17 resultados para Mouvements émotionnels
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Le sujet abord dans cette tude est celui des ractions de la socit qubcoise face l'alcoolisme, ou plus prcisment, face la consommation abusive des boissons thyliques avec les consquences qui en dcoulent. Puisque l'alcoolisme existe ici comme ailleurs, et que chaque socit de par la spcificit de son organisation sociale et de sa culture dveloppe sa propre faon de voir ce problme et d'y faire face, nous nous sommes demand quelles taient les caractristiques de la rponse qubcoise travers l'histoire. Il nous est apparu en tout premier lieu que la socit qubcoise avait ragi de faon plus tolrante que ses consoeurs nord-amricaines au problme de la consommation abusive de l'alcool. preuve, l'insuccs au Qubec des mouvements de prohibition du 19e sicle qui embrasrent toute l'Amrique du Nord. Ce trait particulier nous a incit entreprendre une tude globale des ractions canadiennes-franaises au problme de l'alcoolisme. En remontant trois sicles d'histoire, nous nous sommes aperu que, de faon intermittente, le problme de l'alcoolisme refaisait surface au sein de la socit canadienne-franaise. Il nous est donc apparu que d'poque en poque la prise en charge du problme par les lites, et les moyens entrepris par les autorits pour s'attaquer au problme, traaient assez fidlement un portrait caractristique de l'volution de cette socit travers les diverses tapes de son histoire. La faon particulire de traiter du problme de l'alcoolisme, est-elle due au caractre distinct de cette socit? Ou tout simplement, est-elle uniquement le rsultat d'une appartenance religieuse diffrente? Ou faut-il chercher plutt une explication d'ordre socio-conomique? Ou encore, n'est-elle pas plus gnralement le fruit d'une diffrence culturelle? Pour pousser plus fond notre questionnement mais aussi, apporter des rponses nos interrogations, nous avons cern les diffrents intervenants impliqus dans le processus de rsolution du problme de l'alcoolisme au Qubec. Nous en concluons qu'il existe trois principaux types d'lites produisant le discours sur l'alcoolisme, soit: 1) le clerg catholique, 2) les hommes politiques et 3) le monde mdical et scientifique. Il est important aussi de distinguer les mouvements sociaux qui dveloppent leur propre discours ct du discours litaire. Le discours litaire reflte l'organisation du pouvoir diverses poques de notre histoire; clerg, tat, communaut scientifique cherchent imposer des solutions suivant des logiques qui leur sont propres. Pendant ce temps, les mouvements sociaux (mouvements de temprance du 19e sicle, Lacordaire, Alcooliques Anonymes), font appel la participation de la population implique. En principe les rponses viendraient cette fois de la base plutt que de la tte du corps social. Mais ici aussi la logique de chaque mouvement est la fois trs distincte et trs rvlatrice de la spcificit d'une poque particulire dans l'volution de l'organisation sociale et de la culture qubcoise. Une fois ces intervenants bien identifis, nous nous sommes attard tudier les diffrentes formes de discours vhicules par ces intervenants, histoire de mieux comprendre leurs agissements en regard de l'idologie sous-jacente au discours. Notre but: par le biais de l'histoire des idologies faire progresser notre connaissance du phnomne de l'alcoolisme au Qubec en cherchant en spcifier les grandes caractristiques. Pour atteindre notre but, nous avons conu une problmatique pouvant servir l'analyse des ractions canadiennes-franaises face au problme de l'alcoolisme. Nous chercherons premirement, travers l'histoire de la socit canadienne-franaise, les moments o la question de l'alcoolisme a pris une importance inhabituelle afin d'tablir le phnomne de rcurrence. Nous nous intressons voir, chaque fois que ce problme prend de l'importance, quels sont les acteurs, quel est le type de discours, quel est le degr d'implication de la population en gnral. Nous nous intressons aussi voir s'il y a dveloppement ou changement ce sujet. Chaque fois que le problme refait surface, reprend-on des lments du discours de la dernire grande vague d'intrt en les dveloppant ou recommence-t-on rendre compte du phnomne suivant une toute nouvelle logique? Pour mener bien notre entreprise, nous avons divis notre travail en cinq chapitres, chacun abordant une ou plusieurs formes de discours et un ou plusieurs types d'interventions. Nous avons choisi de commencer notre tude en 1660, parce qu' cette date le phnomne de l'alcoolisme en colonie, particulirement chez les tribus amrindiennes, se fait plutt virulent, provoquant, de fait, un cri d'alarme de l'vque auprs des autorits civiles. Et, nous terminerons cette tude en dmontrant, l'impuissance de la mdecine et de la science, au dbut des annes 1980, bien saisir le problme. [...]
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Le mot considration prend ici un sens large, celui de juger, critiquer, penser, voire mme inventer. Il se rattache cependant un cadre de rfrence prcis, privilgi, du fait qu'il permet d'tablir des schmas d'analyse spcifiques et d'aboutir une vue synthtique de la problmatique. Prenant appui sur certains ouvrages de sociologues et d'historiens tels que, par exemple, ceux d'Alain Touraine et d'Edward Thompson (pour ne nommer que ceux-l), j'ai dcrit le phnomne que je voulais tudier. Par mouvements pour la paix mondiale, j'entends viser plus que des manifestations visibles l'oeil nu dans la socit. C'est pourquoi, d'autre part, des crits philosophiques d'E. Kant, d'E. Bloch et de J. Habermas m'ont fourni le cadrage adquat pour laborer un fondement philosophique pour la paix mondiale. L'ensemble de cette dmarche me permettra de tirer des considrations sur un nouvel espoir possible. Le nuclaire, arme de guerre et/ou utilisation pacifique, est le point de mire des mouvements pour la paix actuels. On ne peut penser la paix mondiale aujourd'hui sans penser la fois au nuclaire. Il joue le rle de catalyseur pour une prise de conscience cosmopolite et plantaire vers la paix mondiale vritable.
