4 resultados para University Students
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Résumé : PROBLÉMATIQUE: L’exposition résidentielle à l’humidité excessive ou aux moisissures est maintenant reconnue comme un facteur important influençant la santé respiratoire. Cette problématique a été peu étudiée chez les étudiants universitaires, bien que vulnérables par leur faible revenu et leur statut de locataire. OBJECTIFS: Cette maîtrise vise à décrire la prévalence (a) de l’exposition résidentielle à l’humidité excessive ou aux moisissures et (b) des maladies respiratoires chez les étudiants universitaires, ainsi qu’à (c) examiner l’association entre l’exposition résidentielle à l’humidité excessive ou aux moisissures et ces maladies. MÉTHODES: En 2014, une enquête électronique a été réalisée auprès de 2097 étudiants enregistrés à l’Université de Sherbrooke (Québec, Canada). Lorsque possible, des questions et des scores validés ont été utilisés pour estimer les prévalences des maladies respiratoires (rhinite allergique, asthme et infections respiratoires), de l’exposition résidentielle à l’humidité excessive ou aux moisissures et des covariables (ex. : revenu annuel familial, statut tabagique, atopie familiale, caractéristiques de l’étudiant). Les associations entre cette exposition et ces maladies ont d’abord été examinées par des tests de chi-carré en utilisant un seuil alpha de 0,05. Des régressions logistiques multivariées ont ensuite été utilisées pour déterminer les associations brutes et ajustée entre cette exposition et les maladies respiratoires. Les analyses descriptives ont été pondérées pour le sexe, l’âge et le campus d’étude. RÉSULTATS: L’exposition à l’humidité excessive ou aux moisissures était fréquente parmi les participants (36,0%; Intervalle de confiance (IC)95% : 33,9-38,1). Ceux-ci ont également été nombreux à rapporter une rhinite allergique (23,9%; IC95% :22,0-25,8), de l’asthme (32,6%; IC95% : 30,5-34,7) et des infections respiratoires (19,4%; IC95% :17,7-21,2) au cours de la dernière année. Après ajustement, les associations demeuraient significatives entre l’exposition à l’humidité excessive ou aux moisissures et la rhinite allergique (Rapport de cote (RC) : 1,30; IC95% : 1.05-1.60), l’asthme RC : 1,75; IC95% : 1,42-2,16), mais pas les infections respiratoires (RC : 1,07; IC95% : 0,85-1.35). CONCLUSIONS: La prévalence élevée de l’exposition résidentielle des étudiants universitaires à l’humidité excessive ou aux moisissures, de même que son association avec l’asthme et la rhinite allergique, mettent en lumière sa contribution potentielle à la forte prévalence des maladies respiratoires ayant une composante allergique dans cette population. Cette étude fournit un nouveau levier pour les organisations de santé publique et leurs partenaires afin d’adapter les stratégies préventives ciblant les logements insalubres, particulièrement chez les populations vulnérables.
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Le début des années 2000 a constitué un tournant dans l’évolution de la situation sociolinguistique de l’Algérie, marqué notamment par une ouverture sur le plurilinguisme qui se manifeste aujourd’hui sur le terrain comme un fait établi. Cette dynamique appelle un regard renouvelé sur les représentations qu’ont les locuteurs algériens des différentes langues en contact. C’est l’objectif de cet article qui présente les résultats d’une enquête sur les représentations sociales des quatre langues en présence (arabe standard, arabe dialectal, berbère et français) chez une population d’étudiants universitaires. Cette recherche, qui se base sur la méthode d’analyse combinée (Maurer, 2013) a permis de mettre au jour la structure de la représentation sociale de chaque langue et de voir la prégnance des images qui circulent chez les locuteurs.
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Notre étude s’intéresse à la représentation que des étudiants universitaires provenant du nord de l’Italie se font des formes dialectales et des langues minoritaires parlées dans leur région. Notre objectif premier étant de fait, à ce stade de nos recherches, de dégager les représentations que des jeunes citadins instruits se font d’objets linguistiques qui constituent, si nous nous plaçons dans une optique diglossique, la variante basse. Nous pourrions en d’autres termes parler d’une concurrence inégale dans laquelle se trouvent deux langues où nous admettons que l’italien constitue la variété haute et où les dialectes ou langues minoritaires auraient en commun d’être associés à la variété basse.
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Dans le département des Pyrénées orientales, nombreux sont ceux qui apprennent le catalan, langue régionale aux côtés du français. Cet espace géographique plurilingue se rattache à l’entité plus vaste de la Catalogne, berceau de conflits diglossique virulents, au coeur de revendications d’autonomie qui secouent le climat politique actuel en Espagne. Cet article rend compte d’une enquête réalisée dans le cadre du projet «Représentations des langues et des identités en Méditerranée en contexte plurilingue» (EA 739 Dipralang). Il s’agit de mettre en évidence les représentations du catalan et du français chez les apprenants de catalan, qu’ils soient locuteurs natifs, étudiants à l’université, dans les filières spécifiques ou comme option, ou encore qu’ils se destinent à l’enseigner dans les classes bilingues. Nous faisons l’hypothèse que ces représentations diffèrent en fonction de l’implication dans la diglossie français-catalan et qu’elles sont un écho au conflit linguistique propre à la Catalogne. Pour la vérifier, nous utilisons la méthode d’analyse combinée mise au point par Bruno Maurer.