3 resultados para Violence


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Cette recherche porte sur l'évaluation des effets d'un programme de prévention primaire de la violence dans les relations amoureuses auprès des adolescents d'une école secondaire de l'Outaouais. Un échantillon de 162 élèves de troisième et quatrième secondaire a participé à la recherche: 76 sujets du groupe expérimental ont été soumis à la formule courte du programme V.I.R.A.J. (Violence dans les Relations Amoureuses des Jeunes) et 86 autres sujets ont constitué le groupe contrôle. Les résultats obtenus indiquent la présence de progrès significatifs dans le groupe expérimental, sur le plan des connaissances, de même que des différences significatives entre les garçons et les filles sur le plan des attitudes égalitaires, contrôlantes et des connaissances. Malgré une prédominance de la violence verbale, les résultats montrent aussi que la violence dans les fréquentations amoureuses des adolescents est aussi présente sous ses autres formes (psychologique et physique). Certaines différences liées au fait que l'on ait émis, subi ou observé des comportements de violence (verbale, psychologique et physique) suggèrent que l'on est beaucoup plus témoin de violence, et cela sous toutes ses formes, que victimes ou agresseurs. Ces résultats indiquent aussi que les filles rapportent être davantage témoins que les garçons de violence verbale et psychologique.

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On entend souvent affirmer que l'agressivité et la violence s'amplifient de nos jours. Comme la plupart des sociétés modernes, le Québec n'échappe pas à la recrudescence de la violence sous toutes ses formes. Ses manifestations sont de plus en plus fréquentes et elles affectent l'éducation dès l'école primaire. à l'école De La Chanterelle, où je suis directrice, notre milieu scolaire (parents, professeurs et direction) s'inquiète depuis quelques temps des différentes manifestations de violence observables dans nos murs. Les explications de ce phénomène demeurent confuses et parfois contradictoires et de là les solutions difficiles à trouver. Par ailleurs, selon Jean-Marc Domenach, l'agressivité et la violence dans le milieu scolaire ne seraient pas plus grave aujourd'hui qu'autrefois. "La condition humaine en a toujours été une de violence. Ce qu'il y a de nouveau, c'est qu'on cherche aujourd'hui une racine commune aux manifestations de violence. La conscience de la violence, lâintolérance de la violence sont des phénomènes récents". [â¦]

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La violence conjugale est un problème social qui engendre des coûts sérieux (Statistique Canada, 2016). Son traitement est important. Les taux dâabandon thérapeutique observés dans les programmes de traitement en groupe pour les hommes auteurs de comportements violents en contexte conjugal se situent entre 15 et 58 % (Jewell & Wormith, 2010). Ces hauts taux dâabandon réduisent lâefficacité réelle des suivis pour violence conjugale (Bowen & Gilchrist, 2006). Des études montrent que lââge, lâoccupation, le statut conjugal, le faible revenu, lâexpérience de violence physique à lâenfance, la consommation de drogue et dâalcool, ainsi que la personnalité colérique et la fréquence des comportements de violence sont des variables qui permettent de prédire lâabandon dâun programme de traitement de la violence conjugale en format de groupe et de type fermé (Jewell & Wormith, 2010). Aucune étude recensée nâa étudié les prédicteurs liés à lâabandon thérapeutique dâun traitement en format individuel de type ouvert. Cette étude visait à identifier quels sont les moments-clés où il y a cessation du suivi pour violence conjugale et à vérifier quelles variables sont associées à une cessation plus ou moins précoce du traitement individuel des hommes auteurs de violence conjugale. Une batterie de questionnaires auto-rapportés a été soumise à 206 hommes francophones qui amorcent une consultation individuelle pour un problème de violence conjugale dans un centre communautaire de la province de Québec. Parmi ceux-ci se trouvaient des questionnaires évaluant lâexpérience de la colère, les comportements de violence conjugale, les insécurités dâattachement amoureux et la désirabilité sociable. Le nombre de séances complétées par chaque participant a également été obtenu par le biais de lâorganisme. Une première analyse de survie a permis de produire une table de survie et dâidentifier trois moments où la cessation du suivi est la plus fréquente, soient une cessation précoce (1 ou 2 séances), une cessation à court terme (3 à 5 séances) et une cessation à moyen terme (après la 11e séance). Lâanalyse de survie par régression de Cox a ensuite permis de montrer que lââge, le fait dâavoir complété ou non des études post-secondaires, le fait dâavoir une occupation stable (emploi ou études à temps plein) ou non, le fait de consulter sous ordonnance légale, le niveau de violence psychologique émise, ainsi que les insécurités dâattachement (évitement de lâintimité, anxiété dâabandon) sont tous des prédicteurs significatifs du moment de cessation dâun suivi individuel de type ouvert pour violence conjugale. Plus précisément, les participants qui nâont pas complété dâétudes post-secondaires, qui sont sans occupation stable, qui consultent sous ordonnance de la Cour ou de la DPJ et qui présentent peu dâévitement de lâintimité ont davantage tendance à cesser leur suivi de façon précoce; les participants qui ont complété des études post-secondaires et qui présentent peu dâanxiété dâabandon ont davantage tendance à cesser leur suivi à court terme; les clients qui posent moins dâactes de violence psychologique ont davantage tendance à mettre fin à leur suivi à moyen terme. Les implications cliniques de ces résultats sont discutées