��canismes sous-tendant chez l'enfant la motivation au respect de r��gles sociales qui lui sont externes ou, au contraire, �� la formulation, la n��gociation ou l'application de r��gles lorsqu'il est en situation d'interaction avec des pairs. Pour des raisons d'efficacit��, nous avons centr�� notre intervention sur le d��veloppement de conduites ad��quates en regard du respect d'un r��glement scolaire particulier : le r��glement du silence dans les aires de circulation dans la mesure o�� les infractions �� ce dernier forme la source principale d'accumulation de points de d��m��rite chez les ��l��ves de premier cycle �� l'��cole Le-Jardin-des-Lacs.
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La pr��sente recherche s���int��resse aux ��l��ves du primaire (6-9ans) qui ont des probl��mes de comportement, en particulier les filles, et concerne la qualit�� de leur adaptation lors du passage �� l���adolescence. �� risque ��lev�� de persistance lorsqu���ils d��butent �� l���enfance, les probl��mes de comportement s��v��res sont reli��s au d��veloppement de cons��quences n��gatives futures. Par contre, dans certains cas, les jeunes ne persisteront pas dans une trajectoire de trouble de comportement �� l���adolescence. Il reste tout de m��me �� savoir si leur niveau d���adaptation est acceptable. L�����tude vise d���abord �� identifier, chez des enfants (N=435) en troubles de comportement pr��coces, des sous-groupes latents selon la qualit�� de leur adaptation, puis �� d��crire et comparer les facteurs individuels et environnementaux qui sont associ��s �� la qualit�� de leur adaptation au d��but de l���adolescence en v��rifiant l���effet mod��rateur du sexe. Les r��sultats montrent un mod��le �� trois classes ; un sous-groupe d���enfants pr��sentant une adaptation positive �� l���adolescence, un sous-groupe ayant une adaptation plus n��gative et un troisi��me sous-groupe o�� les enfants, surtout des filles, pr��sentent une adaptation encore plus difficile. De plus, seuls trois facteurs individuels (opposition, agressivit�� indirecte et performance scolaire) et trois facteurs environnementaux (consommation des parents, discipline coercitive et fr��quentation de pairs d��viants) pr��disent l���appartenance �� un sous-groupe. Les r��sultats soutiennent l���importance d���une meilleure connaissance des facteurs pr��dicteurs de la qualit�� d���adaptation afin d���intervenir d��s l���apparition des premiers indices du trouble de comportement en ciblant particuli��rement les filles.
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Les troubles anxieux et les sympt��mes associ��s s���av��rent ��tre reconnus comme l���une des formes de psychopathologies v��cues le plus fr��quemment chez les enfants et les adolescents (Costello, Mustillo, Erkanli, Keeler, & Angold, 2003). Le degr�� de s��curit�� d���attachement est consid��r�� depuis longtemps comme un facteur ayant une influence fondamentale sur le d��veloppement de l���enfant et dans l�����mergence de psychopathologie (DeKlyen & Greenberg, 2008; Kobak, Cassidy, Lyons-Ruth, & Zir, 2006), s���av��rant ainsi une variable importante pour comprendre l�����mergence des troubles anxieux pendant l���enfance (Colonnesi et al., 2011). La pr��sente ��tude de cas multiples s���av��re la premi��re �� utiliser des mesures repr��sentationnelles afin d���observer l���attachement aupr��s d���une population clinique d���enfants d�����ge scolaire ayant un trouble anxieux (Child Attachment Interview) et chez leur m��re (Adult Attachment Interview). Trois principaux objectifs, tous de nature exploratoire, sont vis��s: 1) proc��der �� une analyse approfondie des profils d���attachement chez les enfants ayant un trouble anxieux et leur m��re, tant sur le plan des