5 resultados para non violen action
em Savoirs UdeS : plateforme de diffusion de la production intellectuelle de l’Université de Sherbrooke - Canada
Resumo:
L’identité professionnelle des travailleurs sociaux (TS) est l’objet de débats et d’enjeux au sein de la profession depuis longtemps. Le caractère a priori insaisissable de la dimension relationnelle n’est pas sans participer à cette préoccupation constante à l’égard de la professionnalité du travail social. Confrontée à une difficulté de conceptualisation, et, par voie de conséquence, d’évaluation des productions des TS, la profession souffre d’un sentiment de non-reconnaissance par la population et par le champ des professions sociales. Cette difficulté à concevoir et à nommer sa pratique va même jusqu’à provoquer un haut taux de détresse et de retrait au travail chez les TS. Si la médiation représente le trait distinctif du travail social, elle n’apparait pas spontanément dans les discours des TS ; celle-ci étant plutôt conçue en termes de négociation ou de résolution de conflits. Pourtant, l’intervention sociale du TS repose sur une médiation fondamentale qui rend possible l’harmonisation des dimensions individuelle et sociale caractéristiques du travail social et qui conduit un usager à reprendre du pouvoir sur sa vie afin que ses besoins sociaux trouvent enfin satisfaction et que se rétablisse l’échange social. L’action du TS est donc essentiellement médiatrice, puisqu’elle vise l’objectivation et la transformation d’un rapport rompu entre un usager et une norme sociale. La position du TS à l’interface de différents systèmes, qu’ils soient individuels, institutionnels, organisationnels, politiques ou sociaux, facilite par ailleurs l’accomplissement de la médiation. Or, l’occultation de cette spécificité professionnelle, dans un contexte où la profession est amenée à débattre publiquement de ses productions, accroit l’importance de mieux comprendre cette pratique professionnelle. C’est dans cette perspective que cette thèse de doctorat a souhaité caractériser la dimension médiatrice de la pratique professionnelle de TS œuvrant en Centres de santé et de services sociaux (CSSS). Plus spécifiquement, deux composantes de la pratique de TS en CSSS ont été analysées: l’intervention sociale telle que réalisée en situation et l’intervention sociale telle que consignée par écrit. Deux formes de données ont donc constitué le corpus analysé: des enregistrements audio d’entrevues individuelles conduites par six TS auprès d’usagers et la reprographie des notes évolutives insérées aux dossiers à la suite de ces entrevues. Le recours à un dispositif de traitement et d’analyse des données fondé sur la méthode d’analyse structurale de discours a guidé l’analyse de ces deux types de données. Cette dernière, parce qu’elle permet de dégager les univers de sens donnés à une profession et qui orientent la conduite de la pratique professionnelle de ses agents, donne accès aux référents professionnels partagés par l’ensemble du groupe et, par voie de conséquence, met à jour les piliers de son identité professionnelle. Les résultats font ressortir un écart dans l’intervention sociale telle que réalisée et telle que consignée aux dossiers. Se référant tantôt aux normes sociales tantôt au cadre normatif institutionnel, ses visées oscillent entre la recherche d’une transformation sociale et l’atteinte d’un équilibre fonctionnel chez l’usager. Deux logiques d’intervention sont donc mises en œuvre : une logique d’accompagnement lors des entretiens auprès de l’usager et une logique thérapeutique dans les notes aux dossiers. En situation, il s’agit d’un travail social fondé sur une logique d’accompagnement de l’usager dans l’instauration d’un registre d’action visant à le rendre autonome dans la prise en charge de ses difficultés. Le TS devient dès lors accompagnateur et guide vers le changement. Dans le cadre de la logique thérapeutique, le TS se positionne plutôt comme le spécialiste des problèmes de l’usager. Par la maitrise d’actes cliniques et diagnostiques que lui seul est à même de poser, les symptômes identifiés peuvent enfin être contrôlés, les critères institutionnels d’octroi de services sociaux être rencontrés et son intervention plus facilement évaluée. Si l’idée d’améliorer la situation de l’usager est celle qui prime dans les entrevues, dans les notes aux dossiers, l’intention est de démontrer sa compétence envers le problème de l’usager. Quelles que soient ces distinctions, et en dépit de l’écart observé et des exigences actuelles pesant sur la profession, les constats dégagés indiquent que le travail social conserve le même mandat : agir sur les rapports des usagers aux normes sociales, quelle que soit la forme de ces normes.
