2 resultados para Relation de confiance


Relevância:

70.00% 70.00%

Publicador:

Resumo:

Dans ce mémoire, nous traitons du concept de confiance interethnique. Dans notre étude nous entendons par ethnique le caractère qui est propre à une ethnie. L’ethnie est donc un ensemble d’individus qui rapproche un certain nombre de caractéristiques notamment la langue et la culture. Dans notre étude, nous utilisons la base de données de l’Afrobaromètre, dans laquelle individus se définissent eux-mêmes dans un groupe ethnique. La confiance interethnique est la relation de confiance entre deux individus de groupes ethniques différents. L’objectif du mémoire est de faire ressortir à la fois les déterminants de la confiance interethnique ainsi que de faire ressortir les conséquences de la confiance interethnique sur le bien-être en Afrique. Le choix du continent africain est pertinent compte tenu du sous-développement des économies ainsi que de la haute fragmentation ethnolinguistique . L’indice de fragmentation ethnolinguistique mesure la probabilité que deux individus sélectionnés au hasard d’un même groupe se retrouvent dans deux groupes ethnolinguistiques différents . Nous utilisons la base de données de l’Afrobaromètre pour tester les différentes théories émises par la littérature sur les déterminants et les conséquences de la confiance interethnique. Par contre, cette relation comporte un problème potentiel d’endogénéité. En effet, nous pouvons croire que la confiance interethnique affecte le bien-être et vice et versa. Pour contrer ce problème, l’utilisation de variables instrumentales est requise. Quelques variables instrumentales sont donc testées dans cette étude. Les résultats de cette étude mettent en évidence l’importance de l’utilisation des variables instrumentales et démontrent l’importance de l’architecture politique, démographique et ethnique dans la relation entre le bien-être et la confiance interethnique.

Relevância:

60.00% 60.00%

Publicador:

Resumo:

Depuis le début du 20e siècle, plusieurs chercheurs (assez originaux il va s'en dire), provenant de disciplines différentes, ont exploré cette avenue de l'humour en démontrant certaines théories concernant son impact en intervention. De la psychanalyse à la sexologie en passant par la philosophie et la thérapie, pour n'en nommer que quelques-uns, tous ont mis leur grain de sel dans cet engrenage humoriste. Ainsi, dans le milieu hospitalier, on croit que les professionnels de la santé hésitent à utiliser l'humour avec les patients. Le contexte sérieux de la souffrance, l'image respectable du professionnel et la question du conservatisme religieux inhérent à la pratique infirmière constituent les trois facteurs expliquant ce fait. En psychanalyse, Freud (1929) indique que l'humour implique un processus de total défoulement. Bergson (1940), quant à lui, après l'avoir défini comme étant un geste social, nous explique que par l'humour, l'être humain réussit à se dégager émotivement de la dure réalité de l'existence, et en arrive, tout comme le mentionne la sexologue Claire Bouchard (1993), à dédramatiser les situations difficiles. Fry (1987) affirme pour sa part que le paradoxe fait partie intégrante de l'humour, et ce, dans le monde entier. Certains médecins, dont le Dr Drouin concluent quant à eux que l'humour, enfin le rire, en favorisant la synchronisation des deux hémisphères cérébraux, permet à l'humain de prendre des décisions à la fois logiques et intuitives. Et qu'en est-il de l'humour en lien avec la créativité ? Si pour Koestler (1964) l'humour constitue un type de créativité, Freud (1929) le relie au processus créateur par leur base commune, c'est-à-dire, le fantasme du retour à l’enfance. Le service social ne sera pas en reste, car aussi curieux, insolite et surtout paradoxal que cela puisse paraître aux yeux de certains, cet essai porte sur l'humour en protection de la jeunesse. Est-il possible ou illusoire de penser que cet outil qu'est l'humour peut contribuer, entre autres, à créer ou améliorer la relation de confiance entre l'intervenant et le client, et ce, dans le contexte tout à fait particulier qu'est la protection de la jeunesse ? À ce sujet, nous avons donné la parole à huit personnes (quatre clients et quatre intervenants) rattachés au Centre jeunesse de l'Estrie. Au terme de ces entrevues, nous avons analysé plusieurs éléments qui ont particulièrement capté notre attention. Nous avons relevé l’importance pour les intervenants de savoir doser l'humour. Nous avons donc défini quatre types de dosage l'humour, dont un dosage qualitatif, un dosage temporel, un dosage humaniste, et enfin, un dosage quantitatif. Nous avons également relevé un type de rapport à l'humour différent d'un participant à l'autre. Certains mettent ainsi l'emphase sur la complicité, d'autres sur le pouvoir que l'on peut obtenir par l'humour. Ah! Le pouvoir! L'humour implique donc, dans certaines situations une prise de pouvoir négative, mais aussi, et heureusement, dans certains cas, une prise de pouvoir positive. De même, l'humour procure à l'occasion une forme de protection positive ou négative (fuite) à son utilisateur, qu'il soit intervenant ou client. Enfin, ce qui ressort principalement de cette recherche exploratoire, c'est combien les participants, autant les clients que les intervenants ont un immense besoin d'humour dans leur vie. C'est une survie pour les clients face à ce qu'ils vivent par rapport à la protection de la jeunesse et à leur situation familiale, et pour les intervenants qui évitent entre autres l’épuisement professionnel.