2 resultados para T3

em Savoirs UdeS : plateforme de diffusion de la production intellectuelle de l’Université de Sherbrooke - Canada


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Selon l'American Psychiatric Association (APA, 2004), les troubles du comportement perturbateur (TCP) se divisent en trois diagnostics : le trouble d'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), le trouble d'opposition avec ou sans provocation (TOP) et le trouble des conduites (TC). Les programmes d'entraînement aux habiletés parentales (PEHP) sont reconnus comme étant des pratiques probantes dans le traitement de ces troubles (Hartman, Stage et Webster-Stratton, 2003; Kazdin, 2001; Nock & Kazdin, 2001; Webster-Stratton, 2007; Weersing & Weisz, 2000). Toutefois, les pères s'impliquent généralement moins que les mères dans ce type d'intervention alors que leur implication dans la vie de l'enfant est associée à de nombreux bénéfices (Coplin & Houts, 1991; Lamb, 2004). Les objectifs de cette étude sont de vérifier si la participation des pères au programme est similaire à celle des mères et de vérifier quel est l'effet ajouté de leur participation à l'efficacité d'un PEHP sur l'enfant, les parents et la famille. Au total, 33 familles ont participé au programme et leur présence est justifiée par le TDA/H de leur enfant. Le groupe "sans père" (SP) est formé de 9 mères qui sont venues seules aux rencontres et le groupe "avec pères" (AP) est formé de 24 pères et mères venus ensemble. Ils ont participé au programme Ces années incroyables qui inclut 16 rencontres de groupe de deux heures chacune. L'évaluation est faite avant le programme (pré-test, Tl), à la fin (post-test, T2) et 6 mois plus tard (suivi, T3) et inclut des mesures du comportement de l'enfant, des pratiques éducatives parentales, du stress parental, du sentiment d'autoefficacité parental et du fonctionnement familial. Les résultats démontrent que les pères accompagnés sont moins assidus que les mères accompagnées, mais ne se distinguent pas des mères qui sont venues seules. Leur engagement dans les rencontres est toutefois similaire à celui des mères. Les analyses de variance à mesures répétées démontrent une amélioration plus immédiate des comportements extériorisés chez l'enfant dont le père était présent au programme. Suite au programme (post-test), sa présence n'a pas d'effet sur le stress parental, mais six mois après la fin de ce dernier (suivi), les mères qui y étaient seules se sentent plus stressée [i.e. stressées] que celles qui étaient accompagnées du père. Toutefois, très peu d'effets ont été décelés sur les pratiques éducatives parentales et le fonctionnement familial. La discussion analyse ces résultats et y fait suivre des retombées cliniques.

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Introduction: Visuoperceptual deficits frequently occur after a stroke but little is known about how they evolve over time. These deficits may have an impact on participation in daily activities and social roles. Objectives: The aims were to 1) track changes over six months in the visual perception of older adults with persistent visuoperceptual deficits after a stroke; 2) examine if these changes differed between participants who had and had not received rehabilitation services; and 3) verify if participation differed between participants with and without visuoperceptual deficits. Methods: Visual perception as well as participation of 189 older adults who had had a stroke were evaluated in the first month (T1) after being discharged home from an acute care hospital (NO REHAB group) or rehabilitation unit (REHAB group). For visual perception, only participants presenting deficits at T1 were re-evaluated at 3 months (T2; n=93), and those with deficits at T2 were re-evaluated at 6 months (T3; n=61). Results: A total of 57 people (30.2%) had visuoperceptual deficits six months after discharge home. Despite persistent deficits, approximately 45% of the participants in the two groups improved while 50% of the NO REHAB group and 24.3% of the REHAB group deteriorated. Changes in the mean scores on the MVPT-V were similar in the two groups. Participation, and especially participation in social roles, was more restricted in participants with visuoperceptual deficits (p<0.001), whatever the severity of the stroke. Conclusion: Visuoperceptual deficits are common post-stroke. However, they evolve differently in different people and are associated with a reduction in participation.