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La prvalence importante des troubles dadaptation au sein de la population denfants et dadolescents du Qubec appuient limportance daccorder une attention particulire aux piliers dveloppementaux influenant leur trajectoire (Ministre de la Sant et des Services sociaux du Qubec, 2002). Dans ce sens, des donnes longitudinales ont permis de statuer sur la nature de limpact de la relation dattachement entre le parent et lenfant sur son adaptation ultrieure (Sroufe, Egeland, Carlson, & Collins, 2005). La scurit dattachement aurait un rle protecteur, mais cette relation a aussi t identifie comme le systme le plus influent dans la compromission du dveloppement de lenfant (Cicchetti & Valentino, 2006). Parmi les interventions disponibles, le programme dintervention Circle of Security Parenting (COS-P) (Powell, Cooper, Hoffman, & Marvin, 2009) savre particulirement prometteur tant donne la qualit de lintgration thorique et clinique qui le sous-tend. Cependant, aucune donne nest encore disponible pour appuyer son efficacit au sein de la population qubcoise dans un contexte de soins de premire ligne. La prsente tude vise ainsi amorcer cette dmarche avec un devis pr/post tests en explorant les effets du protocole dintervention COS-P auprs de quatre mres et leur enfant dge prscolaire. ces fins, des mesures cernant la fonction rflexive parentale et les dimensions des reprsentations de lexprience affective du parent (Parent Development Interview PDI; Aber, Slade, Berger, Bresgi & Kaplan, 1985) sont recueillies avant et aprs lintervention. Les retombes de lintervention sont aussi examines chez les parents au niveau du stress parental (Parental Stress Index PSI; Abidin, 1995; Bigras, LaFrenire, & Abidin, 1996) et au niveau des problmes comportementaux et émotionnels chez les enfants (Child Behavior Checklist CBCL; Achenbach & Rescorla, 2000). Lensemble de ces donnes est analys dans un premier temps avec perspective groupale et dans un deuxime temps, avec une perspective individuelle descriptive dtaillant les rsultats pour chaque participante. Les analyses ne permettent pas de dmontrer une amlioration des reprsentations parentales et une augmentation de la fonction rflexive parentale, tel quattendu. Toutefois, le stress parental et les problmes intrioriss des enfants diminuent, bien que de faon non significative. Il est propos que leffet de lintervention soit compris en considrant le parent lintrieur dun systme dynamique, lui permettant de sapproprier lintervention travers un ensemble de facteurs qui lui sont propres. Des suggestions pour les tudes futures sont formules en regard des constats mthodologiques et cliniques qui se dgagent de la prsente tude notamment quant la pertinence de mesures de relance (Navarro, manuscrit en prparation) et la poursuite de la dmonstration de lefficacit du protocole avec un devis exprimental (Lemieux, manuscrit en prparation).
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Rsum : L'imagerie par rsonance magntique pondre en diffusion est une modalit unique sensible aux mouvements microscopiques des molcules d'eau dans les tissus biologiques. Il est possible d'utiliser les caractristiques de ce mouvement pour infrer la structure macroscopique des faisceaux de la matire blanche du cerveau. La technique, appele tractographie, est devenue l'outil de choix pour tudier cette structure de faon non invasive. Par exemple, la tractographie est utilise en planification neurochirurgicale et pour le suivi du dveloppement de maladies neurodgnratives. Dans cette thse, nous exposons certains des biais introduits lors de reconstructions par tractographie, et des mthodes sont proposes pour les rduire. D'abord, nous utilisons des connaissances anatomiques a priori pour orienter la reconstruction. Ainsi, nous montrons que l'information anatomique sur la nature des tissus permet d'estimer des faisceaux anatomiquement plausibles et de rduire les biais dans l'estimation de structures complexes de la matire blanche. Ensuite, nous utilisons des connaissances microstructurelles a priori dans la reconstruction, afin de permettre la tractographie de suivre le mouvement des molcules d'eau non seulement le long des faisceaux, mais aussi dans des milieux microstructurels spcifiques. La tractographie peut ainsi distinguer diffrents faisceaux, rduire les erreurs de reconstruction et permettre l'tude de la microstructure le long de la matire blanche. Somme toute, nous montrons que l'utilisation de connaissances anatomiques et microstructurelles a priori, en tractographie, augmente l'exactitude des reconstructions de la matire blanche du cerveau.