Resumo:
De par leurs activités, les aéroports engendrent des impacts environnementaux non négligeables. Un des moyens utilisés pour diminuer leurs impacts environnementaux et sociaux est de réévaluer les exigences dans les appels d’offres et contrats lors de l’acquisition d’un bien ou d’un service pour y intégrer des clauses liées au développement durable. L’approvisionnement responsable est récent en milieu aéroportuaire et possède beaucoup de potentiel compte tenu de l’ampleur et de la diversité des achats qui y sont effectués. Afin de permettre une amélioration continue dans ce domaine, des lignes directrices pour l’élaboration d’un plan d’action d’approvisionnement responsable sont développées. Pour ce faire, un portrait de la situation du développement durable, et plus particulièrement de l’approvisionnement responsable, effectué en analysant le cas de différents aéroports, notamment celui d’Aéroports de Montréal, indique que la responsabilité sociétale d’entreprise est de plus en plus présente et qu’ils sont donc plus conscients de l’importance de connaitre leurs diverses parties prenantes. En ayant connaissance de ses forces et faiblesses en développement durable, grâce à une évaluation BNQ 21000, un plan d’action d’approvisionnement responsable adapté à la réalité d’Aéroports de Montréal est élaboré. Pour ce faire, trois stratégies sont retenues : promouvoir les pratiques d'approvisionnement responsable, favoriser l’implantation de nouvelles pratiques et responsabiliser l'entièreté de la chaîne d'approvisionnement. La première orientation vise principalement à augmenter la communication des efforts et progrès accomplis, la deuxième consiste à apporter quelques ajustements organisationnels pour optimiser les possibilités et la troisième permet d’influencer les fournisseurs à considérer l’approvisionnement responsable dans leur gestion. Néanmoins, certaines pratiques recensées et jugées applicables au sein d’Aéroports de Montréal requièrent plus de temps ou de ressources que sur une période de cinq ans. Ainsi, une stratégie à plus long terme est nécessaire pour assurer une amélioration continue dans le temps. Pour ce faire, il est recommandé de constituer un comité d’approvisionnement responsable pour favoriser une multidisciplinarité et une progression plus rapide. Des pratiques telles que le calcul de coût de propriété, les audits des fournisseurs et de la sensibilisation dans le but de favoriser une plus grande collaboration, nécessitent d’être planifiées dans la stratégie pour optimiser leur implantation avec succès. Le plan d’action intègre les ressources humaines et financières devant être mobilisées afin de préparer les différents départements à la mise en œuvre des pratiques d’approvisionnement proposées.
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Alors que le volume de leur clientèle baisse, que les modes de subventions sont requestionnés, que la concurrence entre les collèges s'installe, que les employeurs et la clientèle expriment de plus en plus clairement leurs besoins, qu'une récession continue à menacer l'économie du pays, les collèges doivent assurer une meilleure formation à leurs élèves et ce au moindre coût. Chaque collège se voit donc forcé d'introduire dans sa gestion des ressources humaines les concepts d'efficacité et d'efficience et, en conséquence, d'introduire des pratiques d'évaluation et ce à la demande expresse des contribuables qui prétendent payer trop cher les services rendus par les collèges. Qui plus est, certains vérificateurs externes des collèges commencent à s'interroger sur la façon dont les collèges assument leur responsabilité en ce qui concerne l'enseignement. Compte tenu des sommes impliquées pour le personnel enseignant, ils jugent nos systèmes de contrôle déficients, sentiment largement partagé par l'ensemble de la population. Toutefois, il nous semble important de souligner, dès le départ, que l'évaluation du personnel enseignant est un sujet délicat. Tout le monde théorise sur le sujet, tout le monde en reconnaît la nécessité mais peu de collèges passent à l'action. Pourtant, il s'en fait de l'évaluation dans notre collège. Chaque année, le directeur général dépose au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Science un rapport de nos activités; chaque année, nous présentons à la Direction générale de l'enseignement collégial nos états financiers; chaque année, tous les départements déposent à la Direction des services pédagogiques un rapport comprenant d'une part l'évaluation des activités tenues au cours de l'armée et d'autre part, la présentation des prospectives pour l'armée à venir; depuis 1985, le Collège s'est donné et a implanté une politique institutionnelle d'évaluation des apprentissages des étudiants dont le suivi est assuré annuellement par la Commission pédagogique; chaque année se fait, de façon systématique, l'évaluation du rendement des cadres du collège. […]
Resumo:
La présente recherche porte sur une expérience de rééducation, auprès d'un enfant de cinq ans présentant un assez lourd handicap dans ses performances langagières à son arrivée en classe maternelle. D'abord, une recherche théorique a été effectuée afin de mieux connaître les étapes précédant l’apparition du langage, c'est-à-dire l’étape prénatale, le stade sensori-moteur et le langage préverbal. La recherche théorique devait également s'attacher aux caractéristiques et aux effets du milieu dans lequel tout enfant grandit, milieu qui a une grande influence sur l’évolution de son langage, ainsi que sur son bagage culturel. Ensuite, il était possible d'étudier plus spécifiquement trois aspects du langage de l 'enfant, soit le système phonologique, l’extension du vocabulaire ainsi que l’apparition des fonctions syntaxiques.
