2 resultados para Test-taking skills
Resumo:
This study examines whether certain academic, demographic or psychosocial characteristics of students can be indicators of future success on the Provincial Nursing Licensing exam. A cohort of 42 third year Nursing students was the study sample. Data were collected using a self-reporting questionnaire, academic marks, and graduate interviews. Academic variables that were studied included: first year nursing marks, college biology marks, final year nursing marks, and literacy level. Demographic variables that were studied included : age, gender, socioeconomic status and level of life responsabilities, academic motivation (hours spent studying) and hours worked at unrelated employment. Lastly, psychosocial variables that were studied included: test taking anxiety, stress and overall confidence level in terms of success on the upcoming exam. A comparison was then undertaken between the two groups-students that passed and students that failed the Licensing exam on their first sitting-with respect to specific student characteristics. The conceptual framework for this study is based on Leinbach and Jenkin's model of the correlation of milestones to momentum points in the educational experience. Results of this study suggest that exam anxiety and content review in the months that follow graduation seem to affect exam performance. Also, certain demographic characteristics such as age and financial strain seemed to be good indicators of future success.||Résumé : Cette étude tente d'établir si certaines caractéristiques liées aux études ainsi que des caractéristiques démographiques ou psychosociales des étudiantes et des étudiants peuvent être indicatives du succès futur à l'examen professionnel provincial d'admission à la profession infirmière. Une cohorte de 42 étudiantes et étudiants de troisième année en sciences infirmières formait l'échantillon de l'étude. Les données ont été recueillies au moyen d'un questionnaire d'autoévaluation, des résultats scolaires et d'entrevues avec les infirmières et infirmiers gradués. Les variables liées aux études examinées ont été les résultats de la première année d'études en sciences infirmières, les résultats en biologie au collégial, les résultats de la dernière année d'études en sciences infirmières et le niveau de littératie. Les variables démographiques étudiées ont été l'âge, le sexe, le statut socioéconomique, le niveau de responsabilités sociales, la motivation dans les études (les heures passées à étudier) et les heures consacrées à un travail non lié aux études. Enfin, les variables psychosociales examinées ont été l'anxiété devant l'examen, le stress et le niveau général de confiance quant à la réussite de l'examen à venir. Une comparaison des deux groupes d'étudiantes et d'étudiants, soit ceux qui ont réussi l'examen et ceux qui l'ont échoué à leur première tentative, a ensuite été faite en tenant compte des caractéristiques particulières à chacun. Le cadre conceptuel de cette étude repose sur le modèle de la corrélation entre les jalons (milestones) et les accomplissements (momentum points) dans l'expérience des études de Leinbach and Jenkin. Les résultats de cette étude laissent entendre que l'anxiété devant l'examen et la révision de la matière dans les mois suivant l'obtention du diplôme semblent avoir un effet sur le rendement à l'examen. Aussi, certaines caractéristiques démographiques comme l'âge et les difficultés financières semblaient être indicatifs du succès futur.
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Résumé : L’entrainement sportif est « un processus de perfectionnement de l’athlète dirigé selon des principes scientifiques et qui, par des influences planifiées et systématiques (charges) sur la capacité de performance, vise à mener le sportif vers des performances élevées et supérieures dans un sport ou une discipline sportive » (Harre, 1982). Un entrainement sportif approprié devrait commencer dès l’enfance. Ainsi, le jeune sportif pourrait progressivement et systématiquement développer son corps et son esprit afin d’atteindre l’excellence sportive (Bompa, 2000; Weineck, 1997). Or plusieurs entraineurs, dans leur tentative de parvenir à des résultats de haut niveau rapidement, exposent les jeunes athlètes à une formation sportive très spécifique et rigoureuse, sans prendre le temps de développer convenablement les aptitudes physiques et motrices et les habiletés motrices fondamentales sous-jacentes aux habiletés sportives spécifiques (Bompa, 2000), d’où l’appellation « spécialisation hâtive ». Afin de contrer les conséquences néfastes de la spécialisation hâtive, de nouvelles approches d’entrainement ont été proposées. Une des façons d’y arriver consisterait notamment à pratiquer différents sports en bas âge (Fraser-Thomas, Côté et Deakin, 2008; Gould et Carson, 2004; Judge et Gilreath, 2009; LeBlanc et Dickson, 1997; Mostafavifar, Best et Myer, 2013), d’où l’appellation « diversification