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La connectivit fonctionnelle est reconnue pour altrer la frquence des rencontres entre les individus et potentiellement affecter les cots en lien avec la recherche de partenaires sexuels. La structure du paysage peut consquemment engendrer de la variation dans le succs reproducteur des individus et par le fait mme, modifier les opportunits de slection sexuelle. Le but de cette tude tait didentifier linfluence de la structure du paysage sur les patrons de paternits hors couple (EPP) chez lHirondelle bicolore (Tachycineta bicolor), un insectivore arien en dclin depuis environ 30 ans au Qubec. Plus prcisment, il tait question dvaluer limportance relative de la disponibilit spatiotemporelle des partenaires potentiels, de la permabilit de lenvironnement aux mouvements, des caractristiques individuelles, et des interactions entre certaines de ces variables sur la probabilit quun mle fertilise une femelle, sur le nombre de mles hors couple ayant fertilis une femelle et enfin, sur le nombre de jeunes hors couple produits par une femelle. Pour se faire, une approche spatialement explicite base sur la thorie des circuits a t employe. La collecte de donnes sest faite sur 8 saisons de reproduction au sein dun rseau de 40 fermes (10 nichoirs/ferme) situ le long dun gradient dintensification agricole de manire ce que les individus se retrouvent dans des conditions sociocologiques contrastes. Selon les rsultats obtenus, la densit de partenaires potentiels non locaux (i.e. hors ferme, mais au sein dun rayon de 15 km) a eu un effet ngatif sur la probabilit que deux individus produisent des jeunes hors couple, probablement cause de leffet de dilution entre comptiteurs. Cette mme variable a galement induit une augmentation du nombre de pres hors couple non locaux et de leurs jeunes dans une couve donne, mais seulement lorsque la rsistance aux dplacements tait faible. La densit locale a pour sa part eu leffet inverse, ce qui laisse penser que les femelles auraient tendance se contenter de leurs voisins immdiats quand les cots de recherche dans le paysage sont trop levs en comparaison ce qui est disponible proximit. Quant aux caractristiques individuelles, leurs effets semblent ngligeables lexception faite de la charge parasitaire moyenne des mles locaux, laquelle pousserait les femelles chercher des mles en dehors de la ferme lorsquelle est leve. Ce facteur ne reprsente toutefois pas seulement un indice potentiel de la qualit des jeunes produits par ces mles, mais aussi un risque direct de transmission de parasites lors de copulations hors couple. Somme toute, il semble que les patrons de EPP soient davantage affects par les variables du paysage que par la morphologie et la condition physique des individus. Ces dcouvertes sont dun intrt particulier puisque la comprhension des effets de lcologie sur les paternits hors couple est essentielle pour une meilleure connaissance de la slection sexuelle, des stratgies dappariement et par le fait mme, des processus volutifs. De plus, identifier le rle jou par le paysage dans les stratgies sexuelles pourrait aider laborer des plans de conservation appropris pour les espces dont le dclin est attribuable des changements dans lenvironnement.
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Rsum : La capacit de dcider parmi plusieurs possibilits d'actions, grce l'information sensorielle disponible, est essentielle un organisme interagissant avec un environnement complexe. Les modles actuels de slection d'une action soutiennent que le cerveau traite continuellement l'information sensorielle afin de planifier plusieurs possibilits d'action en parallle. Dans cette perspective, ces reprsentations motrices, associes chaque possibilit d'action, sont en constante comptition entre elles. Afin qu'une alternative puisse tre slectionne pour le mouvement, une valeur de pondration, intgrant une multitude de facteurs, doit tre associe chacun des plans moteurs afin de venir moduler la comptition. Plusieurs tudes se sont intresses aux diffrents facteurs modulant la slection de l'action, tels que la disposition de l'environnement, le cot des actions, le niveau de rcompense, etc. Par contre, il semble qu'aucune tude n'ait rapport ce qu'il advient lorsque la valeur de pondration de chacune des actions possibles est identique. Dans ce contexte, quel est l'lment permettant de venir moduler la slection de l'action? De ce fait, l'objectif principal de mon projet de maitrise est d'investiguer le facteur permettant au cerveau de slectionner une action lorsque tous les facteurs rapports dans la littrature sont contrls. De rcentes donnes ont montr que les oscillations corticales lentes dans la bande delta peuvent servir d'instrument de slection attentionnelle en modulant l'amplitude de la rponse neuronale. Ainsi, les stimuli arrivant dans le cortex pendant une phase en delta de forte excitabilit sont amplifis, tandis que ceux arrivant lors d'une phase en delta de faible excitabilit sont attnus. Ceci dit, il est possible que la phase en delta dans laquelle se trouve le cerveau au moment d'effectuer la slection d'une action puisse influencer la dcision. Utilisant une tche de slection de main, cette tude teste l'hypothse que la slection de la main est associe la phase en delta des ensembles neuronaux codant le mouvement de chacune des mains, lorsque tous les facteurs connus influenant la dcision sont contrls. L'lectroencphalographie (EEG) fut utilise afin d'enregistrer les signaux corticaux pendant que les participants effectuaient une tche de slection de main dans laquelle ils devaient, chaque essai, atteindre une cible visuelle aussi rapidement que possible en utilisant la main de leur choix. La tche fut conue de faon ce que les facteurs spatiaux et biomcaniques soient contrls. Ceci fut ralis enidentifiant premirement, sur une base individuelle, l'emplacement de la cible pour laquelle les mains droite et gauche avaient une probabilit quivalente d'tre choisies (point d'galit subjective, PSE). Ensuite, dans l'exprience principale, les participants effectuaient plusieurs mouvements d'atteinte vers des cibles positionnes prs et loin du PSE, toujours avec la main de leur choix. L'utilisation de cinq cibles trs prs du PSE a permis de collecter de nombreux essais dans lesquels la main droite et la main gauche furent slectionnes en rponse un mme stimulus visuel. Ceci a ainsi permis d'analyser les signaux des deux cortex dans des conditions d'utilisation de la main droite et gauche, tout en contrlant pour les autres facteurs pouvant moduler la slection de la main. Les rsultats de cette recherche rvlent que l'hmisphre cortical se trouvant dans la phase la plus excitable en delta (prs du pic ngatif), lors de l'apparition du stimulus, est associ la fois la main qui sera slectionne ainsi qu'au temps de raction. Ces rsultats montrent que l'excitabilit corticale momentane (phase du signal) pourrait agir comme un facteur modulant la slection d'une action. Dans cette optique, ces donnes largissent considrablement les modles actuels en montrant que la slection d'une action est en partie dtermine par l'tat du cerveau au moment d'effectuer un choix, d'une manire qui est indpendante de toutes les variables de dcision connues.
