4 resultados para Couronnements -- Chine
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La culture est un facteur fondamental déterminant du comportement de l'être humain. Chacun de nous est le produit de sa culture (Wilkie 1986). Elle nous fournit un ensemble de valeurs, de normes et de formes de comportement, apprises et partagées par les membres d'une société et transmises de génération en génération (Petrof 1988). Une culture évolue avec l'environnement. Les systèmes économiques et politiques et le niveau technologique contribuent à l'évolution de l'environnement. Une culture comprend ordinairement plusieurs sous-cultures. Une sous-culture peut être définie comme un groupe d'individus dont les normes et les valeurs sont différentes de celles qu'on retrouve à l'intérieur de la culture globale dont elle fait partie (Dussart 1983; Petrof 1988). Il y a un certain nombre de caractéristiques qui peuvent définir une sous-culture dans une culture: - l'origine ethnique ou l'ethnicité (par exemple, les sous-cultures française, italienne et chinoise au Canada); - les groupes religieux (par exemple, les juifs et les catholiques); - la situation géographique (par exemple, au Canada, les provinces de l'ouest, les provinces de l'est et celles de l'atlantique); - la race (par exemple, les noirs).
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La Chine est l’acteur le plus important dans la lutte internationale aux changements climatiques. Depuis 2007, ce pays est le plus grand émetteur de dioxyde de carbone avec près du quart des émissions mondiales et la croissance de sa consommation d’énergie depuis les années 2000 met en grand danger l’ensemble de la planète. L’objectif de cet essai est d’analyser la capacité de la Chine à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et de participer à sa juste part à l’effort international d’atténuation des changements climatiques. Pour ce faire, la croissance économique chinoise des dernières décennies et ses impacts environnementaux sont présentés. On remarque que le modèle de croissance qui a permis à la Chine de se hisser au sommet de l’économie mondiale a montré ses limites et que le gouvernement a développé une nouvelle stratégie économique qui se veut plus durable. Ensuite, les cibles et engagements climatiques de la Chine sont analysés selon quatre critères (capacité, adéquation, responsabilité et effort). Les résultats de cette analyse montrent que la capacité du pays à réduire ses émissions est grande, mais que ses cibles ne sont ni suffisantes pour maintenir la hausse de la température à 2 °C, ni assez contraignantes et larges. Puis, l’impact de la nouvelle stratégie économique sur différents indicateurs est évalué. Cette évaluation montre que les facteurs qui ont largement contribué à la hausse des émissions de gaz à effet de serre en Chine – à savoir une croissance économique effrénée, une forte dépendance au charbon et une économie dominée par le secteur industriel – subissent d’importants changements. En effet, ces mutations majeures dans l’économie chinoise laissent croire que la Chine atteindra ses cibles d’intensité énergétique, d’énergie renouvelable et de plafonnement des émissions de dioxyde de carbone plus rapidement que prévu. Il est recommandé de bonifier les engagements climatiques de la Chine en imposant une cible absolue sur les émissions de dioxyde de carbone et en élargissant la portée de ces engagements pour inclure d’autres gaz à effet de serre. Aussi, certaines recommandations sont faites pour assurer le bon fonctionnement d’un éventuel système de plafonnement et d’échange en Chine. Le travail se conclut sur l’effort à venir dans la lutte internationale aux changements climatiques et sur la nécessité d’étudier la réduction des émissions de gaz à effet de serre en Chine après leur plafonnement, prévu d’ici 2025.