cat��gories que des dimensions d���attachement; 2) d��crire les correspondances entre les repr��sentations d���attachement de la m��re et de son enfant; 3) examiner les associations entre les types de repr��sentations d���attachement m��re-enfant et les types de sympt��mes anxieux chez l���enfant. Pour ce faire, des mesures de ces deux variables ont ��t�� prises aupr��s de six enfants ��g��s entre 8 et 15 ans et leurs m��res, recrut��s au sein d���une clinique de troisi��me ligne sp��cialis��e en traitement des troubles anxieux. Les r��sultats d��montrent que la majorit�� des enfants ayant un trouble anxieux pr��sente une ins��curit�� des repr��sentations d���attachement, accompagn��e principalement d���une tendance �� l���attachement d��tach��. Concernant les dimensions d���attachement, la majorit�� des enfants anxieux pr��sente d���importants d��ficits li��s �� l���ouverture ��motionnelle. De plus, toutes les m��res pr��sentent des repr��sentations d���attachement se situant sur le continuum de la pr��occupation, impliquant des strat��gies d���hyperactivation (de mod��r��es �� ��lev��es). Les m��res des enfants ayant un attachement s��curisant composent avec des repr��sentations d���attachement pr��occup��es par des ��v��nements traumatiques. Ensuite, peu de correspondances interg��n��rationnelles sont observables. Une tendance �� pr��senter des strat��gies d���attachement compl��mentaires est plut��t relev��e, particuli��rement concernant des strat��gies d���hyperactivation chez la m��re (p��le pr��occup��) et de d��sactivation chez l���enfant (p��le d��tach��). Par ailleurs, peu d���associations sp��cifiques sont identifi��es entre les repr��sentations d���attachement et les troubles anxieux, mis �� part la pr��sence d���ins��curit�� chez les enfants ayant un trouble d���anxi��t�� de s��paration. Enfin, une importante tendance aux difficult��s d���ordre psychosomatique est observ��e chez les enfants ayant un trouble anxieux. �� la lumi��re de ces principales tendances relatives �� l���attachement, des pistes cliniques seront propos��es afin de soutenir l���intervention des ��quipes traitantes aupr��s des enfants composant avec un trouble anxieux et de leur m��re.
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Cet essai est une analyse du r��gime juridique applicable aux accus��s qui ont ��t�� reconnus non-responsables criminellement pour cause de troubles mentaux en vertu de l'article 16 du Code criminel. Nous exposons tout d'abord l'historique dudit verdict lequel m��ne �� un suivi �� double volets, soit juridique et m��dical, dont nous d��taillons le cadre normatif dans une seconde partie. Le premier volet est assur�� par une instance administrative alors que le second rel��ve d'un h��pital. Le suivi �� double volets sous-tend donc la cohabitation de deux domaines aux objectifs distincts, �� savoir la protection de la soci��t�� �� l'��gard d'un accus�� ayant commis un acte criminel pour l'un et le traitement d'un patient psychiatrique pour l'autre. Les h��pitaux, et plus particuli��rement les psychiatres, se retrouvent ainsi avec l'obligation de jongler avec le droit criminel, tout en poursuivant leur objectif principal, soit le traitement de leurs patients. Dans ce contexte, le pr��sent essai tente d'��tudier les cons��quences potentielles de la rencontre de ces deux domaines sur les droits des accus��s. En effet,la mise en place du suivi �� double volets visait un respect plus ad��quat des droits et libert��s des accus��s ainsi qu'une meilleure prise en charge m��dicale de leurs besoins aux fins de leur offrir un traitement appropri��. Toutefois, les tensions existant entre le domaine juridique et celui de la sant�� permettent-elles vraiment d'atteindre de tels objectifs?