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Linteraction physique humain-robot est un domaine dtude qui sest vu porter beaucoup dintrt ces dernires annes. Une optique de coopration entre les deux entits entrevoit le potentiel dassocier les forces de lhumain (comme son intelligence et son adaptabilit) celle du robot (comme sa puissance et sa prcision). Toutefois, la mise en service des applications dveloppes reste une opration dlicate tant les problmes lis la scurit demeurent importants. Les robots constituent gnralement de lourdes machines capables de dplacements trs rapides qui peuvent blesser gravement un individu situ proximit. Ce projet de recherche aborde le problme de scurit en amont avec le dveloppement dune stratgie dite "pr-collision". Celle-ci se caractrise par la conception dun systme de planification de mouvements visant optimiser la scurit de lindividu lors de tches dinteraction humain-robot dans un contexte industriel. Pour ce faire, un algorithme bas sur lchantillonnage a t employ et adapt aux contraintes de lapplication vise. Dans un premier temps, lintgration dune mthode exacte de dtection de collision certifie que le chemin trouv ne prsente, a priori, aucun contact indsirable. Ensuite, lvaluation de paramtres pertinents introduit notre notion de scurit et dfinit un ensemble dobjectifs optimiser. Ces critres prennent en compte la proximit par rapport aux obstacles, ltat de conscience des tres humains inclus dans lespace de travail ainsi que le potentiel de raction du robot en cas d'vnement imprvu. Un systme indit de combinaison dobjectifs guide la recherche et mne lobtention du chemin jug comme tant le plus sr, pour une connaissance donne de lenvironnement. Le processus de contrle se base sur une acquisition minimale de donnes environnementales (dispositif de surveillance visuelle) dans le but de ncessiter une installation matrielle qui se veut la plus simple possible. Le fonctionnement du systme a t valid sur le robot industriel Baxter.
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Le dbut du XXe sicle constitue un tournant de l'histoire sociale du Canada franais. Dans les bouleversements socio-conomiques que vcut alors notre socit, des chefs de file marqurent le milieu canadien-franais par leur pense et leur action sociales. Une tude sur l'intervention de ces individus et sur les multiples mouvements sociaux qui naquirent au cours de cette volution permet de retracer la filiation de l'action sociale au Qubec, de dcouvrir l'idologie et les problmes de l'poque. C'est dans cette perspective que se situe notre recherche sur l'action sociale de Marie Grin-Lajoie de 1910 1925. Le choix prcis de cette priode s'explique par le fait que cette femme s'engage dans l'action ds 1910, l'ge de vingt ans. Pendant treize ans elle assure une participation active aux oeuvres sociales laques de son temps, elle prend en ce domaine des initiatives nouvelles dont l'une des plus importantes est sans doute l'implantation du service social au Canada franais. En 1923, elle fonde un institut religieux dont le but est d'assurer une permanence l'action et l'ducation sociales dans notre milieu. Notre intrt dans la poursuite de cette recherche est d'abord li au changement social de notre temps. Il nous apparait important d'identifier les racines propres assurer un lien entre l'mergence du monde nouveau de l'poque que nous tudions et l'mergence du monde nouveau que nous connaissons. En considrant l'action sociale de Marie Grin-Lajoie, nous ne pouvons que nous tonner d'tre encore interpells par ses proccupations sociales qui sont, on ne peut plus, d'actualit. L'intrt de notre tude s'inscrit dans le mouvement de la libration de la femme qui, aujourd'hui, prend de plus en plus d'expansion. En effet, la participation de Marie Grin-Lajoie la promotion fminine de mme que son action personnelle une poque o la femme n'a pratiquement pas de voix, prend pour nous un sens d'autant plus actuel qu'il est clair par le pass qui l'a faonn. Dans cette perspective, nous estimons que certaines actions passes dont le but visait procurer aux hommes des conditions de vie plus humaines, peuvent constituer des sources d'inspiration de nature stimuler notre propre esprit d'invention une fin similaire. Enfin comme ce travail d'histoire s'inscrit dans la poursuite d'une matrise en thologie, nous avons t soutenue dans cette tude par l'esprance qu'elle pourra engager une rflexion thologique sur l'action. Sans nous engager nous-mme dans cette voie prcise, nous croyons pourtant que si la thologie veut rejoindre l'homme, si elle veut affirmer que l'homme est renouvel par le Christ, qu'il peut user de sa libert pour construire un monde nouveau, elle se doit de tenir compte des ralits concrtes dans lesquelles il est insr et o il exprimente la rencontre de Dieu. En ce sens, notre travail porte un regard sur une tranche de l'histoire pour tenter de cerner l'influence d'une personne qui a voulu traduire dans l'action sociale une prsence de Dieu au monde. Comme nous croyons que l'histoire d'un individu est insparable de l'histoire dans laquelle il volue, nous prsenterons dans la premire partie de notre travail une tude sommaire de la socit canadienne-franaise de 1900 1925 et nous tenterons d'clairer la figure de Marie Grin-Lajoie en faisant connatre le milieu familial dans lequel s'enracine son action sociale. La deuxime partie abordera l'tude de l'action de cette femme qui, pour son poque, est particulirement informe et forme dans le domaine des sciences sociales et des mthodes de travail social dont elle assurera l'implantation au Canada franais. Enfin, nous axerons la dernire partie de notre recherche sur la gense et la fondation de l'Institut religieux qu'elle a fond dans le but d'assurer la permanence et la poursuite de son action.
