4 resultados para Saint Jérôme
Resumo:
L’idée de cette recherche est née suite à l’expérimentation d’un cours donné exclusivement en ligne sur une période de deux sessions au cégep de Saint-Jérôme. Tout au long de cette expérimentation d’enseignement en ligne, une question persistait : le groupe est-il aussi motivé à suivre un cours lorsqu’il est offert en ligne? Plus précisément, la question générale de cette recherche était la suivante : quels sont les facteurs qui influencent la motivation des étudiantes et des étudiants de niveau collégial face à l’apprentissage en ligne? Nous nous retrouvions face à deux enjeux importants: la motivation scolaire et les technologies de l’information et de la communication (TIC).
Resumo:
Au Québec, il existe une réalité différente d’ailleurs dans le monde, en ce qui concerne le parcours scolaire des étudiantes et étudiants. C’est ainsi que la création, dans les années 1960, des collèges d’enseignement général et professionnel (CEGEP) a marqué cette différence. Quelque trente ans plus tard, un changement des programmes demandait aux enseignantes et aux enseignants de passer d’une évaluation par objectifs à une autre qui met l’accent sur l’approche par compétences (APC). Au collégial, les enseignantes et les enseignants se sont donc approprié cette approche et ont adapté leur enseignement et leurs méthodes d’évaluation. Aujourd’hui, afin de soutenir les professionnelles et les professionnels de l’éducation dans cette démarche, les cégeps fournissent un guide nommé Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages (PIEA), ce dernier s’inscrivant dans un cadre législatif et réglementaire. Cet essai de maîtrise traite précisément de l’évaluation au collégial. Il découle d’un questionnement sur l’épreuve terminale de cours en éducation physique en ensemble I au Cégep de Saint-Jérôme. Cette problématique a d’abord nécessité la recherche d’informations sur le sujet. Malheureusement, très peu d’écrits ont été répertoriés. C’est ainsi que les théories sur les concepts de compétence, d’évaluation des compétences et d’une épreuve terminale pour évaluer une compétence en éducation physique nous ont aidé à cerner la problématique et ont constitué notre cadre de référence. Afin de traiter adéquatement du sujet, nous nous devions aussi de recueillir des informations sur les cours d’éducation physique au collégial et leurs évaluations. Le but de cet essai est de proposer une épreuve terminale de cours pour évaluer la compétence de l’ensemble I en éducation physique au collégial, et ce, suivant deux objectifs : créer une nouvelle épreuve terminale de cours, et la validation de cette dernière auprès d’expertes et d’experts par le biais d’un questionnaire et d’une entrevue téléphonique. Le type de cette recherche en est donc une de développement et s’appuie sur les écrits de Van der Maren (2014). L’approche méthodologique qualitative/interprétative définit aussi cet essai, puisque les expertes et experts ressources nous ont fait part de leurs observations et de leur réalité sur le terrain. La conception d’un outil d’évaluation pour vérifier la progression des apprentissages de l’étudiante et l’étudiant en situation de tâche complexe et authentique prend la forme d’un portfolio nommé Carnet sportif. Celui dernier est accompagné d’un guide de réalisation et permet à l’étudiante ou l’étudiant de laisser des traces de sa démarche durant la session. Ainsi, il s’assure de jouer un rôle actif dans ses apprentissages. Le portfolio conçu pour cet essai se rapporte aux évaluations formatives, sommatives et certificatives effectuées par les étudiantes et les étudiants tout au long de la session. L’expertise de quatre expertes et experts, toutes et tous faisant partie du monde collégial, a été essentielle. Ces quatre personnes-ressources ont eu à répondre à un questionnaire dont toutes les questions étaient reliées à une ou des composantes de l’épreuve terminale de cours en éducation physique en ensemble I au Cégep de Saint-Jérôme. Cette étape était nécessaire puisqu’elle nous a permis de répondre à un des deux objectifs de cet essai, soit de valider l’épreuve terminale de cours. À la suite des recommandations et aux commentaires écrits et verbaux des quatre expertes et experts, nous avons modifié l’outil d’évaluation. L’originalité de cet essai repose donc sur la conception de ce nouvel outil d’évaluation pour l’épreuve terminale de cours en éducation physique de l’ensemble I au collégial qui pourrait éventuellement être utilisé par des enseignantes et des enseignants.
