2 resultados para Marché international


Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Le Centre de recyclage et d'employabilité de la main-d’oeuvre de l'Estrie, le C.R.E.M.E. complète dix années d'activités au service des personnes analphabètes qui désirent intégrer ou réintégrer le marché du travail. Au plan régional, les activités ont été mises de l'avant dans la foulée des actions menées par La Maison Alpha en association avec plusieurs entreprises manufacturières qui s'engagèrent alors dans le recrutement et la formation des travailleurs analphabètes. Les Maison Alpha de Sherbrooke et de Magog furent créées en 1981 afin de venir en aide aux personnes analphabètes qui souhaitent apprendre à lire et à écrire. En 1983, les deux organismes ont été fusionnés pour devenir le Collectif d'alphabétisation des travailleurs: La Maison Alpha se spécialise alors dans la formation des travailleurs analphabètes. En avril 1986, l'analyse des données de Statistique Canada et du ministère de la Main-d’oeuvre et de la Sécurité du revenu montre qu'il existe dans le Sherbrooke métropolitain un taux d'analphabétisme fonctionnel élevé. Cette évaluation qui est fondée sur les niveaux de scolarité de la population révèle que plus de vingt-huit mille personnes sont considérées analphabètes dans un rayon de trente kilomètres de la ville de Sherbrooke. L'expérimentation développée par le Centre régional d'alphabétisation, La Maison Alpha, confirme que l'alphabétisation des travailleurs ne suffit pas à régler leurs problèmes d'employabilité. Plusieurs personnes analphabètes désirent recevoir une formation adaptée à leurs besoins qui leur permet d'intégrer ou de réintégrer le marché du travail. Compte tenu des transformations majeures qui sont amenées au niveau de la définition du concept d'alphabétisme et les façons de le mesurer, il s'avère important pour le C.R.E.M.E. de faire le point sur les activités de formation passées et sur celles qu'il entend mettre en oeuvre pour le situer dans la vision moderne de l'alphabétisme. Dans cette perspective, ce travail vise à analyser les programmes de l'organisme et les activités qu'il offre à ses participants. Pour ce faire, les orientations et les activités du C.R.E.M.E. seront mises en rapport avec les principales études qui ont contribué à définir le concept d'alphabétisme et qui ont déterminé les capacités qui sont jugées essentielles à l'individu pour fonctionner dans une société industrialisée.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

[…] Depuis le succès, parfois trop galvaudé, de la Banque Grameen au Bengladesh, la microfinance est de plus en plus vue comme un des outils privilégiés de développement dans les pays où les capitaux sont rares. L'intérêt pour la microfinance a cumulé au Sommet sur le microcrédit tenu à Washington en février 1997. Le sommet a réuni une pléiade d'acteurs parmi les plus importants de la planète. Un objectif a fait consensus : atteindre 100 millions de familles pauvres de la planète d'ici 2005 et beaucoup d'argent en jeux. D'un autre côté, certains disent qu'il y a un danger à vouloir tourner un outil en une panacée et doutent de ce genre de déclaration typique des grands sommets. L'expansion de la microfinance serait trop rapide et aléatoire et «jeter» trop d'argent aux pauvres est la meilleure recette pour en assurer l'échec D'autres opposants disent également que la microfinance est en train de drainer beaucoup d'argent et d'efforts vers des programmes dont la viabilité est douteuse au détriment des programmes essentiels de santé et d'éducation. Cet essai vise essentiellement à dresser un portrait général de la microfinance dans le contexte du développement international. L'accent est mis sur l'évaluation de la performance de la microfinance sous deux angles : [1] Les performances financières et opérationnelles des institutions de microfinance (IMF). Ici, on considère l'institution comme l'objet de l'évaluation. L'objectif est d'évaluer la pérennité de l'institution, laquelle peut être estimée à travers des indicateurs (ratios) de viabilité financière, de la qualité du portefeuille, de la productivité et d'efficacité dans l'utilisation des actifs immobiles et des capitaux, etc. Plus précisément, on s'intéressera au rendement ajusté sur l'actif, au portefeuille à risque, à l'autosuffisance financière et opérationnelle. [2] Les impacts socio-économiques de la microfinance. Une des prétentions des adeptes de la microfinance est qu'elle puisse contribuer à réduire la pauvreté ou du moins à améliorer le sort des bénéficiaires de crédits. Dans cette optique, l'objet de l'évaluation n'est plus seulement l'institution, il devra aussi englober les effets sur les clients et parfois même sur l'environnement financier si l'objectif est d'amener les clients à intégrer éventuellement le marché financier formel. Or, il n'est pas aisé d'évaluer tous ces impacts de la microfinance. L'essai exposera la problématique entourant ces évaluations d'impacts. Les évaluations de la performance et des impacts sont devenues incontournables. Sans trop entrer en détails sur l'importance de ces évaluations, on peut relever au passage les éléments suivants : - Les bailleurs de fonds veulent savoir si leurs fonds sont utilisés efficacement et s'ils ont des impacts en fonction des objectifs fixés. - Les gestionnaires veulent mieux gérer leurs institutions et satisfaire les bailleurs. - Les organisations d'appuis techniques veulent mieux servir les IMF et avancer les connaissances. - Quant aux clients, on ne leur demande pas souvent leurs avis. Pourtant, ils sont les mieux placés pour connaître les impacts des crédits sur leurs conditions de vie. Les clients informés veulent aussi connaître les risques qu'ils encourent sur les prêts. Certains placent leurs épargnes dans les EMF, ils veulent donc connaître les rendements et les risques de leurs placements. […]