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Résumé: Cette recherche s'est réalisée dans une institution chinoise de formation des adultes. Il existe très peu d'études présentant la pratique de l'enseignement et de l'apprentissage en Chine. Aussi, il semble que cette étude de cas puisse être utile. Elle porte sur le personnel de formation en administration économique dans un centre de formation de Tianjin. Le but premier de cette recherche est de décrire ce qui se fait à cet institut de formation des adultes. Les aspects couverts vont de la sélection du contenu de formation et des modalités d'enseignement jusqu'à la compréhension de l'enseignement et de l'apprentissage. À partir de l'expérience des professeurs de ce centre de Tianjin, cette étude cherche précisément à décrire leurs perceptions et leurs attitudes en regard d'un enseignement centré sur l'apprentissage et développé selon un mode de collaboration. Les fondements théoriques retenus s'inspirent des conceptions andragogiques de Knowles, de celles de Brookfield qui ont trait aux rôles des formateurs et formatrices d'adultes et de Conti qui présente une conception de l'enseignement qui se développe selon un mode de collaboration. Les données sont été retenues à la suite d'interviews et de questionnaires. Ce dernier instrument a été administré à 70 professeurs de formation aux adultes. Les résultats obtenus sont décrits et analysés. Les principaux éléments indiquent que la pratique actuelle de formation des adultes à ce centre de Tianjin ne tient pas compte des principes de l'éducation des adultes présenté selon un mode de collaboration. La formation est centrée sur l'enseignement. Il est à souhaiter que cette recherche contribuera à développer une meilleure compréhension de l'enseignement et de l'apprentissage en Chine tel que perçus par les formateurs et formatrices. Quelques suggestions de recherche complémentaires sont proposées à la fin.||Abstract: The present study grew out of one Chinese adult institute. Relatively few works are available that present a view of what actually happens in Chinese adult teaching and learning practice. Accordingly, it is believed that a case study on Tianjin Institute of Training Economic Management Personnel (TITEMP) which has been working for years in varions forms of adult programs, will be very useful addition to the knowledge of Chinese adult teaching and learning. The primary purpose of the present study is to serve as an introduction to one Chinese adult institute (TITEMP) in terms of characteristics of teaching, including selecting teaching content and teaching pattern, and to expand the understanding of Chinese adult teaching and learning. Based on the experiences of teachers at TITEMP, the study seeks to investigate the issues of teacher's perceptions and attitudes of teaching and learning to obtain implications toward learning-centred and collaborative mode. The theoretical foundations include andragogical conceptions (Knowles), roles of adult teachers (Brookfield), and conceptions of collaborative teaching and learning mode (Conti). The main sources of data are: the interviews and results of the questionnaire. Questionnaire responses from 70 teachers with knowledge of adult teaching and learning are described and interpreted. The general findings of the study are that the existing adult teaching practice at TITEMP does not adequately account for the principles of adult learning in a collaborative mode with adult students. Adult learning is teaching-centred. Some suggestions for further research are offered. It is hoped and believed that this research will contribute to a better understanding of Chinese adult teaching and learning in general, more particularly to the empirical study of the teachers from teaching and learning perspective in a Chinese adult higher learning setting. The research findings will be used as basis for the exploration of Chinese adult teaching.
Écologie industrielle et territoriale : un outil pour favoriser le développement durable au Viêt Nam
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L’écologie industrielle et territoriale constituant un pilier de l’économie circulaire est de plus en plus déployée dans le monde pour prévenir les pollutions industrielles et éradiquer la raréfaction des ressources. L’objectif de l’essai est de trouver des solutions possibles pour promouvoir ce concept au Viêt Nam afin de relever les défis environnementaux pour aboutir aux objectifs de la croissance verte d’ici 2035. Pour l’atteindre, les trois objectifs secondaires sont la justification de l’applicabilité du concept proposé dans les pays en développement, le diagnostic des barrières de déploiement de ce concept au Viêt Nam et l’analyse des bonnes pratiques réalisées au Québec et en Chine. Un changement de paradigme dans les politiques publiques qui touchent la rationalité économique est incontournable pour faciliter la mise en œuvre de l’écologie industrielle. Les pays en développement ont entrepris certaines démarches de développement durable comme la responsabilité sociale des organisations selon ISO 26 000, l’Agenda 21 local et, très timidement, l’approche de The Natural Step. Le Viêt Nam connaît, depuis les trente dernières années, une industrialisation rapide. La croissance économique est un avantage mobilisant, pourtant les externalités industrielles représentent une des menaces importantes pour ce pays du Sud. Le secteur industriel a contribué au tiers du revenu de ce pays. Les 299 zones industrielles ont été mises en service pour accroître les valeurs ajoutées industrielles. Ce pays de l’Asie du Sud-Est fait face à des risques environnementaux comme l’augmentation des déchets industriels, le doublement de consommation d’énergie et l’augmentation d’un facteur six des émissions de CO2. Le diagnostic sur les sept barrières de création d’une symbiose industrielle démontre la maturité du Viêt Nam au deuxième niveau de déploiement de l’écologie industrielle. Cela signifie que les efforts initiaux ont été bien mobilisés. Cependant, les incitatives économiques et la participation publique sont plus préoccupantes. La méthodologie de création d’une symbiose industrielle au Québec se caractérise par une approche volontaire ainsi que l’acceptabilité sociale. À l’opposé, les outils juridiques constituent un des principaux facteurs de succès de la mise en œuvre de l’économie circulaire en Chine. Les recommandations pour l’implantation de l’écologie industrielle au Viêt Nam sont formulées en compilant les deux approches réglementaires et volontaires. L’adoption de la pensée écosystémique dans les politiques de développement durable, le renforcement de l’information, sensibilisation et éducation, la communication sur les bénéfices de l’écologie industrielle et territoriale auprès des intervenants, la création d’un centre de recherche et développement, la restructuration législative, l’adoption de la gouvernance participative et l’internalisation des externalités par l’écofiscalité doivent se combiner pour faciliter la transformation des zones industrielles vers les parcs éco-industriels au Viêt Nam.