4 resultados para Philosophie, morale
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Résumé: Le rapport entre la morale et la politique est un des plus vieux problèmes et des plus durables que s’est posé la philosophie morale, la philosophie politique, et plus récemment la philosophie du droit. Pour certains, la Morale, au sens large, doit guider les actions humaines dans toutes les sphères d’activité et les individus devraient ainsi, au mieux de leur capacité, chercher à se conformer à ses exigences. Dans ce cas, il ne peut y avoir de dilemme moral entre les exigences normatives issues de l’univers politique et les exigences, prétendument universelles, de la Morale. En contrepartie, d’autres suggèrent que l’on peut être justifié d’enfreindre, à certains moments, les exigences que l’on considère comme morales dans la vie « ordinaire » étant donné le caractère adversatif de la politique. Le dilemme se présente, ainsi, comme une tension entre deux normativités qui suggèrent une distinction entre ce qui relève du public et ce qui relève du privé. C’est en voulant répondre à ce dernier problème que s’est développé une littérature qui porte au cœur de sa conception le problème de la justification morale d’une action politique qui est moralement condamnable. Dans son ensemble, ce mémoire s’intéresse à analyser comment la littérature portant sur le problème des mains sales traite la question du couple conceptuel public – privé. Nous soutenons, qu’en retenant la possibilité d’une réelle distinction entre ces deux univers à normativités différentes, l’hypothèse qu’il y a effectivement une tension entre le domaine privé et le domaine public, qui ne peut totalement se soumettre aux exigences de la morale étant donné les particularités de l’action politique. Ceci étant dit, nous désirons nuancer une telle prise de position qui fait écho aux écrits de Machiavel. Ainsi, nous soutiendrons que cette distance entre le public et le privé est bien réelle, cependant, elle ne se présente pas aussi radicalement. Plutôt, elle se présente comme une distinction qui est liée à l’enjeu de l’évaluation, du jugement moral, faite par les individus qui sont hors de la politique et de ceux étant à l’intérieur de la politique.
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L'amour et le mariage sont au Moyen Âge des sujets non exempts de controverses touchant à la fois à la philosophie, à la médecine, à la littérature et à la théologie. Étudier leurs représentations au travers d'un art d'aimer et d'un traité scientifique, oeuvres du médecin et poète Évrart de Conty (mort en 1405) permet de mettre en valeur les enjeux qui les traversent. En prenant le partie de la philosophie au détriment de la théologie, en répondant aux attentes de ses jeunes lecteurs--concilier sexualité et amour, en prenant appui sur les réalités et règles sociales--mariage bien ancré dans les moeurs, poids de l'honneur--et les règles morales aristotéliciennes, Évrart de Conty propose une synthèse fondée sur la recherche de la raison et de la mesure, l'amour entrant dans le «dessein de Nature» socle de la réflexion de l'auteur. Ces différentes influences permettent de dresser un tableau nuancé des représentations d'Évrart de Conty: médecine, héritage courtois et règles sociales nourrisent l'image des femmes à la fois mères et jeunes fines pudiques, inférieures aux hommes dont les apanages sont la raison, la poursuite du savoir et la bienséance. En raison des nombreuses influences, normatives, sociales, médicales et philosophiques qui traversent ses répresentations, l'analyse des écrits d'Évrart de Conty montre des prises de position et parfois des contradictions, enjeux liés d'une part à la relation entre discours théologique et discours philosophique, d'autre part à la relation entre pratiques sociales et discours philosophie et/ou religieux. Ainsi, analyser les représentations de l'amour chez Évrart de Conty permet de mieux saisir les enjeux liés aux questions du genre, du mariage, et des relations entre théologie, philosophie, médecine et pratique.
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L'objectif général de notre recherche était donc de déterminer l'influence des enseignantes et enseignants de Soins infirmiers sur la perception des élèves à l'égard des cours de philosophie et de littérature. Nous avons utilisé le concept de représentation sociale qui relève de la psychologie sociale, tout indiquée pour étudier l'interaction entre les enseignantes et les enseignants et les élèves. Plus spécifiquement, nous voulions répondre aux trois objectifs suivants : décrire les représentations sociales des élèves de Soins infirmiers concernant les cours de philosophie et de littérature; identifier les propos tenus par les enseignantes et enseignants de Soins infirmiers à leurs élèves au sujet des cours de philosophie et de littérature, tels que ceux-ci les rapportent; déterminer la présence de liens entre les propos tels qu'ils sont rapportés et les représentations sociales des élèves à l'égard de ces cours.