3 resultados para Burkina Faso -- Relaciones exteriores -- Costa de Marfil
Resumo:
Cet essai vise à clarifier la conception que possèdent les femmes commerçantes de Ouagadougou quant à la notion d'épargne. Pour ce faire, la démarche choisie nous a conduit à la réalisation d'une enquête sur le terrain auprès de plus de cent femmes exerçant des activités commerciales dans la capitale. Nous avons ainsi tenté de déceler leurs motivations d'épargne, de mesurer leur attitude envers l'épargne monétaire, de découvrir leurs comportements d'épargne et d'évaluer l'importance qu'elles accordent à certains facteurs jugés déterminants dans la mobilisation de l'épargne. Des résultats comparés entre un groupe de femmes commerçantes non-membres d'une caisse populaire à un groupe de femmes membres nous ont permis de constater que l'obstacle majeur freinant l'adhésion des femmes commerçantes à une caisse populaire est la faible connaissance que ces dernières possèdent de l'existence même des caisses populaires, et par conséquent, des services offerts. Les données recueillies ont ainsi démontré que les femmes commerçantes détiennent de multiples motivations d'épargne, qu'elles ont une attitude favorable envers l'épargne monétaire, et de plus, qu'elles adoptent encore des comportements d'épargne traditionnels. Ces conclusions nous ont par la suite amené à concevoir un plan de communication voué au femmes commerçantes urbaines pour le compte du Réseau des caisses populaires du Burkina Faso. Ce plan s'avère en quelque sorte une série de recommandations sur les éventuelles activités de communication à entreprendre.
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Cet essai a pour objet de communiquer une expérience de travail vécue dans le cadre d'un projet de coopération échelonné sur trois ans, au Burkina Faso. Il a impliqué deux institutions d'enseignement de niveau pré-universitaire : l'École nationale de santé publique (ENSP) du Burkina Faso et ses professeurs, et le Cégep François-Xavier Garneau de Québec et deux professeurs de Soins infirmiers, dont moi-même. J'ai tenu à classer sous des aspects particuliers les propos qui vont suivre afin d'en faciliter la compréhension pour le lecteur. Je commencerai d'abord par identifier les plus grandes difficultés qui nous confrontent dès que l'on se situe dans un autre système de valeurs que le sien, le projet de coopération lui-même ainsi que mes préalables comme infirmière et professeurs pour cet engagement. Je traiterai ensuite du choc culturel qui nous attend inévitablement dans ce type d'intervention et comment ce choc de culture peut être exorcisé au profit d'un cheminement personnel. Cette réflexion tente également de démontrer l'efficacité d'un modèle d'intervention, dont les prémisses reposent sur le pilier culturel de l'Autre et aussi sur la volonté des partenaires à établir entre eux un climat de confiance et des liens qui laissent de l'espace pour l'amitié. Après seulement, si ces conditions sont présentes, il est réaliste de parler d'échanges et de transfert efficace des savoirs pour un développement durable. Un relevé d'écrits vient soutenir la problématique de ce travail. En appendices, un exposé sur le Burkina Faso est présenté en deux parties : la première partie traite des données officielles du pays et la seconde fait part de souvenirs personnels impérissables. Finalement, un court document traitant du dispositif de santé du Burkina Faso vient compléter le document.
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La recension des écrits scientifiques à laquelle nous avons procédé a souligné clairement de très hautes fréquences de redoublement chez les jeunes d’âge scolaire relevant des enseignements primaire et post-primaire, dans les ex-colonies françaises d’Afrique occidentale et centrale (Burkina-Faso, Sénégal, Gabon). Au Burkina Faso, le taux moyen de redoublement observé au post-primaire a été d’environ 30 % au cours du quinquennat 2007/2008 à 2012/2013. La région du Centre-Ouest est celle qui en a enregistré le taux le plus élevé (33,1 %) sur les treize régions administratives du pays au cours de la période mentionnée, ce qui a justifié son choix dans le cadre de cette étude. L’objectif général visait à déterminer, dans le microsystème qu’est l’école au post-primaire général public, les caractéristiques des représentations sociales (RS) et des modèles d’intervention éducative (MIE) valorisés chez des enseignants et des directions d’écoles qui sont en relation avec le redoublement d’élèves habitant la région ciblée. L’étude menée est quantitative et de type descriptif. Dans le cadre de celle-ci nous avons fait usage d’une démarche d’enquête par questionnaire auprès d’un échantillon de convenance, stratifié et pondéré constitué de 199 enseignantes et enseignants, incluant un membre du personnel de direction pour chacune des institutions de provenance des sujets (N = 14 directions). Le résultat majeur est spécifique aux enseignants titulaires du CAPES (diplôme pédagogique le plus élevé) qui travaillent dans les communes urbaines où les écoles présentent un seuil élevé de redoublement (21 % et plus). Il suggère des caractéristiques qui correspondent à des profils de valorisation élevés de la représentation positive du redoublement d’une part, et de celle de l’externalité des causes du phénomène, d’autre part. Les principales caractéristiques des MIE privilégiés par ces derniers rapportent, quant à elles, une valorisation moyenne ou faible du MIE 3 (hétérostructuration coactive) et concomitamment une valorisation élevée du MIE 4 (interstructuration cognitive). Cependant, les données recueillies auprès des directions d’écoles dont la taille sous-échantillonnale demeure restreinte n’ont permis qu’une interprétation limitée hors de laquelle notre discours s’avérerait hautement spéculatif. Les enseignants et les directions d’école pourront bénéficier de l’intégration des données issues de l’étude au plan de la formation continue. Ils pourront par conséquent questionner leurs pratiques pédagogiques et leurs attitudes au regard des causes et des effets réels du redoublement sur la réussite et la persévérance scolaire des jeunes au post-primaire. Cela dans un contexte, où la scolarisation de base obligatoire de 10 ans constitue un objectif visé à l’horizon 2025 par le gouvernement du Burkina Faso dans le cadre de la réforme éducative engagée depuis 2007.