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La problmatique de cette recherche trouve son existence dans le fait que la motivation du toxicomane est un secteur d'activits humaines qui pose des problmes importants tant sur le plan social et individuel qu'au point de vue de l'intervention thrapeutique. Ces derniers se manifestent travers des ennuis sociaux comme celui de la conduite automobile avec facults affaiblies, de l'absentisme et des accidents au travail et parfois de la consommation et du commerce de drogues illicites. Le problme existe aussi au plan individuel: abandons et checs scolaires, sparations et divorces, maladies physiques et troubles émotionnels. Au niveau thrapeutique, le taux de succs dpasse rarement les 35%, l'abandon au cours du processus de radaptation est frquent et le niveau de rcidives ou de rechutes est lev. travers les diffrentes approches utilises pour mesurer le degr de motivation changer de comportements de la part du toxicomane (motivation et psychanalyse, motivation et behaviorisme, motivation et cognitivisme), l'auteure de cette recherche suggre que la motivation du toxicomane soit examine sous une nouvelle perspective. Elle propose de demander individuellement l'opinion de toxicomanes non pas simplement ne plus consommer mais tout ce qui touche l'ensemble de leur vie courante. Cette tude prsente ainsi la perception de toxicomanes sur les sources de motivations qui sont sous-jacentes certaines modifications de comportements. Au terme de la lecture de ce mmoire, le lecteur ou la lectrice connatra l'opinion de toxicomanes sur les motifs prioritaires qui gnrent le dmarrage, la mise en mouvement, la motivation ncessaire une modification de comportements. La mthode utilise dans cette recherche s'inspire des travaux raliss par Erick Klinger, professeur de psychologie l'universit du Minnesota, aux tats-Unis. L'auteure a traduit, adapt et prexpriment le questionnaire sur les structures de motivations tir de l'tude de Klinger et Cox, Motivational Structure Questionnaire. (Klinger, E., & Cox, W.M., 1986). Ce questionnaire prsente vingt-sept activits de la vie courante qui peuvent prsenter suffisamment d'intrt pour mettre une personne en mouvement. Une question a t pose quatre-vingt toxicomanes de la rgion de Sherbrooke qui ont fait une demande d'aide pour leur radaptation. La question pose tait: "Qu'est qui vous motive changer de comportements?" Il s'avre que les toxicomanes interrogs accordent une grande importance plus de douze motifs (motivations) autres que l'alcool, les drogues et les mdicaments lorsqu'ils dsirent changer. Pour l'auteure, ces rsultats sont surprenants. L'ide de dpart tant qu'il existe possiblement diverses raisons qui conduisent un ou une toxicomane vers une ressource d'aide mais pas autant que ce que l'tude en dnombre [].
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Le thme histoire des femmes recouvre bien des perspectives de recherche, compatibles mais profondment diffrentes. On peut aussi bien s'attacher ce que les femmes ont fait dans l'histoire qu' la faon dont les femmes ont t perues en tant que groupe social et sexuel dans cette mme histoire. A mon sens, les deux perspectives se compltent. Le discours port sur les femmes travers l'histoire est bas sur des comportements sociaux retraables; conjugu d'autres facteurs conomiques et culturels, le discours peut mme affecter les comportements quotidiens du groupe des femmes et influencer ainsi leur place dans l'histoire. Inversement, les actions collectives des femmes, visibles ou non pour les autres intervenants sociaux, influencent les discours ports sur elles, que ce soit par l'approbation, l'opposition ou la rcupration. Ma formation personnelle m'a pousse davantage vers la deuxime perspective d'tude, l'analyse des discours, bien que je trouve ncessaire de la situer par rapport certaines ralits sociales toujours prsentes dans l'histoire. Il est difficile de s'empcher d'interprter personnellement un discours qui constitue dj lui-mme une interprtation de la ralit sociale et conomique. J'espre, dans cette recherche, avoir fait la part des choses entre l'examen des circonstances sociales plus objectives et l'examen des comportements subjectifs prsents dans le discours vis. On ne peut pas faire l'histoire de l'mancipation sociale des femmes du Qubec sans tudier l'volution des discours sur les femmes et la fminit, durant les trente dernires annes. Mais cette volution des discours sur la fminit n'a pas suivi de faon constante les diffrents mouvements conomiques, sociaux et culturels qui ont radicalement chang la vie des Qubcoises de l'aprs-guerre. Mme l'aube des annes 1980, on observe beaucoup de manifestations de l'ide conservatrice de nature fminine, encore justifie par les milieux politiques, conomiques et scientifiques, et plus particulirement encore par le milieu mdical. Fig en doctrine, le strotype mdical de la nature fminine a survcu aux conditions qui l'avaient fait natre. Alors que tout changeait alentour, conomie, socit, culture, l'tre fminin restait officiellement dfini par la fonction de reproduction et consacr la vie familiale [...] nos contemporaines dnoncent avec vigueur un strotype devenu prison, une protection masculine de plus en plus illusoire. Le discours mdical a suscit mon intrt non seulement cause de la riche historiographie qui lui tait consacre, mais aussi cause des diffrents cadres sociaux et culturels qui l'ont favoris et qui lui ont donn un rle de plus en plus prgnant. cet gard, l'influence des conceptions mdicales touchant les relations sociales, particulirement les relations entre les sexes, m'a fascine. En quoi le discours mdical sur la fminit a-t-il t