sportive ». Plusieurs organisations sportives et professionnelles ont décidé de valoriser et de mettre en place des programmes basés sur la diversification sportive (Kaleth et Mikesky, 2010). C’est donc à la suite d’une prise de conscience des effets néfastes de la spécialisation hâtive que des professionnels de l’activité physique d’une école secondaire du Québec (éducateur physique, kinésiologue et agent de développement sportif) ont mis en place un programme multisports-études novateur au premier cycle du secondaire, inspiré des sciences du sport et des lignes directrices du modèle de développement à long terme de l’athlète (DLTA) (Balyi, Cardinal, Higgs, Norris et Way, 2005). Le présent projet de recherche porte sur le développement des aptitudes physiques et motrices chez de jeunes sportifs inscrits à un programme de spécialisation sportive et de jeunes sportifs inscrits à un programme de diversification sportive à l’étape « S’entrainer à s’entrainer » (12 à 16 ans) du modèle de développement à long terme de l’athlète (Balyi et al., 2005). L’objectif principal de cette étude est de rendre compte de l’évolution des aptitudes physiques et motrices de jeunes élèves-athlètes inscrits, d’une part, à un programme sport-études soccer (spécialisation) et, d’autre part, à un programme multisports-études (diversification). Plus spécifiquement, cette étude tente de (a) dresser un portrait détaillé de l’évolution des aptitudes physiques et motrices des élèves-athlètes de chaque programme et de faire un parallèle avec la planification annuelle de chaque programme sportif et (b) de rendre compte des différences d’aptitudes physiques et motrices observées entre les deux programmes. Le projet de recherche a été réalisé dans une école secondaire de la province de Québec. Au total, 53 élèves-athlètes de première secondaire ont été retenus pour le projet de recherche selon leur volonté de participer à l’étude, soit 23 élèves-athlètes de première secondaire inscrits au programme sport-études soccer et 30 élèves-athlètes de première secondaire inscrits au programme multisports-études. Les élèves-athlètes étaient tous âgés de 11 à 13 ans. Treize épreuves standardisées d’aptitudes physiques et motrices ont été administrées aux élèves-athlètes des deux programmes sportifs en début, en milieu et en fin d’année scolaire. Le traitement des données s’est effectué à l’aide de statistiques descriptives et d’une analyse de variance à mesures répétées. Les résultats révèlent que (a) l’ensemble des aptitudes physiques et motrices des élèves-athlètes des deux programmes sportifs se sont améliorées au cours de l’année scolaire, (b) il est relativement facile de faire un parallèle entre l’évolution des aptitudes physiques et motrices des élèves-athlètes et la planification annuelle de chaque programme sportif, (c) les élèves-athlètes du programme multisports-études ont, en général, des performances semblables à celles des élèves-athlètes du programme sport-études soccer et (d) les élèves-athlètes du programme sport-études soccer ont, au cours de l’année scolaire, amélioré davantage leur endurance cardiorespiratoire, alors que ceux du programme multisports-études ont amélioré davantage (a) leur vitesse segmentaire des bras, (b) leur agilité à l’épreuve de course en cercle et (c) leur puissance musculaire des membres inférieurs, confirmant ainsi que les aptitudes physiques et motrices développées chez de jeunes athlètes qui se spécialisent tôt sont plutôt spécifiques au sport pratiqué (Balyi et al., 2005; Bompa, 1999; Cloes, Delfosse, Ledent et Piéron, 1994; Mattson et Richards, 2010), alors que celles développées à travers la diversification sportive sont davantage diversifiées (Coakley, 2010; Gould et Carson, 2004; White et Oatman, 2009). Ces résultats peuvent s’expliquer par (a) la spécificité ou la diversité des tâches proposées durant les séances d’entrainement, (b) le temps consacré à chacune de ces tâches et (c) les exigences reliées à la pratique du soccer comparativement aux exigences reliées à la pratique de plusieurs disciplines sportives. Toutefois, les résultats obtenus restent complexes à interpréter en raison de différents biais : (a) la maturation physique, (b) le nombre d’heures d’entrainement effectué au cours de l’année scolaire précédente, (c) le nombre d’heures d’entrainement offert par les deux programmes sportifs à l’étude et (d) les activités physiques et sportives pratiquées à l’extérieur de l’école. De plus, cette étude ne permet pas d’évaluer la qualité des interventions et des exercices proposés lors des entrainements ni la motivation des élèves-athlètes à prendre part aux séances d’entrainement ou aux épreuves physiques et motrices. Finalement, il serait intéressant de reprendre la présente étude auprès de disciplines sportives différentes et de mettre en évidence les contributions particulières de chaque discipline sportive sur le développement des aptitudes physiques et motrices de jeunes athlètes.