4 resultados para Médias arabes

em Savoirs UdeS : plateforme de diffusion de la production intellectuelle de l’Université de Sherbrooke - Canada


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Le principal objectif de notre mémoire de maîtrise, de type production, visait à enrichir le contenu du didacticiel Des médias et des mots par la production d'une série de fiches traitant de difficultés d'ordre orthographique et syntaxique ainsi que des mots touchés par les Rectifications orthographiques. Ce didacticiel, hébergé dans le site ayant pour adresse http://catifq.usherbrooke.ca/didacticielmedia, a été créé pour répondre aux besoins des journalistes, rédacteurs et animateurs de la presse écrite et présente de façon ludique des fiches d'exercice concernant des difficultés langagières tirées de contextes réels d'utilisation et accompagnées de solutions de rechange et d'un commentaire explicatif. Afin de respecter le critère de contextes réels d'emploi, nous avons procédé, avant le travail de rédaction des fiches, au repérage dans un corpus représentatif de textes journalistiques québécois des principales difficultés orthographiques et syntaxiques, c'est-à-dire celles qui posent problème par rapport à la"norme" du français écrit et dont l'utilisation était récurrente. Cette étape a été effectuée au moyen d'une liste d'écarts constituée à partir des difficultés de la langue française abordées dans les cours de français normatif que nous donnons au Département des lettres et communications de l'Université de Sherbrooke et regroupées dans 22 catégories différentes. L'inventaire des difficultés langagières rencontrées dans le discours journalistique québécois nous a, par la suite, amenée à analyser les usages linguistiques observés. Ainsi, nous avons pu établir que l'utilisation de la préposition représente le problème le plus récurrent dans les textes journalistiques. L'emploi du verbe (accord et conjugaison), des participes passés des verbes pronominaux et du trait d'union apparaît aussi comme une difficulté très importante dans ce genre de discours. Enfin, les données recueillies concernant le genre des substantifs, quelques cas d'orthographe d'usage de même que l'emploi de l'apostrophe, des adjectifs de couleur, des adjectifs verbaux, des déterminants numéraux, de demi, de même, des participes passés autres que ceux des pronominaux, de quel que/ quelque, de quoi que/ quoique, et de tout confirment le fait que ces notions posent problème aux journalistes.

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The purpose of this case study is to report on the use of learning journals as a strategy to encourage critical reflection in the field of graphic design. Very little empirical research has been published regarding the use of critical reflection in learning journals in this field. Furthermore, nothing has been documented at the college level. To that end, the goal of this research endeavor was to investigate whether second-year students in the NewMedia and Publication Design Program at a small Anglophone CEGEP in Québec, enrolled in a Page Layout and Design course, learn more deeply by reflecting in action during design projects or reflecting on action after completing design projects. Secondarily, indications of a possible change in self-efficacy were examined. Two hypotheses were posited: 1) reflection-on-action journaling will promote a deeper approach to learning than reflection-in-action journaling, and 2) the level of self-efficacy in graphic design improves as students are encouraged to think reflectively. Using both qualitative and quantitative methods, a mixed methods approach was used to collect and analyze the data. Content analysis of journal entries and interview responses was the primary method used to address the first hypothesis. Students were required to journal twice for each of three projects, once during the project and again one week after the project had been submitted. In addition, data regarding the students' perception of journaling was obtained through administering a survey and conducting interviews. For the second hypothesis, quantitative methods were used through the use of two surveys, one administered early in the Fall 2011 semester and the second administered early in the Winter 2012 semester. Supplementary data regarding self-efficacy was obtained in the form of content analysis of journal entries and interviews. Coded journal entries firmly supported the hypothesis that reflection-on-action journaling promotes deep learning. Using a taxonomy developed by Kember et al. (1999) wherein "critical reflection" is considered the highest level of reflection, it was found that only 5% of the coded responses in the reflection-in-action journals were deemed of the highest level, whereas 39% were considered critical reflection in the reflection-on-action journals. The findings from the interviews suggest that students had some initial concerns about the value of journaling, but these concerns were later dismissed as students learned that journaling was a valuable tool that helped them reflect and learn. All participants indicated that journaling changed their learning processes as they thought much more about what they were doing while they were doing it. They were taking the learning they had acquired and thinking about how they would apply it to new projects; this is critical reflection. The survey findings did not support the conclusive results of the comparison of journal instruments, where an increase of 35% in critical reflection was noted in the reflection-on-action journals. In Chapter 5, reasons for this incongruence are explored. Furthermore, based on the journals, surveys, and interviews, there is not enough evidence at this time to support the hypothesis that self-efficacy improves when students are encouraged to think reflectively. It could be hypothesized, however, that one's self-efficacy does not change in such a short period of time. In conclusion, the findings established in this case study make a practical contribution to the literature concerning the promotion of deep learning in the field of graphic design, as this researcher's hypothesis was supported that reflection-on-action journaling promoted deeper learning than reflection-in-action journaling. When examining the increases in critical reflection from reflection-in-action to the reflection-on-action journals, it was found that all students but one showed an increase in critical reflection in reflection-on-action journals. It is therefore recommended that production-oriented program instructors consider integrating reflection-on-action journaling into their courses where projects are given.