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L���objectif de ce m��moire est de d��crire et comparer les facteurs de risque individuels, parentaux et familiaux qui sont associ��s �� la cooccurrence simultan��e du trouble d��ficitaire de l���attention avec hyperactivit�� (TDAH) et des troubles de comportement s��v��re tels le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) et le trouble des conduites (TC). Plus particuli��rement, l�����tude s���appuie sur les informations issues du mod��le de cooccurrence de Neale et Kendler (1995), voulant que le fait de partager des facteurs de risque g��n��tiques et environnementaux communs puisse entra��ner une cooccurrence de troubles. Les enfants (N = 345, 41% de filles), ��g��s entre 6 et 10 ans, ont ��t�� recrut��s parmi des jeunes recevant des services sp��cialis��es dans huit commissions scolaires de trois r��gions du Qu��bec. Ces enfants ont ��t�� s��par��s dans diff��rents groupes de comparaison selon la pr��sence/absence du TDAH, du TOP et du TC. Les analyses de r��gressions logistiques multinomiales r��alis��es sugg��rent que les enfants du groupe TDAH+TOP lorsque compar��s �� ceux du groupe TDAH seul vivraient dans des familles au sein desquelles il y aurait plus de coercition parentale et auraient v��cu plus de changements familiaux que les enfants du groupe TOP seul. Aussi, plus de traits d���insensibilit�� seraient pr��sents chez les enfants du groupe TDAH+TOP+TC lorsque compar��s au groupe TDAH seul. De plus, les enfants du groupe TDAH+TOP+TC pr��senteraient plus d���anxi��t�� que les enfants du groupe TOP+TC. Dans l���ensemble, il appert que la cooccurrence du TDAH et des troubles du comportement est associ��e �� plus de facteurs de risque chez les enfants.
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Ce m��moire a pour objectif d�����tablir la relation longitudinale entre les troubles ext��rioris��s identifi��s durant l���enfance et le d��veloppement ult��rieur de troubles int��rioris��s. Plus sp��cifiquement, les effets de la victimisation par les pairs et des probl��mes acad��miques dans cette relation seront explor��s, ainsi que les diff��rences entre les gar��ons et les filles. L�����tude s���est d��roul��e pendant 3 ans, aupr��s de 472 enfants ��g��s initialement de 6 �� 9 ans. Les analyses de r��gressions lin��aires hi��rarchiques et les mod��les de m��diations ont indiqu�� que la victimisation par les pairs avait un effet m��diateur dans la relation longitudinale entre les troubles ext��rioris��s et int��rioris��s, selon le parent seulement. Les probl��mes acad��miques, quant �� eux, avaient un effet m��diateur dans la relation successive entre les deux troubles, mais selon l���enseignant seulement. Des diff��rences ont ��galement pu ��tre observ��es entre les genres. La victimisation par les pairs avait un effet m��diateur pour les filles, mais pas pour les gar��ons, selon le parent. Tandis que les probl��mes acad��miques avaient un effet m��diateur chez les gar��ons et chez les filles, selon l���enseignant. La m��diation via les probl��mes acad��miques ��tait toutefois plus forte chez les gar��ons.
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La pr��valence importante des troubles d���adaptation au sein de la population d���enfants et d���adolescents du Qu��bec appuient l���importance d���accorder une attention particuli��re aux piliers d��veloppementaux influen��ant leur trajectoire (Minist��re de la Sant�� et des Services sociaux du Qu��bec, 2002). Dans ce sens, des donn��es longitudinales ont permis de statuer sur la nature de l���impact de la relation d���attachement entre le parent et l���enfant sur son adaptation ult��rieure (Sroufe, Egeland, Carlson, & Collins, 2005). La s��curit�� d���attachement aurait un r��le protecteur, mais cette relation a aussi ��t�� identifi��e comme le syst��me le plus influent dans la compromission du d��veloppement de l���enfant (Cicchetti & Valentino, 2006). Parmi les interventions disponibles, le programme d���intervention Circle of Security Parenting (COS-P) (Powell, Cooper, Hoffman, & Marvin, 2009) s���av��re particuli��rement prometteur ��tant donn��e la qualit�� de l���int��gration th��orique et clinique qui le sous-tend. Cependant, aucune donn��e n���est encore disponible pour appuyer son efficacit�� au sein de la population qu��b��coise dans un contexte de soins de premi��re ligne. La pr��sente ��tude vise ainsi �� amorcer cette d��marche avec un devis pr��/post tests en explorant les effets du protocole d���intervention COS-P aupr��s de quatre m��res et leur enfant d�����ge pr��scolaire. �� ces fins, des mesures cernant la fonction r��flexive parentale et les dimensions des repr��sentations de l���exp��rience affective du parent (Parent Development Interview ��� PDI; Aber, Slade, Berger, Bresgi & Kaplan, 1985) sont recueillies avant et apr��s l���intervention. Les retomb��es de l���intervention sont aussi examin��es chez les parents au niveau du stress parental (Parental Stress Index ��� PSI; Abidin, 1995; Bigras, LaFreni��re, & Abidin, 1996) et au niveau des probl��mes comportementaux et ��motionnels chez les enfants (Child Behavior Checklist ��� CBCL; Achenbach & Rescorla, 2000). L���ensemble de ces donn��es est analys�� dans un premier temps avec perspective groupale et dans un deuxi��me temps, avec une perspective individuelle descriptive d��taillant les r��sultats pour chaque participante. Les analyses ne permettent pas de d��montrer une am��lioration des repr��sentations parentales et une augmentation de la fonction r��flexive parentale, tel qu���attendu. Toutefois, le stress parental et les probl��mes int��rioris��s des enfants diminuent, bien que de fa��on non significative. Il est propos�� que l���effet de l���intervention soit compris en consid��rant le parent �� l���int��rieur d���un syst��me dynamique, lui permettant de s���approprier l���intervention �� travers un ensemble de facteurs qui lui sont propres. Des suggestions pour les ��tudes futures sont formul��es en regard des constats m��thodologiques et cliniques qui se d��gagent de la pr��sente ��tude notamment quant �� la pertinence de mesures de relance (Navarro, manuscrit en pr��paration) et �� la poursuite de la d��monstration de l���efficacit�� du protocole avec un devis exp��rimental (Lemieux, manuscrit en pr��paration).
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Depuis une vingtaine d���ann��es, les ��tudes sur le trouble du spectre de l���autisme (TSA) (American Psychiatric Association [APA], 2013) ou le trouble envahissant du d��veloppement (TED), appellation utilis��e dans l���ancienne version du Manuel de diagnostic des troubles mentaux (DSM-IV-TR) (APA, 2003), sont en plein essor. Ce domaine de recherche est �� la fois r��cent et prosp��re. Cependant, encore trop peu de chercheurs se sont int��ress��s �� la question des cons��quences du TSA sur la qualit�� de vie des familles issues de l���immigration et sur l���effet des diff��rentes strat��gies d���ajustement (coping) utilis��es par les membres de la cellule familiale. Cette ��tude a pour but d���explorer ce sujet en interviewant douze m��res d���origine ha��tienne. Ces m��res de jeunes gar��ons ��g��s entre 5 et dix-huit ans et pr��sentant un TSA, ont r��pondu �� 6 questionnaires dans le cadre d���entrevues structur��es. Ces questionnaires con��us et adapt��s par Cappe (2009) ont permis de consid��rer: 1) les informations concernant l���enfant et la situation familiale; 2) le stress per��u; 3) le soutien social per��u; 4) le contr��le per��u; 5) les strat��gies de coping et 6) la qualit�� de vie. Les r��sultats de cette ��tude exploratoire ont ��t�� analys��s selon une m��thode quantitative descriptive et ils m��nent vers des pistes de recherche et d���intervention visant �� accompagner les m��res d���enfants qui pr��sentent un TSA. Les donn��es qualitatives obtenues en entrevues ont enrichi ces r��sultats. Ces derniers ont comme particularit�� d���illustrer un contexte diff��rent de celui qui a ��t�� ��tudi�� jusqu����� maintenant. En effet, les m��res d���origine ha��tienne sont en grande majorit�� �� percevoir le contr��le qu���elles ont sur l���apparition et l�����volution du TSA de leur enfant �� travers des croyances et une pratique religieuses. Cette ��tude a d��montr�� que les m��res d���origine ha��tienne ont une qualit�� de vie dans la moyenne, selon les r��sultats obtenus aux ��chelles de mesure, et que les strat��gies de coping qu���elles utilisent sont principalement ax��es sur le probl��me (r��solution du probl��me) ou centr��es sur le soutien social. Cependant, les donn��es qualitatives recueillies mettent en lumi��re d���autres strat��gies de coping, celles-l�� faisant davantage appel aux pratiques et aux croyances religieuses. Des recherches futures devraient se pencher sur la question du coping religieux chez les parents d���origine ha��tienne qui ont un enfant pr��sentant un TSA. Des ��tudes sur les outils permettant de mesurer ce type de strat��gies de coping seraient profitables.
