4 resultados para Habilidades motrices

em Savoirs UdeS : plateforme de diffusion de la production intellectuelle de l’Université de Sherbrooke - Canada


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Résumé : L’entrainement sportif est « un processus de perfectionnement de l’athlète dirigé selon des principes scientifiques et qui, par des influences planifiées et systématiques (charges) sur la capacité de performance, vise à mener le sportif vers des performances élevées et supérieures dans un sport ou une discipline sportive » (Harre, 1982). Un entrainement sportif approprié devrait commencer dès l’enfance. Ainsi, le jeune sportif pourrait progressivement et systématiquement développer son corps et son esprit afin d’atteindre l’excellence sportive (Bompa, 2000; Weineck, 1997). Or plusieurs entraineurs, dans leur tentative de parvenir à des résultats de haut niveau rapidement, exposent les jeunes athlètes à une formation sportive très spécifique et rigoureuse, sans prendre le temps de développer convenablement les aptitudes physiques et motrices et les habiletés motrices fondamentales sous-jacentes aux habiletés sportives spécifiques (Bompa, 2000), d’où l’appellation « spécialisation hâtive ». Afin de contrer les conséquences néfastes de la spécialisation hâtive, de nouvelles approches d’entrainement ont été proposées. Une des façons d’y arriver consisterait notamment à pratiquer différents sports en bas âge (Fraser-Thomas, Côté et Deakin, 2008; Gould et Carson, 2004; Judge et Gilreath, 2009; LeBlanc et Dickson, 1997; Mostafavifar, Best et Myer, 2013), d’où l’appellation « diversification sportive ». Plusieurs organisations sportives et professionnelles ont décidé de valoriser et de mettre en place des programmes basés sur la diversification sportive (Kaleth et Mikesky, 2010). C’est donc à la suite d’une prise de conscience des effets néfastes de la spécialisation hâtive que des professionnels de l’activité physique d’une école secondaire du Québec (éducateur physique, kinésiologue et agent de développement sportif) ont mis en place un programme multisports-études novateur au premier cycle du secondaire, inspiré des sciences du sport et des lignes directrices du modèle de développement à long terme de l’athlète (DLTA) (Balyi, Cardinal, Higgs, Norris et Way, 2005). Le présent projet de recherche porte sur le développement des aptitudes physiques et motrices chez de jeunes sportifs inscrits à un programme de spécialisation sportive et de jeunes sportifs inscrits à un programme de diversification sportive à l’étape « S’entrainer à s’entrainer » (12 à 16 ans) du modèle de développement à long terme de l’athlète (Balyi et al., 2005). L’objectif principal de cette étude est de rendre compte de l’évolution des aptitudes physiques et motrices de jeunes élèves-athlètes inscrits, d’une part, à un programme sport-études soccer (spécialisation) et, d’autre part, à un programme multisports-études (diversification). Plus spécifiquement, cette étude tente de (a) dresser un portrait détaillé de l’évolution des aptitudes physiques et motrices des élèves-athlètes de chaque programme et de faire un parallèle avec la planification annuelle de chaque programme sportif et (b) de rendre compte des différences d’aptitudes physiques et motrices observées entre les deux programmes. Le projet de recherche a été réalisé dans une école secondaire de la province de Québec. Au total, 53 élèves-athlètes de première secondaire ont été retenus pour le projet de recherche selon leur volonté de participer à l’étude, soit 23 élèves-athlètes de première secondaire inscrits au programme sport-études soccer et 30 élèves-athlètes de première secondaire inscrits au programme multisports-études. Les élèves-athlètes étaient tous âgés de 11 à 13 ans. Treize épreuves standardisées d’aptitudes physiques et motrices ont été administrées aux élèves-athlètes des deux programmes sportifs en début, en milieu et en fin d’année scolaire. Le traitement des données s’est effectué à l’aide de statistiques descriptives et d’une analyse de variance à mesures répétées. Les résultats révèlent que (a) l’ensemble des aptitudes physiques et motrices des élèves-athlètes des deux programmes sportifs se sont améliorées au cours de l’année scolaire, (b) il est relativement facile de faire un parallèle entre l’évolution des aptitudes physiques et motrices des élèves-athlètes et la planification annuelle de chaque programme sportif, (c) les élèves-athlètes du programme multisports-études ont, en général, des performances semblables à celles des élèves-athlètes du programme sport-études soccer et (d) les élèves-athlètes du programme sport-études soccer ont, au cours de l’année scolaire, amélioré davantage leur endurance cardiorespiratoire, alors que ceux du programme multisports-études ont amélioré davantage (a) leur vitesse segmentaire des bras, (b) leur agilité à l’épreuve de course en cercle et (c) leur puissance musculaire des membres inférieurs, confirmant ainsi que les aptitudes physiques et motrices développées chez de jeunes athlètes qui se spécialisent tôt sont plutôt spécifiques au sport pratiqué (Balyi et al., 2005; Bompa, 1999; Cloes, Delfosse, Ledent et Piéron, 1994; Mattson et Richards, 2010), alors que celles développées à travers la diversification sportive sont davantage diversifiées (Coakley, 2010; Gould et Carson, 2004; White et Oatman, 2009). Ces résultats peuvent s’expliquer par (a) la spécificité ou la diversité des tâches proposées durant les séances d’entrainement, (b) le temps consacré à chacune de ces tâches et (c) les exigences reliées à la pratique du soccer comparativement aux exigences reliées à la pratique de plusieurs disciplines sportives. Toutefois, les résultats obtenus restent complexes à interpréter en raison de différents biais : (a) la maturation physique, (b) le nombre d’heures d’entrainement effectué au cours de l’année scolaire précédente, (c) le nombre d’heures d’entrainement offert par les deux programmes sportifs à l’étude et (d) les activités physiques et sportives pratiquées à l’extérieur de l’école. De plus, cette étude ne permet pas d’évaluer la qualité des interventions et des exercices proposés lors des entrainements ni la motivation des élèves-athlètes à prendre part aux séances d’entrainement ou aux épreuves physiques et motrices. Finalement, il serait intéressant de reprendre la présente étude auprès de disciplines sportives différentes et de mettre en évidence les contributions particulières de chaque discipline sportive sur le développement des aptitudes physiques et motrices de jeunes athlètes.