Resumo:
Cette recherche porte sur le thème de l’évaluation de programmes dans le réseau collégial et les défis qu’elle soulève en regard de son utilité. Plus précisément, nous abordons les difficultés posées par l’évaluation des programmes au Cégep de Saint-Jérôme et proposons une nouvelle approche permettant d’augmenter l’utilité de ce processus pour le personnel enseignant. Notre problématique s’articule principalement autour du fait que l’évaluation de programmes a été vécue par plusieurs membres du personnel enseignant comme une opération administrative, voire comme une opération de reddition de comptes. En lien avec l’adoption en 2008 d’une nouvelle politique institutionnelle d’évaluation des programmes (PIEP) au Cégep de Saint-Jérôme, nous montrons les limites du processus et des instruments d’évaluation de programmes associés. Nous nous concentrons ensuite sur les stratégies d’évaluation des apprentissages puisqu’elles constituent un aspect essentiel de l’évaluation des programmes et un levier important de changement en vue d’améliorer la qualité de leur mise en oeuvre. Notre question de recherche est la suivante: comment peut-on augmenter l’utilité de l’évaluation des programmes pour les enseignantes et les enseignants du Cégep de Saint-Jérôme? Notre cadre de référence dresse une présentation générale de l’évaluation de programmes, mais repose sur une approche de l’évaluation axée sur l’utilisation. Celle-ci s’avérait tout à fait pertinente compte tenu de notre question de recherche. La recension des écrits nous a permis d’élaborer un cadre d’intervention, à partir des travaux de Michael Quinn Patton, Jean A. King et Hallie Preskill. Notre cadre d’intervention circonscrit une démarche d’évaluation de programmes qui repose sur quatre critères d’utilité: le facteur personnel, l’utilisation attendue, la participation active et le renforcement des capacités en évaluation. De plus, il confère à la conseillère pédagogique, qui est aussi la chercheure, une posture d’accompagnement, définie à travers quatre rôles: consultante, animatrice, négociatrice et formatrice. Cette recherche poursuivait trois objectifs: utiliser concrètement notre cadre d’intervention dans l’évaluation d’un programme au Cégep de Saint-Jérôme, accompagner le personnel enseignant suivant un scénario découlant de notre cadre d’intervention et valider notre cadre d’intervention. Nos objectifs de recherche nécessitaient une méthodologie appropriée. Celle-ci repose sur une approche méthodologique qualitative, une posture épistémologique critique et un essai de type recherche intervention. Neuf participantes et participants ont pris part à la démarche d’évaluation de programmes que nous leur avons proposée. Les données ont été recueillies grâce à la technique de l’observation participante et la triangulation des méthodes de collecte de données a été utilisée afin d’assurer la rigueur de nos travaux. L’analyse de contenu nous a permis d’étudier les données recueillies au moyen d’une grille d’analyse élaborée à partir de catégories émergentes et d’autres issues de notre cadre de référence. La dimension éthique a également été au coeur de la collecte et de l’analyse de nos données. Nous avons d’ailleurs pris plusieurs précautions à cet effet. Les données obtenues nous ont permis de répondre à notre question de recherche en démontrant en quoi la démarche d’évaluation de programmes réalisée par nos participantes et nos participants a contribué à augmenter l’utilité de celle-ci pour le personnel enseignant, telle que définie dans notre cadre de référence. Cette démarche a permis au personnel enseignant d’augmenter sa participation et son intérêt à l’égard de l’évaluation de programmes ainsi que d’utiliser concrètement à court terme les résultats obtenus pour améliorer ses pratiques d’évaluation des apprentissages. Deux niveaux de participation ont été expérimentés. Dans le niveau le plus élevé, une partie des participantes et des participants a été regroupée au sein d’un groupe de travail, lequel a contribué à l’élaboration d’une grille d’analyse portant sur les stratégies d’évaluation des apprentissages. Cette grille a par la suite été expérimentée par l’ensemble des participantes et participants sur un échantillon de onze cours du programme pour lesquels elles et ils ont procédé à l’autoévaluation de leur propre matériel (copies d’examens, copies de grille d’évaluation, etc.). Un rapport d’évaluation a été produit à partir des grilles d’analyse complétées. Les données obtenues nous ont également permis de valider notre cadre d’intervention et de dégager plusieurs éléments facilitant la transférabilité des résultats obtenus. Nous pensons d’ailleurs que celui-ci constitue une avenue pertinente et utile pour le réseau collégial puisqu’il favorise l’utilisation des résultats à court terme par le personnel enseignant, développe la pensée évaluative du personnel enseignant et parce qu’il augmente la qualité et l’efficacité du processus. De plus, le modèle d’accompagnement du personnel enseignant que nous avons élaboré et expérimenté contribue à dépasser une approche basée sur la reddition de comptes ou la gestion administrative des programmes. À tout le moins, il s’agit d’une piste intéressante pour les conseillères et les conseillers pédagogiques qui ont à intervenir comme nous dans ce dossier.
