2 resultados para Programme cognitif-comportemental


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Le développement de l'enfant est un phénomène fort étudié par de nombreux chercheurs dans les domaines des sciences humaines et des sciences de la santé. La présente recherche s'intéresse plus particulièrement au développement psychosocial et comportemental ainsi qu'aux problèmes qui peuvent se manifester chez certains jeunes d'âge préscolaire. Le développement psychosocial et comportemental de l'enfant est fortement influencé par son environnement. Le premier chapitre de ce Mémoire traite plus spécifiquement de trois conditions environnementales dont découlent une série de facteurs de risque. Il s'agit de la pauvreté, de la monoparentalité et des conduites et attitudes parentales. Les études sur ces facteurs établissent assez clairement qu'ils accroissent la probabilité que se manifestent des difficultés d'adaptation chez les enfants. De plus, il est fréquent que les premiers symptômes de difficultés psychosociales et comportementales apparaissent dès les premières années de vie. La garderie constitue, pour plusieurs enfants, la toute première expérience de socialisation en dehors de leur famille. En outre, ce milieu accueille des jeunes éprouvant des difficultés d'adaptation sociale. Afin de limiter, voire de contrer l'établissement de ces problèmes, la prévention et l'intervention précoce semblent constituer des stratégies efficaces. Le deuxième chapitre présente ces notions et en décrit les avantages. Des exemples de programmes d'intervention précoce à caractère préventif font l'objet de la seconde partie de ce chapitre. Parmi ceux-ci, quatre grandes catégories sont dégagées. D'abord il y a les programmes qui sont respectivement destinés aux parents et aux enfants. S'ajoutent ensuite des programmes mixtes s'adressant à la fois aux enfants et aux parents. Enfin, des programmes offerts en garderie recourent à la participation des éducatrices et des parents. Un programme d'intervention précoce à caractère préventif, appelé "La carte des cas vécus", a été élaboré par François Tochon, professeur à l'Université de Sherbrooke. La méthode des cas vécus est une approche analytique où, sous une forme de discussion de groupe, il y a présentation d'un cas problématique réel, analyse de ce cas et recommandation de stratégies et de moyens qui seront mis de l'avant afin de résoudre le problème. Cette méthode s'étant avérée efficace dans d'autres domaines, notamment dans l'enseignement, elle fut reprise et adaptée aux milieux de garde. Le projet d'intervention, tel que présenté dans cette recherche, avait pour but de rejoindre des familles défavorisées dont les enfants étaient susceptibles de vivre des difficultés psychosociales et comportementales. L'hypothèse avancée par le programme d'intervention était que des rencontres régulières entre les parents et les éducatrices permettraient d'améliorer l'intégration sociale des enfants en milieu de garde. Puisqu'il n'y avait pas d'intervention directe auprès de ces derniers, c'est via les parents et les éducatrices qu'une plus saine transition famille-garderie serait facilitée. L'approche de "La carte des cas vécus" est présentée de façon détaillée dans le chapitre trois. La présente étude s'avère être un projet pilote dont le but est d'évaluer le programme "La carte des cas vécus" offert à des parents d'enfants de quatre et cinq ans vivant de légères difficultés d'adaptation en garderie. Le professeur François Tochon dirigeait toutes les opérations relatives au programme d'intervention, tandis que le professeur Jean Toupin assumait l'évaluation du programme d'intervention. Les chapitres quatre, cinq et six sont consacrés à la partie évaluative de l'étude, soit la méthodologie utilisée, l'analyse des données et la discussion.