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Cette étude de cas a pour but de vérifier, chez des enfants autistes, l'effet de l'intégration en milieu scolaire régulier sur la fréquence d'émissions des comportements d'isolement social, de ceux reliés aux troubles de la communication verbale et non verbale ainsi que les comportements stéréotypés. Deux enfants autistes, un garçon de quatre ans et une fillette de cinq ans, ont participé à cette étude. La fréquence d'émission des comportements mentionnés ci-haut a été observée à la maison, en classe spéciale ainsi qu'en classe régulière à l'aide d'une grille conçue spécialement pour les enfants autistes (EGA 111). La collecte d'informations a été effectuée à des périodes précises soit avant l'intégration scolaire (maison 1), au début de l'intégration (phase 1), un mois après l'intégration (phase 2) et deux mois après l'intégration (phase 3) enfin à la maison (maison 2). Vingt heures d'observation ont été collectées au total auprès de chaque enfant Une analyse graphique est utilisée pour présenter les résultats obtenus durant les différentes phases d'observation. Celle-ci est assortie d'une analyse non paramétrique de randomisation pour vérifier si la fréquentation d'un groupe de pairs régulier peut contribuer à diminuer significativement les problèmes de communication, d'émission de comportements stéréotypés et d'isolement social. Sauf une exception, les résultats obtenus démontrent que la fréquence d'émission des comportements d'isolement social, de ceux reliés aux troubles de la communication verbale et non verbale et des comportements stéréotypés diminue au cours de l'intégration scolaire en groupes réguliers et ce, tant en classe spéciale qu'en classe régulière chez chacun des enfants. Il est aussi remarquable de constater que les taux horaires d'émission de comportements d'isolement social, de communication verbale et non verbale ainsi que des activités motrices stéréotypées sont beaucoup plus fréquents en classe spéciale comparativement à la classe régulière. Ces résultats suggèrent que l'intégration au groupe de pairs régulier contribue à diminuer la fréquence d'émission de comportements susceptibles de nuire à la qualité de l'adaptation sociale et à l'apprentissage de nouvelles habiletés et qu'il y a généralisation des acquis en classe spéciale et à la maison.

