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em Savoirs UdeS : plateforme de diffusion de la production intellectuelle de l’Université de Sherbrooke - Canada


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Le présent mémoire traite d'une problématique reposant sur les modalités de la présence de l'autoreprésentation dans Manifestif , le premier album des Loco Locass. Postulant qu'elle y est particulièrement dense, on poursuit ici l'objectif de soumettre les textes du recueil à une analyse systématique de l'autoréférence. Pour ce faire, nous nous appuyons sur les principaux théoriciens/théoriciennes de l'autoréférence (et notions voisines, telle l'autoreprésentation), de Dallenbach à Paterson, en passant par Ricardou, Hutcheon, etc., et adaptons la grille de Janet M. Paterson, élaborée pour l'étude du narratif, à l'étude du texte lyrique. Ainsi armée, nous passons au crible tous les textes de l'album Manifestif , ainsi que leur accompagnement paratextuel. La structure du mémoire s'articule à même l'outil méthodologique, scrutant d'abord l'appareil autoréférentiel sur le plan de l'énonciation - plus précisément l'instance énonciative -, puis de l'énoncé, enfm de l'instance énonciataire. En ressort un relevé complet de la présence d'autoréférence et de ses effets. Ce qui nous permet de conclure que le phénomène poétique particulier de l'autoréférence éclaire les textes du recueil parce qu'il constitue un jeu (on pourrait même parler d'appareil) de surdétermination qui surpasse l'oeuvre.

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L’objectif de cet essai est d’analyser les forces, faiblesses, menaces et opportunités des systèmes d’élevage du Maghreb en territoire steppique, afin de proposer des pistes d’évolution vers un système durable. Le pastoralisme en steppe, comme ailleurs, repose sur la disponibilité fourragère des pâturages, qui permet de nourrir les animaux. Or, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie rencontrent actuellement des difficultés pour exercer cette pratique : les ressources naturelles des parcours diminuent à la fois en surface et en productivité, tandis que le cheptel augmente pour répondre à la demande alimentaire des populations grandissantes. La pâture ne permet plus de satisfaire les besoins des troupeaux. Les éleveurs sont donc obligés d’apporter des complémentations alimentaires au cheptel, notamment de l’orge en grain. De ce fait, les systèmes d’élevage sont devenus dépendants du marché des compléments. Dans ces conditions, comment assurer une activité d’élevage en steppe sur le long terme ? Les pratiques de restauration et de réhabilitation des parcours dégradés, comme la mise en défens, le pâturage différé ou les plantations pastorales, ainsi que d’autres modes de conduite des animaux peuvent limiter la diminution du couvert végétal. Aussi, les sous-produits agro-industriels tels que les grignons d’olives ou la pulpe de tomates semblent offrir une certaine alternative pour nourrir les animaux. Ils peuvent remplacer les apports en orge et différentes techniques permettent leur conservation. Il est également important de renforcer la synergie entre les acteurs pour amener à une gestion durable du territoire steppique. Diverses actions de lutte contre la pauvreté, la désertification, la contrebande et la course à l’appropriation foncière vont également dans le sens de la préservation de l’environnement et du bien-être des sociétés de ces territoires d’élevage. Il s’agit d’un défi de taille, dont les enjeux sont primordiaux pour les populations du Maghreb. Les systèmes pastoraux s’intensifient et les inégalités foncières issues des jeux de pouvoir sociaux creusent la pauvreté en steppe. La complémentation animale est telle qu’on ne peut d’ailleurs plus vraiment parler de pastoralisme. De nos jours, les produits des terres cultivées du monde servent en grande partie à nourrir les animaux d’élevage au lieu d’utiliser les ressources naturelles disponibles de manière raisonnée. Il y a là une incohérence flagrante dans les chaînes de production de viande et les habitudes de consommation. Il serait donc intéressant pour l’avenir des populations de repenser ces mécanismes afin d’aller vers une solidarité socioécologique, au niveau du Maghreb comme au niveau mondial.

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Nombreuses sont les recherches qui traitent de la participation des membres en coopérative, tantôt du point de vue historique et sociologique, tantôt du point de vue économique. Parfois, on s'interroge sur l'effervescence de la participation, parfois on questionne l'affaissement de la participation chez les membres coopérateurs. Cette étude en sera donc une de plus, mais elle se veut différente car elle s'attaque aux racines mêmes du problème, soit l'opportunité de participation offerte aux membres par l'entreprise. Comme cette recherche se situe à l'ère de la carte de paiement, ceci nous &M'aime à justifier le choix de cette année précise, 1984, laquelle voit s'opérer l'action des guichets automatiques et les changements d'habitudes des membres à travers cette nouvelle technologie. Nous nous situons aujourd'hui à une époque charnière, celle qui tranche avec les services aux membres, dits de type conventionnel (épargne, crédit, services auxiliaires) et celle qui emprunte au développement informatique et qui transforme les services, les habitudes, la participation des membres. De nouveaux services permettent désormais au membre de la Caisse populaire d'opérer la plupart de ses transactions sept (7) jours par semaine et ce, hors caisse populaire, c'est-à-dire hors entreprise. Alors, que devient l'association dans ce contexte? Si on s'entend pour dire qu'une coopérative réunit deux (2) réalités, c'est-à-dire l'association et l'entreprise, comment peut-on parler de coopérative si l'association ne "s'exprime" plus, ne "s'articule" plus par rapport à l'entreprise? A notre avis, ces deux (2) réalités doivent toujours s'y retrouver, sans quoi on ne peut parler de véritable coopérative, les clients de banque en font autant. C'est dans cette optique donc, que nous abordons la problématique de la participation. Nous croyons en définitive, que si l'entreprise favorise l'intégration du membre et à sa structure et à son organisation, que ces nouveaux lieux pourront être source de participation nouvelle. Avant d'élaborer le profil des chapitres qui composeront cette étude, il nous apparaît important de signaler que lorsque nous parlerons de coopérative d'épargne et de crédit, de conseils, de commission, de dirigeants, membres, association et entreprise, nous ferons exclusivement référence au concept "Caisse populaire Desjardins". Ceci dit, au départ, nous tenterons un rapprochement entre la théorie et la réalité participative, puis nous considérerons la diversité du phénomène participatif et du développement possible dont il peut faire l'objet. Enfin, nous aborderons l'hypothèse avancée. Dans un second chapitre, nous examinerons la méthode utilisée, ce qui nous mènera au chapitre suivant qui lui traitera des résultats détaillés, venant vérifier la question du départ. Enfin, nous considérerons une dernière fois l'hypothèse et cette fois à la lueur de la caisse de demain.

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L'immigrant arabo-musulman chargé, à Montréal, Québec, Sherbrooke ou ailleurs, de responsabilités revêt le plus souvent le costume occidental et sur son lieu de travail adopte les attitudes, les gestes, les façons de voir et de parler du système de vie nord-américain. Il mange dans les restaurants à midi et parle parfois de hockey et de la série télévisée "Lance et compte" avec ses collègues. Le soir, en famille, il revêt fréquemment l'habit traditionnel et quitte, avec le vêtement du jour, la langue française souvent liée au travail pour parler celle de sa culture d'origine. Il mange du couscous et des briks. On observe avec cet exemple un cas concret d acculturation. Cependant, les arrivants dans une nouvelle culture, les Arabo—Musulmans au Québec par exemple, ne sont pas tous caractérisés par des comportements biculturels, résultats d'un processus d'ajustement entre deux cultures, la culture québécoise d'une part, et la culture arabo—musulmane d'autre part. Ainsi, on peut observer des immigrants dont le comportement public et privé tire ses principes et ses valeurs de l'unique culture d'origine. Cela atteint parfois un niveau de "fanatisme culturel"; on parle dans ce cas de contre-acculturation. Ceux-ci refusent la dépendance et tentent de réaliser le retour aux sources dans la culture d'origine à travers la langue de communication, les fêtes traditionnelles, le style de consommation, les produits consommés, etc. Ce comportement en est un d'opposition à l'acculturation. Par exemple, certaines immigrantes ont manifesté leur refus à l’'occidentalisation par le port de tchador, voile opaque masquant le visage, signe de la femme musulmane recluse, réservée à l'égard de son époux propriétaire exclusif et jaloux. On peut observer par ailleurs des immigrants arabo-musulmans dont le comportement social et de consommation ressemble de très près et se confond même avec celui des Québécois. On parle dans ce cas d'assimilation. Ainsi, n'a-t-on pas vu un certain Mohamed qui après un certain temps au Québec a changé de nom pour devenir Mike, un jeune qui parle le français avec un bon accent québécois, un fanatique du baseball et du hockey. En décidant de rester au Québec, Mohamed a rompu tout attachement avec son pays d'origine. Comme un nord-américain typique, il va magasiner toutes les fins de semaine, accompagné de sa femme québécoise, à la conquête des spéciaux de la semaine et rentre chez-lui très content d'avoir fait de bons achats. Il vide alors une ou deux caisses de bière à la santé de la belle vie que lui offre le Québec. Le comportement de consommation de l’émigrant dépend de sa situation, qu'il soit contre-acculturé, acculturé ou assimilé. Cette position varie dans la nouvelle culture selon son niveau d’acculturation. Dans ce mémoire, nous nous proposons d'étudier le comportement de consommation de 107 immigrants arabo-musulmans au Québec.

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De plus en plus, nous entendons parler de l'efficacité de l'entraide et de l'ampleur qu'elle prend dans un grand nombre de secteurs reliés aux différentes dimensions du développement humain. En octobre 1986, un symposium sur la santé mentale a eu lieu à Sept-Îles. Plusieurs intervenants ont alors fait grand état de l'importance d'implanter la philosophie de l'entraide et de susciter des actions concrètes en ce sens. Ce symposium est une des activités qui ont conduit à l'élaboration du présent projet de recherche. Notre objectif est de développer l'entraide au niveau de l'orientation scolaire et professionnelle puisque c'est une préoccupation importante des étudiants du collégial. Nous sommes partis du principe fondamental de l'entraide qui veut qu'une personne aux prises avec des difficultés se tourne généralement vers un pair plutôt que vers un spécialiste. Concrètement, au collégial, cela veut dire qu'un grand nombre d'étudiants se confient entre eux leurs problèmes d'orientation et leurs difficultés d'ordre personnel, familial, scolaire, etc. Cette recherche vise donc à encourager et à développer l'entraide qui se fait déjà dans le milieu. Pour y arriver, nous offrons aux étudiants intéressés une formation à partir de certaines notions de base en relation d'aide et en orientation scolaire et professionnelle. [...]

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Dans cette étude, nous brosserons d'abord un tableau de la situation historique et actuelle de l'influence des parents sur l'école. Puis, nous analyserons certaines données recueillies auprès des parents de notre organisation, la Commission scolaire des Cèdres. Et enfin, nous ferons des recommandations concrètes visant l'amélioration des communications parents-écoles dans notre organisation dans le but de mieux répondre aux besoins de l'élève. Quand nous parlerons de l'influence des parents sur l'école, nous voudrons parler du type d'influence qu'à un client sur un fournisseur de services plutôt que de l'influence qu'a le supérieur hiérarchique sur son subalterne. Donc, nous ne présenterons pas la relation parent-école comme une relation de pouvoir, mais plutôt comme une communication productive entre une organisation de services et un client. Il s'agit d'une recherche-action qui vise à faire des recommandations opérationnelles découlant de besoins bien identifiés.

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Des précisions méritent d’être apportées au début de ce rapport pour éclairer certains choix que nous avons faits dans notre démarche de rédaction ainsi que le contexte dans lequel se sont effectués nos travaux. D’abord, nous avons pris deux décisions en ce qui concerne la féminisation du texte. Premièrement, nous avons opté pour l’utilisation des termes génériques dans la définition du cadre conceptuel. Par ailleurs, nous avons utilisé le féminin pour parler des enseignantes et des sujets impliqués dans la recherche pour représenter fidèlement la réalité. Nous avons par la suite décidé d’utiliser le féminin dans toutes les autres parties du rapport. D’autre part, tous les prénoms des sujets et des enfants impliqués dans la recherche ont été remplacés par des pseudonymes pour conserver leur anonymat. Nous avons aussi choisi de présenter les extraits issus de nos données de recherche tels quels, pour qu’ils soient le plus fidèles possibles. Par contre, nous nous sommes permis de corriger les erreurs d’orthographe par respect pour la langue française. De plus, pour éviter d’alourdir la lecture du cinquième chapitre, nous mentionnons les références des extraits qui appuient nos affirmations sans en rapporter le texte. De même, il nous est arrivé de faire ce choix à quelques reprises dans le sixième chapitre, lorsque les extraits nous paraissaient trop longs ou que la reproduction fidèle des verbalisations aurait rendu la lecture fastidieuse. La rédaction du rapport est le fruit d’un travail d’équipe soutenu. Par contre, pour des raisons d’efficacité, nous avons partagé l’analyse des données. De ce fait, certaines parties du rapport, notamment dans les chapitres cinq et six ont été rédigées individuellement. Aussi, des styles d’écriture différents peuvent être observés dans ces deux chapitres car nous avons tenu à les respecter. Par contre, chacune des chercheures a soumis ses textes à l’équipe qui les a critiqués et bonifiés. Finalement, il faut mentionner que le présent document est issu d’une double démarche : celle d’une équipe de travail subventionnée dans le cadre du Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage du Ministère de l’éducation du Québec, et celle d’étudiantes dans le Programme de maîtrise en sciences de l’éducation donné par l’Université de Sherbrooke. Ainsi nous avons pu bénéficier de plus d’un support : support financier, support institutionnel et support méthodologique. À notre avis, la recette est bonne.

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Au Québec, depuis le Rapport Parent, on entend parler de plus en plus d'école milieu de vie, d'humanisation de la vie de la classe, de développement intégral de l'enfant, de respect de son individualité, etc. De plus, si on regarde les objectifs préconisés dans les programmes du ministère de l'Éducation du Québec (MEQ), on voit bien qu'ils rejoignent le développement global de l'enfant, c'est-à-dire que des objectifs d'ordre intellectuel, social, affectif et physique sont visés. Malgré de nombreux écrits sur le sujet, on sait qu'il n'est pas si simple de joindre la théorie à la pratique et d'atteindre ces objectifs. Bien sûr, plusieurs changements, plusieurs innovations voient le jour dans nos écoles primaires, mais rares sont les changements qui permettent l'atteinte de la finalité si importante du ministère de l'Éducation, soit le développement intégral de l'enfant. Par contre, certaines écoles choisissent de répondre intégralement à cette mission en redéfinissant le fonctionnement de la vie de la classe, le rôle des intervenants et des parents et en se donnant des projets pédagogiques particuliers. Il s'agit entre autres, des écoles alternatives pédagogiques. Plusieurs personnes croient que ces écoles répondent moins aux exigences du MEQ, mais au contraire, celles-ci respectent les différents objectifs énoncés dans les programmes. Pour ce faire, les écoles alternatives choisissent des moyens différents des écoles traditionnelles. Ces écoles remettent en question certaines valeurs telles que la compétition, l'élitisme et le conformisme, pour en préconiser d'autres comme le respect, la coopération, le développement intégral et finalement, l'autonomie qui semble être la valeur la plus importante. Malgré l'unicité de chaque projet pédagogique des écoles alternatives, l'autonomie est une valeur partagée et commune à toutes ces écoles. Bien que ces écoles existent au Québec depuis plus de vingt-cinq ans, peu de données sont disponibles à leur sujet, entre autres en ce qui concerne le développement de l'autonomie chez l'enfant. L'autonomie étant l'objectif principal des écoles alternatives, nous croyons qu'il serait pertinent d'y accorder une attention particulière. Comment se concrétise cette valeur dans le quotidien de ces écoles? Quels sont les moyens ou les pratiques pédagogiques utilisés dans ce milieu afin que les finalités visées se réalisent dans la pratique? Afin de mieux connaître les écoles alternatives, il serait pertinent de répondre à ces questions. Tel est l'objet de la présente recherche; à savoir, étudier la vie de la classe alternative par rapport à l'autonomie. Le document suivant se divise en trois grandes parties: le chapitre premier est consacré à la problématique de la recherche dans laquelle nous apporterons des précisions sur le milieu alternatif-pédagogique, sur l'autonomie et sur nos objectifs de recherche. Le deuxième chapitre présente la méthodologie de notre recherche, et finalement, l'analyse et l'interprétation des résultats seront traités dans le troisième chapitre.

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Cette étude est une recherche fondamentale exploratoire et de type transversal. Elle compare la qualité de vie des femmes âgées vivant soit à domicile, soit en résidence privée, soit en résidence d'accueil. L'objectif général est de vérifier s'il y a une différence de la qualité de vie entre trois groupes de femmes âgées de 70 ans à 90 ans habitant le quartier Côte-des-Neiges et Notre-Dame-de-Grâce à Montréal et demeurant à domicile, en résidence privée ou en résidence d'accueil. L'hypothèse de recherche est : "il y a une différence significative dans la qualité de vie des femmes âgées selon qu'elles demeurent à domicile, en résidence privée ou en résidence d'accueil". L'objectif secondaire est de vérifier si la qualité de vie de ces femmes âgées varie selon l'âge, le niveau de scolarité, l'origine ethnique, l'état civil et le revenu. Les critères d'inclusion sont les suivants: être une femme âgée de 70 à 90 ans, parler français ou anglais, être capable de répondre à un questionnaire avec un minimum d'aide. La taille de l'échantillon visé a été fixé à soixante sujets; il comprend 20 sujets choisis de façon aléatoire dans chacun des trois différents milieux de vie. Pour évaluer la qualité de vie, la grille de Spitzer a été utilisée. Elle mesure cinq composantes de la qualité de vie: l'activité, l'activité de la vie quotidienne, la santé, le support et l'attitude de la vie. Les résultats descriptifs montrent que la qualité de vie dans les trois milieux de vie étudiés diffère et les tests non paramétriques confirment statistiquement qu'il existe une différence significative entre la qualité de vie des trois milieux. Les résultats démontrent qu'une fois contrôlés les tierces variables, certains indices portent à croire que la qualité de vie des femmes âgées demeurant en résidence privée est, selon toutes probabilités, supérieure à celle des autres femmes âgées qui habitent, soit à domicile, soit en résidence d'accueil.

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Foyer du catholicisme en Amérique du Nord, le Québec des années 1930 connaît, principalement à cause de la crise économique, un tel fourmillement d'idées que le sociologue Fernand Dumont a pu qualifier cette période de "première résolution tranquille". Le catholicisme qui jouit alors d'une "domination tranquille" depuis près d'un siècle dans la société canadienne-française, se voit contesté et remis en cause principalement par des mouvements révolutionnaires d'inspiration marxiste: le socialisme et le communisme. Reposant sur un modèle de société où le spirituel n'a pas de place, le communisme est vivement combattu par l'Église catholique tant au Québec que sur le plan mondial. Il existe déjà d'excellentes études sur les mouvements de gauche au Québec dans les années 1930 comme le livre de Marcel Fournier: Communisme et anticommunisme au Québec (1920-1950) et celui d'Andrée Lévesque: Virage à gauche interdit (1929-1939). Il en est cependant autrement en ce qui concerne une autre forme politique qui connaît également beaucoup de succès dans les années 30: il s'agit du fascisme, face auquel subsistent encore bien des questions quant à l'appui qu'il avait reçu de la part des catholiques du Québec. Parler de fascisme au Québec fait tout de suite penser ou bien au Parti National Social Chrétien (P.N.S.C.) d'Adrien Arcand, ou bien à une Église catholique réactionnaire qui, pour lutter contre la menace communiste, va appuyer sans réserve l'extrême-droite au niveau international tout en encourageant le développement de mouvements de ce genre au Québec. Cette opinion se retrouve surtout au Canada anglais comme le démontre Eugene Forsey avec son article "Clérical Fascism in Quebec", publié en 1937 dans Canadian Forum. Mais qu'en est-il vraiment de l'attitude des catholiques du Québec face au fascisme? Disons d'abord que le terme "fasciste" est aujourd'hui lourdement hypothéqué. Il évoque l'État totalitaire, le racisme, le recours à la terreur, la suppression de toute liberté et des procédés inhumains tels que la torture et les camps de concentration. Largement associé et identifié aux horreurs nazies, le fascisme s'est chargé après la Seconde Guerre mondiale d'un contenu très négatif qu'il n'avait pas dans les années 30 où il ne désignait que le régime autoritaire mis en place par Mussolini en Italie. En tout cas un bref examen des publications d'époque suffit pour nous convaincre que l'expérience italienne est suivie très attentivement au Québec dès ses débuts en 1922 et qu'elle ne cesse d'attirer l'attention des Québécois tout le long des années 1930. Parmi ceux qui vont s'intéresser le plus au phénomène fasciste, nous retrouvons les catholiques pour qui le fascisme pourrait constituer une façon efficace de lutter contre le communisme. Mais nous ne disposons que de très peu de recherches sur la perception des régimes et des idéologies d'extrême-droite par les Québécois. Si les années 1930 au Québec sont une période qui a déjà commencé à être étudiée par les historiens, ceux-ci ne se sont intéressés au phénomène fasciste que d'une façon mineure et indirecte. Pour s'en rendre compte il suffit d'ouvrir les ouvrages d'André J. Bélanger : L'apolitisme des idéologies québécoises (1934-1936) ou de Femand Dumont et al. : Idéologies au Canada français, 1930-1939. La perception de l'étranger par les Québécois ne semble pas être l'une de leurs grandes préoccupations. C'est une partie de ce vide que notre étude se propose de combler en essayant de découvrir quelle fut réellement la vision que les catholiques francophones du Québec ont eu du régime fasciste en Italie durant les années 30. Par l'analyse du contenu de publications catholiques ou d'esprit catholique, nous verrons quelle opinion ceux-ci se font du régime mussolinien et surtout nous capterons l’évolution de cette opinion à mesure que le monde avance vers la Seconde Guerre mondiale. Nous tenterons également de voir dans quelle mesure les jugements portés sur le fascisme peuvent être révélateurs de la vision que les catholiques entre tiennent de la société québécoise et de son avenir. Bien qu'elle fasse souvent allusion à des événements qui se sont déroulés dans les années 1920, notre étude porte d'abord sur les années 30 et s'arrête au moment où débute la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il devient évident que tout le monde prend position contre le fascisme. [...]

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En 1972, à l'occasion d'un cours sur les tiers partis politiques au Québec, nous avions eu à rédiger une brève étude sur le Parti Socialiste du Québec, étude qui s'était alors entièrement basée sur quelques articles des revues Parti Pris et Cité Libre ainsi que sur le journal Le Devoir des années 1963 à 1967. C'est à ce moment que notre intérêt fut éveillé et qu'il nous sembla que l'histoire du PSQ (1) pourrait constituer le sujet de notre thèse de maîtrise, pourvu, bien sûr, que de nouvelles sources de documentation s'avèrent accessibles. Or, une rencontre avec Fernand Daoust, Secrétaire Général de la FTQ, confirma notre intention. Avec une générosité incomparable, ce dernier mit à notre disposition, non seulement les documents qu'il avait accumulés, alors qu'il occupait successivement les postes de délégué NPD-Québec au Sous-comité du Programme et de Président du Conseil Provisoire du PSQ, mais aussi ceux de Jean-Marie Bédard, président du PSQ dans les dernières années d'existence de ce parti. Le présent travail s'appuie donc largement sur des sources primaires : documents du parti et articles publics par les journaux et revues de l'époque. On serait peut-être tenté de nous reprocher d'avoir négligé les sources orales, facilement disponibles pourtant. Or, cette omission a été intentionnelle et ce, pour deux raisons. Premièrement, les documents originaux nous fournissaient une récolte de renseignements inédits qui nous apparut suffisamment abondante pour étoffer notre thèse, et deuxièmement, nous avons craint que le manque de recul historique n'entache les témoignages d'une certaine partialité. Nous avons choisi de laisser les documents parler d'eux-mêmes. Le texte qui suit se veut donc avant tout un exposé d'un moment de l'histoire politique du Québec. Il aurait pu se limiter à l'étude des étapes vécues par le Parti Socialiste du Québec dans les années 1963 à 1968. En quelques chapitres, nous aurions pu relater successivement les origines, la mise sur pied, l'action politique et la dissolution de ce tiers parti et déjà, nous aurions eu les éléments de la thèse classique d'histoire politique. Cependant, pour mieux saisir l'effort de devenir du PSQ, il nous a semblé intéressant et même nécessaire de soulever, en parallèle aux événements principaux qui ont fait l'histoire de ce parti, trois hypothèses. La première est que le PSQ n'avait aucune chance de réussite, parce qu'au moment de son apparition sur la scène politique québécoise, les conjonctures historique, sociale et politique non seulement ne joueraient pas en sa faveur, mais seraient même les facteurs externes de son échec. Les deux autres hypothèses portent sur les facteurs internes de cet échec ; elles sont inhérentes au dualisme de l'idéologie du PSQ. […] 1) PSQ: sigle qui fut adopté officieusement par les membres du Parti Socialiste du Québec, qu'on retrouve dans tous les documents et que nous utiliserons tout au long de notre travail.

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De tout temps, les sociétés ont médité et continuent de méditer sur le rôle que la femme doit remplir dans la société des hommes. L'Année Internationale de la Femme en 1975 est peut-être l'expression la plus éloquente de cette longue méditation de la société. Trop longtemps, la vie de la femme s'est déroulée sans qu'elle ait son mot à dire sur sa fonction propre dans la société. Une image collective de la femme s'est développée et le modèle est devenu, avec le temps et par habitude, un absolu immuable. Le rôle qu'on lui attribuait était de plaire et, plus noblement, de guider et d'éclairer discrètement l'homme, seul dirigeant de la société. De là à sacraliser la femme, il n'y avait qu'un pas. Il fut vite franchi. On se mit alors à parler du rôle sacré, voire providentiel de la femme. On lui détermina une mission: gardienne, protectrice, éducatrice de la famille et, par ricochet, de la société et de la nation. Mais la femme n'accepta pas indéfiniment ce rôle qui la confinait à vivre isolée dans cette société des hommes et qui lui interdisait de sortir de sa sphère spécifique. Dès le milieu du XlXe siècle, des femmes n'hésitèrent pas à remettre en question l'ordre établi par la société concernant leur rôle socio-politique. En France, en Angleterre, aux États-Unis et au Canada, pour ne citer que les pays immédiatement associés au développement du Québec, la femme voulut devenir une citoyenne libre de choisir ses champs d'activité selon ses capacités et ses goûts. Mais pour y arriver, il lui fallait l'égalité politique. Cette égalité politique que revendiquait la "féministe" du XIXe siècle s'inscrivait dans un cadre plus vaste de revendications sociales: meilleures conditions de travail pour elle-même, amélioration de l'hygiène publique, protection de l'enfance, droit à l'éducation. Partout la femme exigeait de participer au débat, à l'élaboration des lois qui la touchaient de près dans sa vie de tous les jours. Partout où la vague suffragiste passait, elle divisait le pays créant ainsi une situation qui débouchait parfois sur la violence. [...]

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Le début des coopératives agricoles dans le bassin de l'Harricana est un thème intéressant à découvrir au point de vue historique. Il n'y aurait pas lieu d'en parler si l'on fermait les yeux sur l'organisation agricole, en général, où les sociétés coopératives ont joué un rôle en ce qu'elles étaient complémentaires au reste des structures existantes. La colonisation et la coopération en Abitibi, comme dans d'autres régions, furent intimement liées. La période qui nous intéresse dans le présent ouvrage est celle des toutes premières heures de la région, celle de la colonisation agricole qui débuta en 1912 et qui vit naître la première coopérative de type agricole, en 1917…