Resumo:
The Canadian Dental Hygienists Association (CDHA) has indicated that there is a need for research in education in the field of dental hygiene. It seems that when compared to the nursing profession, the profession of dental hygiene is only in the earliest stages of investigating ways of teaching critical thinking. The faculty of the dental hygiene program at John Abbott College has always valued the skill of self-assessment in the students, yet there are few specific learning activities provided whereby the students can learn how to perfect and work on this invaluable skill of self-reflection in order to better self-assess. Although self-assessment is required of the students upon the completion of each clinical experience in Clinic 1, 2 and 3, a modest amount of clinical time is allotted to reflect upon this most important skill. It appears that more could be done to prepare our students to assess their learning and clinical practice. Self-reflection as an essential element of practice has a valid place in professional education. The purpose of conducting this study was to find out whether unstructured or structured self-reflective journal writing is a sound pedagogical technique to encourage dental hygiene students’ self-assessment through self-reflection. The research design for the project was a single case study. The paradigm for the study was chosen with a purposeful selection of participants, involving twenty-seven, third-year dental hygiene students at John Abbott College. The students were arbitrarily enrolled in two sections, which for the purpose of this study were referred to as Group A and Group B. Three duplicated coded anonymous journal entries from each student were collected over a ten-week period during the Fall 2009 semester. To examine the students’ level of self-reflection, two methods were used. First a content analysis of reflective journals was used to ascertain the level and substance of the reflections from their clinical experiences with the intent of looking more specifically at the students’ self-assessment. The journal entries were coded and analyzed after the grades were submitted at the end of the school term. This was followed by the distribution of an anonymous questionnaire to the students in both sections. The responses of the questionnaire were tabulated and analyzed. An analysis was done on the data collected in order to determine whether age, education and or mother tongue of the students in both Groups A and B had an influence on their perceptions of journal writing, as well as the student’s opinions about the value of journal writing. This questionnaire included two open-ended questions to assist in gathering additional data on the student’s thoughts on writing journals. A content analysis of the qualitative data collected from the open-ended questions in the questionnaire was also analyzed. Results indicated there were very few differences in the level of self-reflection leading to self-assessment. However, students in Group B who were assigned structured journals showed more evidence of deeper learning. Taken as a whole, the journal entries clearly showed the students were involved in ‘reflection-on-action’ of their clinical experiences (Schon 1987, as cited in Asadoorian & Batty, 2005). The quality of the responses for the most part indicated the students took the time and effort to record their perceptions of their clinical experiences. It is important to note that the results do indicate that students did show a need to self-reflect and assess. The students did in fact validate the importance of reflection through journal writing, even though they did not particularly like it as an added assignment. The journals were found to be very helpful to the research in getting to know what the issues were that held the students’ attention. They explained how and to what extent the students developed relationships with their clients. It was obvious that clinicians have an impact and influence on student learning. The students value the help, role modeling, patience, encouraging words and or gestures, positive reinforcement, and understanding provided by their clinicians. This research provides some evidence that students do believe that self-reflection through structured journal writing helped them better prepare for future clinical sessions with their clients. Our goal as educators should be to encourage dental hygiene students to self-assess through written self-reflection as an established practice for deeper learning.