2 resultados para Walle (David). épître à lui adressée par Jehan Molinet
Resumo:
L'adolescence est une période propice à l'exploration. Durant cette période, l'adolescent ou l'adolescente se découvre graduellement et approfondit sa connaissance du monde extérieur. Ce processus d'exploration se déploie dans la plupart des sphères de vie, dont celle relative au développement de carrière. Dans cette perspective, la projection que l'adolescent fait de lui-même par rapport à son projet professionnel est fonction de nombreux facteurs dont, entre autre, la perception qu'il a de sa propre capacité à répondre à des exigences d'ordre académique. Cette représentation des processus décisionnels liés à la carrière est décrite dans certains modèles théoriques de type socio-cognitif tel que celui de Bandura (1986). La viabilité empirique de cette conception ainsi que son utilité dans l'analyse du développement de carrière à l'adolescence demeurent toutefois des questions qu'il importe de scruter. Dans l'essentiel, la présente recherche s'inscrit dans le prolongement des propositions précédentes et a pour but de cerner le rôle des attentes d'efficacité personnelle dans l'analyse de l'indécision vocationnelle, de la maturité vocationnelle et du maintien des choix professionnels des adolescents et adolescentes de cinquième secondaire. La première partie de ce document nous permet de préciser la problématique à l'étude ainsi que les approches théoriques qui abordent ce problème. Une seconde partie est consacrée à la présentation des études qui mettent en lien les attentes d'efficacité personnelle avec l'indécision vocationnelle, la maturité vocationnelle et le maintien des choix professionnels. Les considérations issues des parties précédentes conduisent à l'élaboration des questions de recherche. La troisième partie traite des aspects méthodologiques utilisés pour la réalisation de cette étude. La partie suivante fait part des divers résultats obtenus et finalement, une interprétation de ces derniers vient conclure le présent document de recherche.
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Résumé : À l’aube des études humiennes, Norman Kemp Smith appelait à représenter Hume « suivant toutes ses nombreuses activités », comme s’il pressentait que l’étude de la pensée humienne pouvait s’avérer un labyrinthe dans lesquels les commentaires pouvaient s’égarer et se perdre de vue. Ce pressentiment, on peut le dire aujourd’hui, s’est avéré juste, et il porte avec lui une clé de lecture : pour dépasser la représentation parcellaire, fragmentée et ultimement incohérente d’un Hume kaléidoscopique, le mieux est peut-être de s’intéresser à ses activités. La présente thèse vise à circonscrire la pratique humienne de la philosophie, ou, pourrait-on dire, du travail épistémologique et conceptuel, dans l’espace de son magnum opus, et cela à l’aide d’une clé de lecture : celle du réductionnisme. Si le Traité est une oeuvre que l’on peut qualifier d’empiriste, on ne saurait la lire seulement par ce biais ou par celui de questions localisées, et nous montrons que le projet du Traité ne peut se comprendre qu’en voyant comment Hume tente d’y réduire la et les connaissances à des dépendances ou à des parties de sa propre théorie de la nature humaine. Pour cela, nous procédons via quatre chapitres. D’abord, nous tentons de circonscrire les caractéristiques les plus importantes du projet humien, c’est-à-dire de ce que Hume avait l’intention de développer à travers les contenus particuliers du Traité ; ensuite, nous nous concentrons sur la base dont Hume part et dont il se servira pour accomplir des réductions, base que l’on peut appeler une théorie des perceptions doublée d’une théorie de l’esprit (principes, facultés, relations) ; ces deux théories, couplées à un standard strict pour obtenir le statut de « vraie idée » ou d’idée intelligible, semblent amener de par leurs prémisses assez directement au scepticisme, et c’est pourquoi on traitera du scepticisme avant d’évoquer les aspects « naturalistes » du Traité au-delà des éléments de base de la théorie des perceptions et de l’esprit, soit une manoeuvre qui ne suit pas tout à fait l’ordre humien d’exposition mais nous semble suivre un certain ordre des raisons ; enfin, la quatrième partie nous permettra de passer en revue diverses réductions opérées par Hume, celles qui mènent au scepticisme pyrrhonien mises à part, ce qui nous permettra de voir quelles sont les limites et les problèmes afférents à son réductionnisme particulier. Refondateur, systématique et totalisant dans ses intentions, le Traité suit bien plus qu’un projet simplement empiriste, et on verra que dans la démarche humienne l’empirisme apparaît davantage dans les conclusions qu’au point même de départ. En le lisant comme le lieu et la conséquence d’une orientation que l’on peut dire réductionniste, on peut trouver dans le Traité un fil conducteur qui, en dépit de problèmes plus ou moins importants rencontrés en cours de route, ne se rompt pas.