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Un enfant qui développe ses habiletés motrices par le biais d'une pratique d'activités physiques régulière améliore sa santé en général, mais aussi ses chances de maintenir de saines habitudes de vie à l’âge adulte. L’acquisition des habiletés motrices par l’enfant contribue non seulement à son développement physique et moteur, mais aussi cognitif, affectif et social. L’environnement dans lequel l’enfant évolue est un facteur d’une grande influence face à sa pratique de l’activité physique et au développement de ses habiletés motrices. À cet égard, l’environnement familial et le modèle parental sont des vecteurs motivationnels majeurs face à l’attitude que l’enfant adoptera quant à sa pratique d’activités physiques au quotidien. À ce jour, peu d’études ont évalué les effets d’interventions menées auprès des parents visant à favoriser la pratique d’activités physiques et le développement des habiletés motrices. Le but du présent projet de recherche consistait à évaluer les effets d’une intervention menée auprès des parents visant à augmenter la pratique d’activités physiques et le degré d’habiletés motrices chez des enfants âgés de 3 à 5 ans fréquentant un milieu de garde. Nous voulions aussi déterminer si la perception des parents avait changé face à l’importance de l’activité physique et du développement des habiletés motrices chez leur enfant. À cette fin, nous avons procédé à une étude quasi expérimentale en étudiant le comportement de 37 enfants provenant de trois milieux de garde de la région de Coaticook en Estrie. Les données ont été recueillies par le biais d’un calendrier d’activité physique et d’un questionnaire pré et post intervention. Les résultats de ce projet de recherche montrent que les enfants d’âge préscolaire Coaticokois font en moyenne 28 minutes d’activités physiques par jour lorsqu’ils se retrouvent à la maison auprès de leurs parents. De plus, seulement 31 % des activités physiques et motrices effectuées par les enfants ont été vécues en présence de leurs parents. Les résultats de ce projet de recherche indiquent également un effet temps et un effet groupe non significatifs avec des enfants n’ayant pas démontré des signes de progression face au développement de leurs habiletés motrices. Par contre, les enfants du groupe intervention ayant reçu un calendrier avec des suggestions d’activités physiques et motrices ont expérimenté plus d’activités de manipulation d’objets que les enfants du groupe contrôle n’ayant pas eu cette opportunité. Les parents du groupe intervention ont notamment mentionné avoir été influencés par la présence d’un calendrier avec des activités physiques et motrices suggérées, ce qui reflète bien les résultats précédemment indiqués. En comparant nos résultats avec les recommandations de 120 minutes par jour d’activités physiques du National Association for Sport and Physical Education, NASPE (2009) et celles de la Société Canadienne de Physiologie de l’Exercice, SCPE (2012) qui suggère 180 minutes d’activités physiques par jour, et ce, peu importe l’intensité déployée par l’enfant, on peut conclure que les enfants de ce projet de recherche n’atteignent pas ces recommandations. Nous demeurons convaincus du bien-fondé d’une intervention menée auprès des parents afin d’améliorer la pratique d’activités physiques des enfants d’âge préscolaire, notamment si une collaboration plus étroite est effectuée avec ces derniers. Cependant, de nombreuses autres études sur le sujet seront nécessaires pour constater quel type d’intervention est le plus efficace afin de favoriser la pratique d’activités physiques et d’améliorer le degré d’habiletés motrices chez des enfants âgés de 3 à 5 ans.

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Un nombre grandissant d’enfants en bas âge pratique un seul sport tout au long de l’année (American Academy of Pediatrics, 2000). Cette pratique, communément appelée la spécialisation hâtive, est pour plusieurs parents, entraineurs et enfants la meilleure façon d’atteindre les plus hauts niveaux de performance (rangs professionnels, compétitions internationales, bourses d’études universitaires, etc.). Toutefois, plusieurs études portant sur la performance et le développement de l’athlète proposent une alternative à la spécialisation hâtive : la spécialisation tardive (Güllich et Emrich, 2006; Lidor et Lavyan, 2002; Moesch, Elbe, Hauge et Wikman, 2011), qui est issue du modèle de la participation sportive de Côté, Baker et Abernethy (2007) et qui propose une spécialisation dans un seul sport seulement durant l’adolescence. