7 resultados para Le Blanc, J.-C.-M.
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Notre commission scolaire a vécu une période difficile pendant laquelle quelques crises se sont déroulées durant les trois (3) dernières années, Si nous utilisons le mot crise, c'est qu'il implique une réaction massive des directeurs d'école face à un geste ou une action posée par le directeur général. Très brièvement, nous exposerons, dans les lignes qui vont suivre, ce qui a déclenché chacune des crises. La première de ces crises concerne l'évaluation du personnel de direction, devant les commissaires, par le directeur général. Étant donné que, ni le C.R.T., ni aucun des directeurs d'école n'avait été, à tout le moins, informé, la réaction des directeurs d'école fut très vive. Qui plus est, personne ne savait que le directeur général l'avait évalué. Un autre geste qui fut posé par le directeur général fut de bonifier, devant les commissaires, la conclusion d'un rapport d'une psychologue, lequel rapport affirmait, dans sa conclusion, que le niveau intellectuel de certains directeurs d'école était peut-être de l'ordre de la déficience. Encore une fois, la réaction des directeurs d'école fut assez véhémente. Un troisième geste posé par le directeur réussit à susciter l'ire des directeurs d'école. Eh fait, trois postes furent ouverts à la commission scolaire. la politique de gestion de l'école prévoit que le concours doit être ouvert è l'interne en tout premier lieu et que, si personne ne peut convenir, le dit concours s'ouvre à l'externe. Le directeur général a ouvert le concours à l'interne et à l'externe simultanément et les trois postes furent confiés par des gens de l'extérieur.
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Cette étude s'inscrit dans le cadre d'une recherche universitaire dans le domaine de l'éducation. Le but ciblé par celle-ci est d'évaluer l'impact ou l'effet d'un programme d'intervention sur les jeunes décrocheurs. Le programme d'intervention choisit est un programme gouvernemental fédéral, intitulé "Atelier d'orientation au travail (A.O.T.)". Il fait partie des programmes Défi et est parrainé par le ministère de l'Emploi et Immigration Canada, sous le département du développement de l'emploi. Le programme A.C.T a vu le jour en 1985 et a donc à son actif quatre ans d'opérations. Le principal objectif de ce programme est de prévenir l'abandon scolaire au secondaire. La présente recherche vise à fournir un éclairage particulier de l'impact ou effet qu'a ce programme sur la perception que se fait un jeune de son intérêt et de sa motivation à fréquenter l'école. À cet égard, certains étudiants du deuxième cycle du secondaire ont étés sondés à deux reprises par l'entremise du test de perception appelé; "Prédiction d'abandon scolaire (P.A.S.)". Ils ont passé ce test avant et après l'expérimentation du programme d'intervention A.O.T. Le test P.A.S. donne un indice sur la prédisposition d'abandon scolaire en sondant trois sections distinctes de la vie du jeune. La première partie permet de recueillir des informations sur le vécu du jeune à l'école, la deuxième sur l'aspect personnel et la troisième sur ce qui a trait à sa famille. […]
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L'étude a pour objet la vérification du lien entre la participation d’un programme d'entraînement aux habiletés sociales en présence d'agents de changement et le répertoire d'habiletés sociales. Les hypothèses soutiennent que le répertoire augmentera suite à l'entraînement et que le groupe assisté des parents aura une augmentation significativement supérieure à celui assisté des pairs. Une étude quasi expérimentale impliquant huit sujets permet, au moyen d'une observation systématique avant et après l'entraînement, d'évaluer le répertoire d'habiletés sociales et de faire une comparaison entre les trois groupes. Parmi ceux-ci, l'un est accompagné des parents, l'un est accompagné des pairs et l'autre constitue le groupe contrôle, c'est-à-dire qu'il ne participe pas à l'intervention. Les résultats montrent que le lien entre la participation à un entraînement aux habiletés sociales et la modification du répertoire d'habiletés sociales n'est pas significatif. Ils montrent également qu'il n'est pas significatif entre le type d'agent de changement utilisé (parents ou pairs) et ce même répertoire. L'étude révèle l'importance de continuer à explorer le champ des habiletés sociales en réexaminant le type d'évaluation. En effet, les grilles d'observation devraient avoir un lien direct et indiscutable avec les programmes d'entraînement mis en application. De plus, un nombre supérieur de sujets permettrait une analyse statistique plus rigoureuse.