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L���anorexie mentale et l���anorexie mentale atypique sont des probl��matiques de sant�� mentale qui affectent une portion non n��gligeable de la population. Toutefois, encore tr��s peu d�����tudes ont permis de d��montrer l���efficacit�� des traitements pour ces troubles. L�����volution des connaissances dans les mod��les explicatifs de l���anorexie oriente vers des processus psychologiques �� cibler dans le traitement diff��rents de ceux des th��rapies conventionnelles. La pr��sente ��tude vise �� ��valuer l���efficacit�� de la th��rapie d���acceptation et d���engagement (ACT) sous forme d���un manuel d���auto-traitement appliqu�� �� une population souffrant d���anorexie mentale ou d���anorexie mentale atypique. Un protocole exp��rimental �� cas unique �� niveaux de base multiples a ��t�� utilis��. Quatre femmes francophones pr��sentant un de ces deux diagnostics ont re��u le traitement sur une dur��e de 13 semaines. Les r��sultats d��montrent que les niveaux quotidiens d���actions pour ma��triser le poids et de pr��occupations par rapport au poids et �� la nourriture ont diminu�� suite au traitement. Le traitement a aussi permis aux participantes de passer d���un diagnostic de s��v��rit�� clinique �� un en r��mission partielle. La s��v��rit�� des sympt��mes de trouble alimentaire a aussi diminu�� suite au traitement et la flexibilit�� de l���image corporelle des participantes a augment��, et ce de mani��res cliniquement significatives. Des processus propres �� l���intervention ACT sont avanc��s pour rendre compte des effets observ��s.
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Depuis 2010, le mod��le R��ponse �� l'intervention (R��I) est de plus en plus prescrit dans les cadres de r��f��rence en orthop��dagogie des commissions scolaires du Qu��bec (Boudreau et Allard, 2015). D'abord, pour identifier les ��l��ves susceptibles de pr��senter un trouble d'apprentissage et, parall��lement, pour organiser des services adapt��s aux besoins des ��l��ves en difficult�� d'apprentissage incluant ceux int��gr��s �� la classe ordinaire. Ce mod��le, valid�� par la recherche s���op��rationnalise, entre autres, par l'approche r��solution de probl��me et celle par protocole standardis�� (Fuchs et Fuchs, 2007; Marshall, 2010). Ces approches permettent de pr��ciser la pratique p��dagogique et orthop��dagogique en d��terminant puis hi��rarchisant les modalit��s d'intervention et d'��valuation aupr��s des ��l��ves cibl��s en intensification. Or, ce mod��le ne d��finit pas, �� l���heure actuelle, la structure collaborative devant ��tre d��ploy��e entre l���orthop��dagogue et l���enseignant, deux acteurs importants impliqu��s dans ce mod��le d���identification des troubles d'apprentissage (Barnes et Harlacher, 2008), ce qui nous am��ne �� nous int��resser aux pratiques de collaboration entre l'enseignant et l'orthop��dagogue dans un contexte d'implantation du mod��le R��I. Dans le cadre de ce m��moire, nous visons ainsi �� mieux documenter et d��finir les pratiques de collaboration entre l'enseignant et l'orthop��dagogue dans un tel contexte. Pour ce faire, des entretiens semi-dirig��s ont ��t�� men��s afin d'identifier les pratiques de collaboration utilis��es, et d��gager celles consid��r��es comme exclusives, communes ou conflictuelles. Au total, 30 th��mes ont ��t�� identifi��s et 85 pratiques sont r��parties dans les diff��rents niveaux du mod��le R��I.