Resumo:
Cette recherche a pour origine un problème concret vécu au Cégep de Saint-Jérôme, plus particulièrement lors des cours de type «stage». D’entrée de jeu et afin de nous situer, nous conviendrons de la définition suivante du stage. Le problème auquel nous essaierons d’apporter des solutions, dans la présente recherche, se présente depuis plusieurs années en situation d'évaluation sommative des cours de type «stage» plus particulièrement lorsque les enseignants ont à déterminer la note finale. Les enseignants se réunissent en groupe de superviseurs de stages ou plus spécifiquement en groupe d’experts et discutent des résultats des étudiants. Malgré que des grilles de stages aient été expérimentées par l’équipe des enseignants à la suite d’une recherche menée par Delisle et Cantin (1994), le processus permettant de porter un jugement aussi juste que possible sur le niveau d’atteinte de chacune des compétences par l’élève demeure problématique. Ainsi il en découle une difficulté à dégager un portrait juste de la situation de l’élève afin d’en arriver à une notation qui rejoigne le jugement expert de l’enseignant. En cette matière, la première question qui nous vînt à l'esprit, question générale et préliminaire, consistait à nous demander à quoi faisons-nous référence lorsque nous parlons d’évaluation sommative des compétences en stage ? En d’autres mots, quel processus permettrait de fixer un seuil de réussite reflétant le plus justement possible le jugement de l’enseignant par rapport au niveau d’atteinte par l’élève de chacune des compétences? Le premier chapitre de notre recherche élabore une problématique observant la réalité du département de Techniques d’éducation en services de garde du Cégep de Saint-Jérôme. : nous sommes en mesure dès lors de poser une question spécifique servant d’amorce à notre recherche. Puis, nous présentons l’ensemble des outils du programme spécifique auquel nous apportons notre attention. Enfin nous apportons des précisions sur l'objectif, les limites et le genre de la recherche qui nous caractérise. Le deuxième chapitre fait état des connaissances sur la question, plus spécifiquement sur les concepts principaux de notre recherche. Les écrits que nous avons retenus sont principalement des rapports de recherche, des articles et des monographies spécialisés dans le domaine de la mesure et de l’évaluation. Le troisième chapitre de notre recherche présente le cadre de référence proposant une méthode d’établissement de standards dans un contexte d’évaluation des performances. Ce cadre de référence que nous avons retenu nous permettra de procéder à l’élaboration d’une méthode d’utilisation. Le quatrième chapitre décrira donc, à la suite de l’élaboration du cadre opératoire, les conditions de la mise en oeuvre et amorcera une démarche critique de la méthode choisie. En conclusion, nous rappellerons le chemin parcouru. Par la suite, nous ferons état des réserves que nous avons par rapport à différents aspects de notre recherche. Pour terminer, nous dégagerons les opportunités dans le temps et dans l’espace qui se dégagent dans le contexte de l’approche par compétences.