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On remet souvent en question la pertinence des services de maintien à domicile et plus particulièrement l'impact de leur action sur la qualité de vie des personnes âgées (Commission Rochon, 1987). Une telle attitude s'explique sans doute par le fait que les études d'évaluation objective ont jusqu'ici fait défaut. C'est pourquoi, lorsque vient le temps de préciser la nature des programmes qui répondent le mieux à l'objectif de maintien à domicile, compte tenu des ressources financières, humaines et matérielles dont nous disposons, il nous manque des faits et des critères de référence dûment éprouvés. Les essais de réponse que nous trouvons ici et là sur la création et la mise en place de nouveaux services ne s'appuient le plus souvent que sur une évaluation subjective des intervenants eux-mêmes. La question de l'efficacité des services en soulève une autre toute aussi importante. Quels sont les facteurs ou les raisons qui amènent les personnes âgées à demander l'hébergement en famille d'accueil ou en établissement? Les études les plus récentes révèlent pourtant que la majorité des personnes âgées, soit 657. (Béland, 19S2), désirent demeurer à domicile. Cependant, les archives des comités d'admission régionaux font voir une progression constante des demandes d'hébergement. Les raisons fondamentales de ces augmentations demeurent mystérieuses; est-ce dû principalement à la croissance rapide de la population âgée à risque (35 ans et plus), à l'augmentation des services, à l'isolement, à la faiblesse des revenus ou à la précarité de l'état de santé, à la difficulté d'adaptation à cause de certains problèmes qui peuvent survenir avec l'âge? La demande d'hébergement s'appuie parfois sur l'un ou l'autre de ces motifs, mais, le plus souvent, c'est l'ensemble de ces facteurs qui interviennent dans la motivation de l'individu qui désire quitter son domicile pour un milieu plus "protecteur". Il n'en demeure pas moins que l'importance de la demande d'hébergement pose de manière radicale la question de la pertinence de nos services, tant dans leur variété que dans la façon dont ils sont dispensés. La présente recherche tentera de fournir des éléments de réponse à cette interrogation en évaluant l'impact d'un programme de Centre de jour sur la clientèle âgée. Elle contribuera aussi à jeter une lumière nouvelle sur toute la problématique du maintien à domicile.
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Si j'ai choisi comme sujet d'étude "Comment les services sociaux sont appliqués dans le système policier", c'est qu'à plusieurs niveaux cette institution sociale, "la police", constitue un champ privilégié d'étude pour les spécialistes des sciences sociales comme pour ceux de l'administration publique. En effet, parmi les organisations sociales ayant des buts et intérêts précis, dans des rôles spécifiques, la police est de celles qui ont été étudiées tardivement et ce, d'une manière moins approfondie que d'autres organisations comme par exemple, le scolaire, le judiciaire, et aussi le sanitaire. Cet état de choses réside dans de multiples raisons, mais l'une des plus importantes est probablement le peu de priorité accordée dans l'échelle des préoccupations sociales aux problèmes liés au fonctionnement de la police. Il est certain qu'à côté d'un intérêt purement théorique et académique, j'ai également une préoccupation pratique, car, ayant servi plus de huit ans dans les forces policières, il n'y a aucun doute que je fais passer la police dans un ordre de haute priorité dans mes préoccupations de travailleur social, comme dans celles du grand public. Je suis convaincu que les agents de contrôle social, en particulier la police et les services sociaux, exercent par leur diplomatie et par leur jugement, un pouvoir discrétionnaire indispensable qui permet d'aérer un appareil juridique surchargé. Ils deviennent, par le fait même, les pivots d'un appareil de protection sociale. C'est pourquoi, avec une prise de conscience de la police et des services sociaux face aux problèmes qui sont liés au rôle de chacun d'eux, ainsi qu'à l'exercice de leurs fonctions, on pourra peut-être rendre conscients les promoteurs de l'ordre social des valeurs qui sont en cause dans l'action policière. Il serait souhaitable qu'une évolution redéfinisse le rôle de la police dans une société démocratique, afin que de nouvelles solutions puissent apparaître dans l'intérêt du grand public. […]
