2 resultados para rural community

em Savoirs UdeS : plateforme de diffusion de la production intellectuelle de l’Université de Sherbrooke - Canada


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Résumé : Le développement durable est un processus d'évolution dans lequel toutes les ethnies coexistent en harmonie avec un environnement sain. Depuis une quarantaine d'années, le Laos a connu de nombreux bouleversements. Des groupes minoritaires, dont les Hmongs, ont subi les contrecoups des changements socio-politiques et économiques. Les Hmongs, qui habitent les régions montagneuses et qui pratiquent l'agriculture itinérante, sont particulièrement touchés par des inégalités économiques et sociales malgré la politique d'égalité ethnique. Les transformations progressives de leur méthode d'utilisation du sol, de leur mode de production et de leur mode de vie itinérants en sédentarisation durable deviennent fondamentales et cruciales. Les Hmongs défavorisés aspirent fortement à de meilleures conditions de vie tout comme les populations qui vivent dans les plaines. En effet, les Hmongs, qui habitent dans les régions de Lakhasipsong et de Longsan, province de Vientiane, s'adaptent aux nouvelles conditions de transformation socio-économique, soient la sédentarisation du mode de production et du mode de vie. On peut affirmer que le développement rural et communautaire permet la sédentarisation des Hmongs et que ces derniers sont aptes à s'adapter à la vie moderne. La méthode d'enquête par entrevue sur la base d'un sondage employée sur le terrain nous a permis de découvrir les caractéristiques de développement durable autant socio-économique que politique dans la province de Vientiane avec application particulière aux Hmongs. Les résultats de l'enquête démontrent que les stratégies de sédentarisation sans relocalisation et avec relocalisation sur l'initiative soit personnelle soit gouvernementale ont fait leurs preuves. Des changements dans les modes de production et de vie ont non seulement permis une meilleure utilisation du sol, une augmentation de la production et une amélioration des conditions de vie mais aussi une meilleure préservation de l'écosystème.||Abstract : Sustainable development is an evolutionary process in which all ethnie groups live in harmony with a healthy environment. For approximately forty years, Laos has been subjected to many disruptions. Minority groups, like the Hmong, have felt the full impact of the numerous socio-political and economic changes that took place in the country. The Hmong, in particular, who live in mountainous regions and practice slash and burn agriculture, have suffered from economic and social inequality policies praticed by previous governments. The progressive transformation of their methods of land use, their mode of production and their migrant life style must clearly be understood before any attempt at a sedentary life style with a view to a sustainable development be undertaken. The underprivileged Hmong aspire to better living conditions comparable to those of people living in the plains. More precisely, the Hmong, who live in Lakhasipsong and Longsan in the province of Vientiane, adapt to their new conditions of social and economic transformation by fixing into place their mode of production and their lifestyle. We can state that the rural community development taking place allows an effective sédentarisation for the Hmong and, that they are able to adapt themselves to modem life. The survey method by interview and randown sampling on the ground permits us to discover elements of farming development within the socio-economic as well as political life in Vientiane province with a particular application to the Hmong. The survey results in showing that settling down strategies without relocation or with relocation on personal or governmental initiative are truly operational. Changes in the mode of production and life style have not only permitted a better land use, an increased production and a better life style but also, a better conservation of the environment.

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Résumé : L'épargne et le crédit sont reconnus comme deux éléments clés du développement économique. Or, jusqu'à ce que les membres défavorisés d'une communauté aient accès aux ressources et services financiers, ils seront toujours privés de la participation au processus du développement et des bénéfices qui pourraient s'en suivre. La recherche indique que les services des prêts offerts par les institutions officielles ne parviennent que rarement aux plus pauvres de la société, qui sont obligés par conséquent de dépendre des intermédiaires informels comme les groupes d'épargne et les usuriers. Diverses organisations sur place comme les coopératives ont essayé de répondre aux besoins du développement des communautés défavorisées. Dans ce contexte, nous ferons d'abord le bilan historique et international des coopératives d'épargne et de crédit (i.e. les caisses populaires). Ensuite, nous analyserons quatre autres tentatives récentes qui eurent pour but de créer de nouvelles formes d'institutions financières, de les développer de telle sorte qu'elles offrent un degré d'accès raisonnable, sinon privilégié, aux ménages de revenu inférieur. L'analyse de ces cas-ci (venant du Zimbabwe, de l'Inde, du Ghana, et du Bangladesh) permettra d'identifier leurs caractéristiques communes et divergentes. À partir des résultats de cette analyse, un projet pilote au Zimbabwe fut initié pour élaborer une stratégie appropriée qui faciliterait le développement d'un réseau de caisses rurales. L'analyse théorique, la mise en pratique du projet, ainsi que les conclusions subséquentes soulignent l'importance de la participation directe des communautés à l'élaboration des organisations populaires. Il est évident que ces méthodes sont de loin plus efficaces que celles basées sur des politiques et des structures uniformes et compréhensives.||Abstract : Savings and credit are recognized as key elements of economic development, but until such time as disadvantaged members of the community have access to financial resources and services, they are obstructed from participating fully in the development process. Experience has shown that formal institutional credit bas rarely reached the poorer sectors of society, who have had to rely on informal intermediaries such as savings groups and money-lenders. Local organizations such as co-operatives have attempted to respond to the development needs of disadvantaged communities, and the historical and international record of savings and credit co-operatives (i.e. credit unions) is examined in this context. Four recent initiatives to design and develop new forms of financial institutions that give fair if not favoured access to low-income housebolds are also identified. These cases (from Zimbabwe, India, Bangladesh, and Ghana) are examined in an effort to identify common and divergent characteristics. Following from this analysis, a pilot project in Zimbabwe was initiated in an effort to elaborate an appropriate strategy for development of a network of rural savings and credit organization. The theoretical analysis, field exercise and subsequent reflections highlight the need for participatory methods of organizational design and development, rather than any all-encompassing structural or policy guidelines.