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Cette th��se par articles s���int��resse au cycle interg��n��rationnel de la victimisation sexuelle dans l���enfance. Un premier article a pour objectif de faire ��tat des connaissances scientifiques actuelles sur le cycle interg��n��rationnel de la victimisation sexuelle dans l���enfance et propose un premier mod��le explicatif bas�� sur la th��orie du trauma. L���objectif du deuxi��me article est d���identifier, sur la base de ce mod��le, les facteurs maternels qui sont associ��s �� la continuit�� interg��n��rationnelle de la victimisation sexuelle dans l���enfance aupr��s de m��res la population g��n��rale. Un groupe de 45 m��res victimes d���ASE et ayant au moins un enfant agress�� sexuellement est compar�� �� un groupe de 116 m��res victimes d���ASE, mais pour lesquelles aucun de leur enfant n���a ��t�� agress�� sexuellement avant l�����ge de 18 ans. L'analyse de r��gression logistique montre que la pr��sence des sympt��mes de l�����tat de stress posttraumatique, le fait d���avoir subi de la violence conjugale dans la derni��re ann��e et le fait d���avoir ��t�� agress��e sexuellement pour la premi��re fois avant l�����ge de six ans ou �� l���adolescence pr��disent l���appartenance des m��res au groupe de continuit�� interg��n��rationnelle. Le troisi��me article vise �� comparer le profil psychosocial d���enfants agress��s sexuellement et de leur m��re, selon que celle-ci rapporte ou non une ASE, et ce, aupr��s de 87 dyades m��re-enfant recevant des services sociaux qu��b��cois. Les 44 m��res (51 %) rapportant avoir ��t�� victimes d���ASE sont compar��es aux 43 m��res d���enfants agress��s sexuellement qui ne rapportent pas d���ant��c��dent d���ASE. Les r��sultats des analyses de r��gression logistique montrent que les m��res ayant elles-m��mes ��t�� victimes d���ASE rapportent un score plus ��lev�� d���autres formes de mauvais traitements dans leur enfance, une plus grande pr��valence �� vie de troubles d���abus d���alcool, de dysthymie et de trouble panique. Compar��s aux enfants pour qui leur m��re n���a pas ��t�� agress��e sexuellement, ceux dont la m��re rapporte aussi une ASE sont plus susceptibles de pr��senter des probl��mes de comportement d���intensit�� clinique et d���avoir ��t�� agress��s par une personne de confiance. La discussion met en lumi��re les apports scientifiques des r��sultats de cette th��se et aborde les enjeux m��thodologiques que soul��ve l�����tude du cycle interg��n��rationnel de la victimisation sexuelle dans l���enfance. Les avenues de recherche que sugg��rent les r��sultats de cette th��se sont aussi discut��es et des recommandations sont formul��es concernant l���intervention aupr��s des victimes d���ASE.
Resumo:
De nombreuses publications et ��tudes scientifiques d��montrent clairement l'interaction de multiples facteurs de risque associ��s aux troubles des conduites alimentaires, entre autres, l'anorexie nerveuse. Les chercheurs orientant leurs ��tudes sur les difficult��s v��cues par les adolescentes anorexiques et leurs familles s'entendent sur le fait que ce trouble r��sulterait de la combinaison de nombreux facteurs de risque tels que les facteurs personnels, familiaux, sociaux et environnementaux. Bien que cette probl��matique des dysfonctions alimentaires soit multifactorielle, les mod��les d'intervention familiale propos��s dans la litt��rature scientifique ciblent g��n��ralement un certain nombre de variables sp��cifiques omettant toutefois certaines donn��es influentes ce qui restreint l'efficacit�� et la pertinence des interventions effectu��es.