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Ce mémoire porte sur la réception, par des lectrices de la génération X, de cinq oeuvres autofictionnelles écrites par les auteures québécoises Marie-Sissi Labrèche ( Borderline 2000 et La brèche 2003), Nelly Arcan (Putain 2001 et Folle 2004) et Mélikah Abdelmoumen (Le dégoût du bonheur 2001), lesquelles appartiennent à cette même génération. Leurs récits ont suscité un certain engouement public et obtenu un écho considérable dans la sphère médiatique et dans le milieu de la recherche universitaire. Les observateurs notent, de façon générale, que les narratrices autodiégétiques, alter ego des auteures, sont brutalement imparfaites, névrosées, mal dans leur peau, sexuellement soumises, assujetties aux désirs des hommes, et qu'elles ne parviennent pas à s'épanouir comme êtres humains, mais surtout, comme femmes. D'une part, les héroïnes rompent avec les représentations largement véhiculées dans les médias et dans la littérature québécoise contemporaine. D'autre part, leur profil correspond aux discours populaires sur la génération X, fréquemment qualifiée de génération sacrifiée, désabusée. Ma recherche, exploratoire, se fonde sur quatre approches théoriques : théorie des genres littéraires, théories de la réception, études féministes et gender studies, sociologie des générations. J'ai tenu cinq entretiens collectifs auprès de seize Québécoises de la génération X. J'ai réuni ces lectrices, qui s'étaient d'elles-mêmes intéressées aux récits, en petits groupe [i.e. groupes] de trois ou quatre participantes. Le compte-rendu et l'analyse de leurs discussions m'ont permis d'observer la portée sociale des récits éminemment personnels de Labrèche, d'Arcan et d'Abdelmoumen. Une interrogation m'a habitée du début à la fin de ma démarche : pourquoi et comment ces récits"parlent-ils", intellectuellement et émotionnellement, aux lectrices de la génération X? Je dégage de mon analyse quelques hypothèses interprétatives. D'abord, les lectrices ont du mal à distinguer les auteures et les narratrices. Elles tendent à appréhender les récits autofictionnels comme des autobiographies et elles procèdent à une lecture littérale des oeuvres. Ensuite, plus de la moitié des lectrices s'identifient, à différents degrés, aux narratrices. Comme ces dernières, les participantes à ma recherche affirment qu'elles ressentent une certaine pression sociale liée aux normes de beauté et de féminité et à l'hypersexualisation de l'espace public. En cela, leurs positions se rapprochent de celles du courant féministe radical. Cependant, les lectrices refusent d'être cantonnées dans un rôle de victime. Elles reprochent aux narratrices de s'autodétruire. Les femmes doivent, selon les participantes, se responsabiliser et se montrer critiques envers les modèles qui leur sont offerts. Enfin, les lectrices reconnaissent dans les héroïnes certains traits associés à la génération X. Elles attribuent en partie la souffrance des narratrices au contexte social dans lequel ces dernières évoluent. Mais elles estiment que cette souffrance est surtout tributaire de carences familiales. Les discussions des lectrices reflètent en quelque sorte leur propre appartenance à la génération X. Ainsi, l'importance qu'elles accordent à la sphère privée, par rapport à la sphère publique, constitue une des particularités des X qui ressort clairement des entretiens. Par ailleurs, leurs observations sont teintées d'un certain individualisme. Bref, à la lumière de mes résultats, je conclus que les récits autofictionnels de Marie-Sissi Labrèche, de Nelly Arcan et de Mélikah Abdelmoumen ont une certaine portée sociale, mais que leur écho résonne davantage sur le plan individuel, chez les lectrices qui s'identifient personnellement aux narratrices. Cela dit, les participantes semblent toutes avoir été portées à se questionner et à réfléchir, pendant et après leur lecture, sur l'identité féminine dans la société actuelle.