touch au Qubec (au-del des apparences) par les mouvements de revendication des femmes veills dans les annes 1950-1960 et multiplis dans les annes 1970? Pour le savoir, il faut d'abord trouver des traces mesurables de ce discours dans un mdium touchant directement les populations impliques dans ce rapport: les mdecins et les femmes. J'ai choisi la littrature publicitaire concernant la sant, plus prcisment les mdicaments, s'adressant soit aux femmes en position de consommatrices (par une revue fminine), soit aux mdecins traitants (par une revue mdicale). La problmatique entourant ce choix et les aspects mthodologiques qui l'accompagnent seront explicits au chapitre I. Le chapitre II traitera des principaux repres historiques dans trois domaines: l'volution de la condition des femmes dans la socit qubcoise (1945-1980); l'volution de la mdecine qubcoise en rapport avec la condition des femmes; l'volution de la consommation et de la publicit en rapport avec la condition des femmes. Tout au long de l'expos historique seront voques deux perspectives thoriques: le rapport la fois dynamique et alinant des femmes la consommation (selon Katherine Blunden) et la mystique fminine de l'aprs-guerre (selon Betty Friedan). Le chapitre III poursuivra sur l'analyse plus serre des publicits mdicales l'intrieur des deux sources et les diffrentes interprtations historiques que l'on peut en tirer.
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Foyer du catholicisme en Amrique du Nord, le Qubec des annes 1930 connat, principalement cause de la crise conomique, un tel fourmillement d'ides que le sociologue Fernand Dumont a pu qualifier cette priode de "premire rsolution tranquille". Le catholicisme qui jouit alors d'une "domination tranquille" depuis prs d'un sicle dans la socit canadienne-franaise, se voit contest et remis en cause principalement par des mouvements rvolutionnaires d'inspiration marxiste: le socialisme et le communisme. Reposant sur un modle de socit o le spirituel n'a pas de place, le communisme est vivement combattu par l'glise catholique tant au Qubec que sur le plan mondial. Il existe dj d'excellentes tudes sur les mouvements de gauche au Qubec dans les annes 1930 comme le livre de Marcel Fournier: Communisme et anticommunisme au Qubec (1920-1950) et celui d'Andre Lvesque: Virage gauche interdit (1929-1939). Il en est cependant autrement en ce qui concerne une autre forme politique qui connat galement beaucoup de succs dans les annes 30: il s'agit du fascisme, face auquel subsistent encore bien des questions quant l'appui qu'il avait reu de la part des catholiques du Qubec. Parler de fascisme au Qubec fait tout de suite penser ou bien au Parti National Social Chrtien (P.N.S.C.) d'Adrien Arcand, ou bien une glise catholique ractionnaire qui, pour lutter contre la menace communiste, va appuyer sans rserve l'extrme-droite au niveau international tout en encourageant le dveloppement de mouvements de ce genre au Qubec. Cette opinion se retrouve surtout au Canada anglais comme le dmontre Eugene Forsey avec son article "Clrical Fascism in Quebec", publi en 1937 dans Canadian Forum. Mais qu'en est-il vraiment de l'attitude des catholiques du Qubec face au fascisme? Disons d'abord que le terme "fasciste" est aujourd'hui lourdement hypothqu. Il voque l'tat totalitaire, le racisme, le recours la terreur, la suppression de toute libert et des procds inhumains tels que la torture et les camps de concentration. Largement associ et identifi aux horreurs nazies, le fascisme s'est charg aprs la Seconde Guerre mondiale d'un contenu trs ngatif qu'il n'avait pas dans les annes 30 o il ne dsignait que le rgime autoritaire mis en place par Mussolini en Italie. En tout cas un bref examen des publications d'poque suffit pour nous convaincre que l'exprience italienne est suivie trs attentivement au Qubec ds ses dbuts en 1922 et qu'elle ne cesse d'attirer l'attention des Qubcois tout le long des annes 1930. Parmi ceux qui vont s'intresser le plus au phnomne fasciste, nous retrouvons les catholiques pour qui le fascisme pourrait constituer une faon efficace de lutter contre le communisme. Mais nous ne disposons que de trs peu de recherches sur la perception des rgimes et des idologies d'extrme-droite par les Qubcois. Si les annes 1930 au Qubec sont une priode qui a dj commenc tre tudie par les historiens, ceux-ci ne se sont intresss au phnomne fasciste que d'une faon mineure et indirecte. Pour s'en rendre compte il suffit d'ouvrir les ouvrages d'Andr J. Blanger : L'apolitisme des idologies qubcoises (1934-1936) ou de Femand Dumont et al. : Idologies au Canada franais, 1930-1939. La perception de l'tranger par les Qubcois ne semble pas tre l'une de leurs grandes proccupations. C'est une partie de ce vide que notre tude se propose de combler en essayant de dcouvrir quelle fut rellement la vision que les catholiques francophones du Qubec ont eu du rgime fasciste en Italie durant les annes 30. Par l'analyse du contenu de publications catholiques ou d'esprit catholique, nous verrons quelle opinion ceux-ci se font du rgime mussolinien et surtout nous capterons lvolution de cette opinion mesure que le monde avance vers la Seconde Guerre mondiale. Nous tenterons galement de voir dans quelle mesure les jugements ports sur le fascisme peuvent tre rvlateurs de la vision que les catholiques entre tiennent de la socit qubcoise et de son avenir. Bien qu'elle fasse souvent allusion des vnements qui se sont drouls dans les annes 1920, notre tude porte d'abord sur les annes 30 et s'arrte au moment o dbute la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il devient vident que tout le monde prend position contre le fascisme. [...]