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Le présent essai explique la conception d’un dispositif d’autoformation visant à améliorer le développement de la compétence de mise à jour continue des savoirs chez les étudiantes et les étudiants du programme Techniques d’intégration multimédia. L’idée de ce dispositif prend racine dans des préoccupations en lien avec le développement des compétences du 21e siècle et la mise en place de plans de littératie numérique à travers le monde afin de relever les compétences chez la citoyenne et le citoyen à qui on demande de s’adapter, apprendre et maîtriser les changements de manière rapide et efficiente (OCDE, 2000). La littératie numérique regroupe les compétences associées aux savoir-faire reliés à l’utilisation des technologies, mais aussi aux savoir-être nécessaires à leur utilisation critique et éthique, en plus de savoir-apprendre nécessaires à une utilisation innovante et créative de ces mêmes technologies. C’est ce savoir apprendre qui nous intéresse particulièrement dans le contexte où les étudiantes et les étudiants du programme Techniques d’intégration multimédia sont confrontés à des exigences élevées et constantes de mise à jour continue de leurs savoirs. Le cadre de référence de notre essai permet d’identifier les compétences et les habiletés qui sont en lien avec le développement de la compétence de mise à jour continue des savoirs dans quatre plans de littératie numérique internationaux et nationaux, dont Le profil TIC des étudiants du collégial proposé par le Réseau REPTIC (2015). Nous étayons ensuite la définition de la mise à jour continue des savoirs grâce aux travaux fondateurs de Knoles (1975), Straka (1997a), Carré (1997), Long (1988), Foucher (2000) et Tremblay (2003) qui s’intéressent aux concepts de l’« apprentissage autodirigé » et de l’« autoformation ». De ces deux concepts, nous dégageons trois dimensions principales à considérer afin d’améliorer le développement de la mise à jour continue des savoirs: la dimension sociale, la dimension psychologique et la dimension pédagogique. Premièrement, pour la dimension sociale, nous référons aux enjeux contemporains du développement de la littératie numérique et au concept de sujet social apprenant supporté par les travaux de Roger (2010) et de Piguet (2013). Deuxièmement, la dimension psychologique renvoie aux aspects motivationnels appuyés par la théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan (2000) et aux aspects volitionnels supportés par la théorie de l’autorégulation de Zimmerman (1989). Finalement, pour la dimension pédagogique nous présentons la théorie du socioconstructivisme, la perspective pédagogique du connectivisme (Siemens, 2005) et la classification des stratégies d’apprentissage proposée par Boulet, Savoie-Zajc et Chevrier (1996). Nous poursuivons notre réflexion théorique en considérant divers modes d’apprentissage à l’aide des outils du Web 2.0 dont les blogues, les communautés et l’apprentissage en réseau. Nous concluons notre cadre de référence par la présentation du système d’apprentissage de Paquette (2002), du modèle des sept piliers de l’autoformation de Carré (1992, 2005) auxquels nous superposons les recommandations de Debon (2002) et finalement la présentation du modèle d’ingénierie pédagogique ADDIE de Lebrun (2007), tous quatre utiles à l’application d’un processus systémique de développement de notre dispositif d’autoformation. Notre recherche développement s’inscrit dans un paradigme interprétatif avec une méthodologie qualitative. Les collectes de données ont été effectuées auprès d’étudiantes et d’étudiants du programme Techniques d’intégration multimédia. Ces participantes et participants volontaires ont été utiles à la tenue d’un groupe de discussion en cours d’implantation et d’un questionnaire électronique utile à l’évaluation du dispositif d’autoformation. À la lumière de nos résultats, nous pensons que notre dispositif d’autoformation permet d’atteindre son objectif d’améliorer le développement de la compétence de mise à jour continue des savoirs des étudiantes et des étudiants du programme Techniques d’intégration multimédia. L’interprétation de nos résultats permet d’affirmer que notre dispositif d’autoformation, conçu par l’application d’un processus systémique fidèle aux constats dégagés par notre cadre de référence, permet de couvrir les trois dimensions que nous avons identifiées comme essentielles à l’autoformation, soit la dimension sociale, la dimension psychologique et la dimension pédagogique, mais surtout de confirmer leur réelle importance dans le développement de la compétence de la mise à jour continue des savoirs. Tel que nous le présentons dans notre cadre de référence, nous constatons que la dimension sociale déclenche les processus motivationnels et volitionnels qui sont propres à la dimension psychologique de l’apprentissage autodirigé ou de l’autoformation. Nous sommes à même de constater qu’il existe en effet un lien entre la dimension sociale et la théorie de la motivation autodéterminée qui accorde une importance aux facteurs sociaux qui facilitent la motivation en répondant à des besoins psychologiques fondamentaux. De plus, nous constatons que les outils développés dans le cadre de notre essai, tels que le plan de travail et le rapport de temps, jouent un rôle d’autorégulation crucial pour les étudiantes et les étudiants dans leur processus de surveillance et d’ajustement cognitif tel par la fixation d’objectifs, l’auto-évaluation, l’ajustement stratégique de ses méthodes d’apprentissage et la gestion du temps qu’ils permettent. Nous pensons que notre essai présente des retombées pour le programme Techniques d’intégration multimédia principalement en lien avec des pistes concrètes d’amélioration de la compétence de mise à jour continue des savoirs pour les étudiantes et les étudiants du programme et le développement d’une expertise dans l’application rigoureuse d’une ingénierie pédagogique pour le développement futur de différents dispositifs d’apprentissage. Nous identifions deux perspectives de recherches futures en lien avec notre essai. Premièrement, nous pensons qu’il serait intéressant d’explorer la capacité heuristique de l’apprentissage en réseau dans une perspective sociale, psychologique et pédagogique de l’autoformation, à l’instar des travaux de Henri et Jeunesse (2013). Deuxièmement, nous pensons qu’il serait intéressant d’améliorer le développement de la littératie numérique sous ses aspects de créativité et d’innovation dans un contexte où notre programme d’enseignement outille nos étudiantes et nos étudiants à une utilisation experte des technologies, leur permettant ainsi de mettre ces compétences à contribution dans une exploitation créative et innovante des technologies.