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Parler d'une coopérative est parler d'une association autonome d'individus qui se sont mis ensemble afin de satisfaire leurs idéaux et leurs besoins économiques, sociaux ainsi que culturels par biais d'une entreprise dont les propriétaires sont les membres eux-mêmes et où le pouvoir est exercé démocratiquement. Une coopérative est donc une entreprise collective à responsabilité limitée qui cherche non seulement à combler les besoins économiques et sociaux de ses membres mais possède aussi un engagement envers la communauté. Elle est donc une combinaison de deux structures : l'une, associative (basée sur les règles démocratiques) et l'autre, entrepreneuriale (selon les règles de l'association). Par ailleurs, une coopérative est basée sur les valeurs de liberté, responsabilité, égalité et solidarité. Et pour que ces valeurs se concrétisent, il est nécessaire qu'ils respectent les sept principes du coopératisme international selon l'Alliance Coopérative Internationale : Adhésion volontaire et ouverte à tous, pouvoir démocratique exercé par les membres, participation économique des membres, autonomie et indépendance, éducation, formation et information pour les membres, coopération entre les coopératives, engagement envers la communauté. Étant donné la crise économique et sociale du monde, spécialement celle du Nicaragua, la formule coopérative vient apporter une réponse. Pour satisfaire leurs besoins économiques et sociaux, les personnes peuvent se regrouper et créer l'un ou l'autre type de coopératives. Celles-ci peuvent être de la typologie de producteurs, consommateurs ou de travailleurs. C'est le 30 avril 1914 qu'est né le coopératisme nicaraguayen. Mais, c'est en 1926 que se crée la première coopérative au Nicaragua. En 1944, le gouvernement de Somoza les reconnaît comme organisations légalement constituées selon le code du travail. Au cours des années 60, l'AID commence à promouvoir les coopératives d'épargne et de crédit. À la fin de ces années, on comptabilise 90 coopératives de cette typologie. Durant les années 70, les coopératives connaissent une croissance importante au Nicaragua spécialement dans le secteur de l'épargne et du crédit appuyées par William Bâez Sacasa par le biais de Funde (Fundaciôn Nicaraguense de Desarrollo). On développe 67 coopératives. Ce projet est bien accueilli dans toutes les régions du Nicaragua. Cet essor est toutefois de courte durée. Un changement politique et économique de 180 degrés dans le gouvernement national dans les années 80 fait en sorte que le grandiose projet coopératif s'effondre. Elles deviennent donc des refuges idéologiques de l'État-parti et vivent dans une situation d'échec économique et social. Actuellement, plusieurs de ces coopératives demeurent toujours sous la tutelle d'un parrain politique et continuent à vivre dans une situation chaotique parce qu'elles ne sont pas tout à fait autonomes et indépendantes. Cependant, de nouvelles coopératives surgissent au Nicaragua ou des anciennes coopératives renaissent des cendres, libres politiquement; elles font la démonstration à la Nation de la possibilité de leur existence et de leur développement. C'est grâce à leur croyances, leurs valeurs, aux principes coopératifs et à leur esprit entrepreneurial que des personnes crédibles et engagées au niveau local ont pu développer des coopératives avec l'appui de l'AID, le BID, WOCCU, FUNDE, entre autres. Pour mieux comprendre l'état actuel des coopératives au Nicaragua, il est important de connaître l'évolution politique et sociale de ce pays. D'abord, la famille Somoza a gouvernée le pays pendant 45 ans d’une manière dictatoriale. On l'accuse de s'enrichir avec l'argent des nicaraguayens. Cependant, l'économie du pays était alors en meilleur état qu'elle n'est aujourd'hui. Pendant cette période de temps est né le coopératisme. Mais, c'était en 1979 que les Somoza ont été renversés par les guérilleros de ligne marxiste, les sandinistes, qui ont gouverné aussi dictatorialement le pays en centralisant tout le pouvoir. L'État-partit était le seigneur de la vie politique, économique et sociale de tous les nicaraguayens. Même les coopératives ont été soumises au control de l'État sandiniste; c'est aussi durant cette période que de nombreuses coopératives ont été créées, surtout dans le secteur de la production agricole. Toutefois, celles-ci étaient devenues des noyaux d'expression idéologique. Après ce dur passage dans l'histoire de ce pays, les sandinistes ont dû procéder à des élections nationales en 1990, afin de connaître la position des citoyens suite à une douloureuse guerre civile. C'est ainsi que s'inscrit un nouvel épisode dans la vie politique, économique et sociale des nicaraguayens. Au cours des douze dernières années, le Nicaragua a eu trois présidents dans un régime démocratique. Ce sont Violeta Chamorro, Amoldo Alemân et, le tout dernier, Enrique Bolanos. Ces trois présidents ont fait en sorte que l'État ne soit plus celui qui contrôle tout. De grands changements se sont produits pour le mieux-être des nicaraguayens. La coopérative d'épargne et de crédit « Financiera Avances » L'essai rappelle l'histoire d'une coopérative dans une petite localité appelée Santo Tomás, Chontales au Nicaragua qui a su émerger d'une dure crise et qui a démontré sa capacité à devenir une coopérative solide et mûre par la persévérance, la ténacité, la foi et les valeurs de certains de ses membres. L'histoire de cette coopérative semble être un roman où de courageux protagonistes montrent leur valeur à travers de trois épisodes : sa naissance et [son] développement (1974-1982), sa décadence (1982-1993) et sa renaissance( 1993-...) [...]

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Les commerces de contrebande fascinent, que ce soit par leurs structures occultes ou les acteurs impliqués dans les activités économiques illégales. C’est évidemment un thème très peu exploité dans l’historiographie de la Nouvelle-France étant donné la difficulté d’obtenir des informations : les acteurs n’ont pas intérêt à laisser des traces de leur implication dans des activités illégales que les autorités coloniales tentent de faire cesser ou du moins de réduire. Force est de constater que les femmes ne sont pas en reste. Elles sont parties intégrantes des différentes étapes que doivent suivre les marchandises illégales dont font commerce les contrebandiers de Montréal. Les différents documents d’archives consultés permettent toutefois d’avoir assez d’informations pour saisir les structures du commerce illégal en place à Montréal ainsi que les façons de faire de la contrebande prisées par les marchands illégaux. Après avoir fait un tour d’horizon de l’histoire économique du XVIIIe siècle en Nouvelle-France, nous nous sommes penché sur un document d’archive particulier, le journal de Catherine Dagneau; elle informe les autorités de ce qu’elle voit et de ce qui lui est rapporté par des tierces personnes, grâce à son statut singulier de veuve d’un ancien interprète des Amérindiens. Finalement, il nous semblait impossible de faire une étude sur les commerces de contrebande sans parler du cas unique et reconnu des sœurs Trottier-Desauniers, dont il sera question en dernier lieu. Quoiqu’il en soit, étudier la contrebande en Nouvelle-France, c’est réaliser une enquête sur un pan important de la vie économique de la colonie. C’est s’attaquer à ce que les acteurs de ces activités souhaitaient garder caché. C’est comprendre la nature et le fonctionnement de la société coloniale par la mise en place de structures économiques précises.