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Depuis quelques annes, nous connaissons une recrudescence du nombre d'entreprises d'conomie sociale qui touchent diffrents secteurs mais surtout ceux dlaisss par l'entreprise marchande jugs non solvables. Le dveloppement de cette nouvelle conomie sociale, issue d'une part de divers mouvements sociaux qui revendiquent leur part dans la rpartition de la richesse et d'autre part par la crise de l'emploi qui ne finit plus de faire des laisss pour compte, ne se fait pas sans heurts et non plus sans soulever un certain nombre de questionnements par rapport au modle traditionnel de dveloppement. Ces questionnements toucheront essentiellement la place que l'on veut donner aux acteurs qui colorent le dveloppement d'une socit dans un souci d'une plus large dmocratie: voulons-nous une socit inclusive de tous les acteurs qui la forme ou allons-nous continuer faire perdurer le modle de dveloppement favorisant l'exclusion et la marginalisation des membres qui ne font pas partie de l'conomie marchande? Si chacun a un rle jouer dans la redfinition des rapports d'changes entre tous les acteurs, nous conviendrons que l'tat, par son rle de redistribution de la richesse et de rgulation, doit certainement se positionner quant la place que chacun devra occuper l'intrieur de la socit. Dans cette perspective, nous nous attarderons sur le rle de l'tat dans la transformation de ces rapports sociaux. Afin de tenter de comprendre cet intrt que porte l'tat pour cette nouvelle conomie sociale, nous tracerons dans un premier temps, un historique des mouvements sociaux et conomiques l'origine du dveloppement des entreprises d'conomie sociale. Nous distinguerons les deux types d'conomie sociale qu'a connu le Qubec: l'ancienne et la nouvelle. Par ailleurs, considrant que l'conomie sociale n'est pas un modle de dveloppement (Lvesque, 1999) mais qu'elle s'insre dans les modles reconnus de dveloppement d'aprs-guerre (Lvesque et Mendell, 1999) tels qu'on les connat: le modle social-dmocrate traditionnel, le modle no-libral, le modle de la dmocratie conomique et sociale, nous verrons lequel de ces modles s'inscrit le mieux dans une perspective d'inclusion de tous les acteurs de la socit, y compris ceux et celles qui ne font pas partie de l'conomie marchande. Par ailleurs, nous verrons, par quelques exemples que, par le pass, ce soutien intress de l'tat s'est sold par une rcupration de ces initiatives de la socit civile pour les institutionnaliser bon compte. Selon que l'on considre qu'il y a eu plus d'avantages que d'inconvnients cette institutionnalisation, nous verrons s'il y a lieu de se rjouir de la recrudescence de cette conomie sociale ou, au contraire, se mfier de cette bienveillance de l'tat l'gard de cette nouvelle conomie sociale. Enfin, nous verrons que des conditions favorables l'mergence de projets d'conomie sont essentielles dans la reconnaissance de l'tat. On parle ici d'un apport technique et financier pour soutenir la ralisation d'entreprises d'conomie sociale, mais galement, une plus grande chelle, un refaonnement des politiques qui visent un travail de recomposition du tissu social grandement touch dans la foule des rcentes rformes sociales.
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Face la multiplication des projets de transport de ptrole brut envisags par lindustrie ptrolire pour dsenclaver les sables bitumineux, de nombreux mouvements dopposition se sont mis en branle. On retrouve parmi eux notamment des organisations environnementales, des syndicats, des agriculteurs, des municipalits, mais aussi plusieurs groupes citoyens qui tmoignent de la mobilisation citoyenne grandissante face ces projets. Au Qubec, lun des groupes citoyens les plus en vue est la Fondation Coule pas chez nous. Ce groupe est en voie de devenir un acteur politique influent pour ce qui est de son opposition aux projets de transport de ptrole brut touchant le Qubec. Lobjectif principal de cet essai est donc danalyser la Fondation Coule pas chez nous pour contribuer comprendre quels sont les lments qui ont men aux succs obtenus par le groupe et quelle est linfluence du groupe sur le monde politique et sur la socit. Lanalyse de la Fondation Coule pas chez nous dmontre tout dabord que lorganisation et la mobilisation citoyenne quelle engendre rpondent la dfinition de ce qui est un mouvement social. Lanalyse met aussi en vidence les forces du groupe, soit ltendue du rseau sur lequel il sappuie, la qualit des liens quil a pu tisser avec dautres acteurs influents et son choix de structure dorganisation. ceci sajoutent le pragmatisme de son argumentaire, sa prsence sur le terrain et sa capacit tirer avantage des opportunits qui soffrent lui, notamment lchelle municipale. Le groupe a aussi su tirer profit de plusieurs vnements symboliques, notamment pour le lancement de sa campagne initiale et pour sa participation diverses manifestations. Ses actions les plus importantes ont t son implication dans un recours judiciaire men par le Centre qubcois du droit de lenvironnement et sa collaboration pour la publication du livre Le Pige nergie Est dric Pineault, paru sous les ditions cosocit. La Fondation Coule pas chez nous utilise principalement le discours du dveloppement durable et les variantes de conscience et politique verte du discours de radicalisme vert. Lutilisation de ces discours pourrait lui avoir permis de contribuer tendre la mobilisation citoyenne et placer les enjeux des projets dexpansion du complexe des sables bitumineux sur l'agenda politique lchelle municipale, provinciale et fdrale. Le groupe pourrait galement avoir eu un impact sur le changement de culture des gens, en les rendant plus actifs au sein de leur communaut. Plusieurs pistes et suggestions sont lances en fin dessai pour les suites du mouvement. Entre autres, il est conseill dimpliquer le citoyen le plus possible, de sassurer de construire une solidarit au sein du groupe et dorienter le discours vers des motions mobilisatrices et un ton positif. Il est galement suggr de dvelopper davantage de partenariats avec les communauts autochtones et les mouvements lextrieur du Qubec.