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Parler d'une coopérative est parler d'une association autonome d'individus qui se sont mis ensemble afin de satisfaire leurs idéaux et leurs besoins économiques, sociaux ainsi que culturels par biais d'une entreprise dont les propriétaires sont les membres eux-mêmes et où le pouvoir est exercé démocratiquement. Une coopérative est donc une entreprise collective à responsabilité limitée qui cherche non seulement à combler les besoins économiques et sociaux de ses membres mais possède aussi un engagement envers la communauté. Elle est donc une combinaison de deux structures : l'une, associative (basée sur les règles démocratiques) et l'autre, entrepreneuriale (selon les règles de l'association). Par ailleurs, une coopérative est basée sur les valeurs de liberté, responsabilité, égalité et solidarité. Et pour que ces valeurs se concrétisent, il est nécessaire qu'ils respectent les sept principes du coopératisme international selon l'Alliance Coopérative Internationale : Adhésion volontaire et ouverte à tous, pouvoir démocratique exercé par les membres, participation économique des membres, autonomie et indépendance, éducation, formation et information pour les membres, coopération entre les coopératives, engagement envers la communauté. Étant donné la crise économique et sociale du monde, spécialement celle du Nicaragua, la formule coopérative vient apporter une réponse. Pour satisfaire leurs besoins économiques et sociaux, les personnes peuvent se regrouper et créer l'un ou l'autre type de coopératives. Celles-ci peuvent être de la typologie de producteurs, consommateurs ou de travailleurs. C'est le 30 avril 1914 qu'est né le coopératisme nicaraguayen. Mais, c'est en 1926 que se crée la première coopérative au Nicaragua. En 1944, le gouvernement de Somoza les reconnaît comme organisations légalement constituées selon le code du travail. Au cours des années 60, l'AID commence à promouvoir les coopératives d'épargne et de crédit. À la fin de ces années, on comptabilise 90 coopératives de cette typologie. Durant les années 70, les coopératives connaissent une croissance importante au Nicaragua spécialement dans le secteur de l'épargne et du crédit appuyées par William Bâez Sacasa par le biais de Funde (Fundaciôn Nicaraguense de Desarrollo). On développe 67 coopératives. Ce projet est bien accueilli dans toutes les régions du Nicaragua. Cet essor est toutefois de courte durée. Un changement politique et économique de 180 degrés dans le gouvernement national dans les années 80 fait en sorte que le grandiose projet coopératif s'effondre. Elles deviennent donc des refuges idéologiques de l'État-parti et vivent dans une situation d'échec économique et social. Actuellement, plusieurs de ces coopératives demeurent toujours sous la tutelle d'un parrain politique et continuent à vivre dans une situation chaotique parce qu'elles ne sont pas tout à fait autonomes et indépendantes. Cependant, de nouvelles coopératives surgissent au Nicaragua ou des anciennes coopératives renaissent des cendres, libres politiquement; elles font la démonstration à la Nation de la possibilité de leur existence et de leur développement. C'est grâce à leur croyances, leurs valeurs, aux principes coopératifs et à leur esprit entrepreneurial que des personnes crédibles et engagées au niveau local ont pu développer des coopératives avec l'appui de l'AID, le BID, WOCCU, FUNDE, entre autres. Pour mieux comprendre l'état actuel des coopératives au Nicaragua, il est important de connaître l'évolution politique et sociale de ce pays. D'abord, la famille Somoza a gouvernée le pays pendant 45 ans d’une manière dictatoriale. On l'accuse de s'enrichir avec l'argent des nicaraguayens. Cependant, l'économie du pays était alors en meilleur état qu'elle n'est aujourd'hui. Pendant cette période de temps est né le coopératisme. Mais, c'était en 1979 que les Somoza ont été renversés par les guérilleros de ligne marxiste, les sandinistes, qui ont gouverné aussi dictatorialement le pays en centralisant tout le pouvoir. L'État-partit était le seigneur de la vie politique, économique et sociale de tous les nicaraguayens. Même les coopératives ont été soumises au control de l'État sandiniste; c'est aussi durant cette période que de nombreuses coopératives ont été créées, surtout dans le secteur de la production agricole. Toutefois, celles-ci étaient devenues des noyaux d'expression idéologique. Après ce dur passage dans l'histoire de ce pays, les sandinistes ont dû procéder à des élections nationales en 1990, afin de connaître la position des citoyens suite à une douloureuse guerre civile. C'est ainsi que s'inscrit un nouvel épisode dans la vie politique, économique et sociale des nicaraguayens. Au cours des douze dernières années, le Nicaragua a eu trois présidents dans un régime démocratique. Ce sont Violeta Chamorro, Amoldo Alemân et, le tout dernier, Enrique Bolanos. Ces trois présidents ont fait en sorte que l'État ne soit plus celui qui contrôle tout. De grands changements se sont produits pour le mieux-être des nicaraguayens. La coopérative d'épargne et de crédit « Financiera Avances » L'essai rappelle l'histoire d'une coopérative dans une petite localité appelée Santo Tomás, Chontales au Nicaragua qui a su émerger d'une dure crise et qui a démontré sa capacité à devenir une coopérative solide et mûre par la persévérance, la ténacité, la foi et les valeurs de certains de ses membres. L'histoire de cette coopérative semble être un roman où de courageux protagonistes montrent leur valeur à travers de trois épisodes : sa naissance et [son] développement (1974-1982), sa décadence (1982-1993) et sa renaissance( 1993-...) [...]
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Face aux difficultés auxquelles sont confrontées pratiquement toutes les économies mondiales, ce mémoire propose dans le cas spécifique du Cameroun une modeste solution visant à résorber l'état de crise qui traverse l'ensemble de notre système financier. La crise des institutions financières camerounaises est caractérisée à la fois par la défaillance et la dégradation du secteur bancaire moderne, ainsi que par l'insuffisance de mécanismes adaptés à la collecte de l'épargne intérieure. Compte tenu de cette situation on ne peut plus alarmante, il apparaît inévitable et propice en raison même du caractère concret des problèmes de dysfonctionnement, qu'il faille réorganiser en profondeur les mécanismes de gestion et de collecte de l'épargne traditionnelle en les adaptant plus sainement non seulement aux exigences réelles de développement, mais surtout aux mentalités et aux habitudes de la population camerounaise. En d'autres termes, il est temps que les autorités camerounaises, de concert avec les autres agents économiques songent à une nouvelle pratique bancaire qui corresponde véritablement à la majorité des préoccupations socio-économiques de la population. Dans cette perspective, la ligne directrice de notre sujet de recherche repose sur un processus de recyclage local de l'épargne privée, dans le but de créer un cadre monétaire et financier optimal pour l'épargne et le crédit. Comme c'est le cas dans les économies en voie de développement, nous pensons que les comportements d'épargne au Cameroun demandent aussi à être développés et surtout orientés, pour que nos décisions individuelles d'investissement correspondent aux objectifs globaux de la production nationale. C'est dans ce sens que les institutions monétaires et financières se doivent de jouer un rôle déterminant. Les pays membres de la zone BEAC ont cette particularité qu'ils coexistent dans leurs économies des secteurs financiers formels et informels, dualistes ou complémentaires. Au Cameroun en l'occurrence, le système financier formel comprend outre la Banque Centrale, des banques commerciales, des banques de développement, ainsi que des institutions financières non monétaires. En marge à ces systèmes formels, existent des systèmes financiers informels caractérisés principalement par les tontines. Les deux types d'organisations concourent à leur manière et suivant leurs pratiques de fonctionnement au financement de l'économie, tant au niveau de la mobilisation des ressources (collecte de l'épargne) que de la distribution des liquidités (octroi de crédit). Le défi de ce mémoire consiste à présenter une approche plausible de développement économique et social basée sur une liaison effective entre les deux systèmes financiers.