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Il y a prsentement de la demande dans plusieurs milieux cherchant utiliser des robots afin d'accomplir des tches complexes, par exemple l'industrie de la construction dsire des travailleurs pouvant travailler 24/7 ou encore effectuer des operation de sauvetage dans des zones compromises et dangereuses pour l'humain. Dans ces situations, il devient trs important de pouvoir transporter des charges dans des environnements encombrs. Bien que ces dernires annes il y a eu quelques tudes destines la navigation de robots dans ce type d'environnements, seulement quelques-unes d'entre elles ont abord le problme de robots pouvant naviguer en dplaant un objet volumineux ou lourd. Ceci est particulirement utile pour transporter des charges ayant de poids et de formes variables, sans avoir modifier physiquement le robot. Un robot humanode est une des plateformes disponibles afin d'effectuer efficacement ce type de transport. Celui-ci a, entre autres, l'avantage d'avoir des bras et ils peuvent donc les utiliser afin de manipuler prcisment les objets transporter. Dans ce mmoire de matrise, deux diffrentes techniques sont prsentes. Dans la premire partie, nous prsentons un systme inspir par l'utilisation rpandue de chariots de fortune par les humains. Celle-ci rpond au problme d'un robot humanode naviguant dans un environnement encombr tout en dplaant une charge lourde qui se trouve sur un chariot de fortune. Nous prsentons un systme de navigation complet, de la construction incrmentale d'une carte de l'environnement et du calcul des trajectoires sans collision la commande pour excuter ces trajectoires. Les principaux points prsents sont : 1) le contrle de tout le corps permettant au robot humanode d'utiliser ses mains et ses bras pour contrler les mouvements du systme chariot (par exemple, lors de virages serrs) ; 2) une approche sans capteur pour automatiquement slectionner le jeu appropri de primitives en fonction du poids de la charge ; 3) un algorithme de planification de mouvement qui gnre une trajectoire sans collisions en utilisant le jeu de primitive appropri et la carte construite de l'environnement ; 4) une technique de filtrage efficace permettant d'ignorer le chariot et le poids situs dans le champ de vue du robot tout en amliorant les performances gnrales des algorithmes de SLAM (Simultaneous Localization and Mapping) dfini ; et 5) un processus continu et cohrent d'odomtrie forms en fusionnant les informations visuelles et celles de l'odomtrie du robot. Finalement, nous prsentons des expriences menes sur un robot Nao, quip d'un capteur RGB-D mont sur sa tte, poussant un chariot avec diffrentes masses. Nos expriences montrent que la charge utile peut tre significativement augmente sans changer physiquement le robot, et donc qu'il est possible d'augmenter la capacit du robot humanode dans des situations relles. Dans la seconde partie, nous abordons le problme de faire naviguer deux robots humanodes dans un environnement encombr tout en transportant un trs grand objet qui ne peut tout simplement pas tre dplac par un seul robot. Dans cette partie, plusieurs algorithmes et concepts prsents dans la partie prcdente sont rutiliss et modifis afin de convenir un systme comportant deux robot humanoides. Entre autres, nous avons un algorithme de planification de mouvement multi-robots utilisant un espace d'tats faible dimension afin de trouver une trajectoire sans obstacle en utilisant la carte construite de l'environnement, ainsi qu'un contrle en temps rel efficace de tout le corps pour contrler les mouvements du systme robot-objet-robot en boucle ferme. Aussi, plusieurs systmes ont t ajouts, tels que la synchronisation utilisant le dcalage relatif des robots, la projection des robots sur la base de leur position des mains ainsi que l'erreur de rtroaction visuelle calcule partir de la camra frontale du robot. Encore une fois, nous prsentons des expriences faites sur des robots Nao quips de capteurs RGB-D monts sur leurs ttes, se dplaant avec un objet tout en contournant d'obstacles. Nos expriences montrent qu'un objet de taille non ngligeable peut tre transport sans changer physiquement le robot.
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Lanalyse des mouvements des yeux a t trs largement utilise ces dernires annes en psychologie de la lecture pour mieux rendre compte des traitements cognitifs sous-jacents. Cependant, cette technique a t jusqu prsent peu utilise dans une perspective dveloppementale, pour mieux comprendre les processus dapprentissage et de la lecture chez les enfants. Ce chapitre prsente une brve revue des tudes qui ont compar les mouvements des yeux chez les enfants ceux des adultes. Nous y dcrivons dans un premier temps ce qui distingue les patterns oculaires de ces deux populations, et prsentons ensuite les rsultats dtudes tentant dexpliquer ces diffrences en terme de contraintes oculomotrices, visuelles et linguistiques.
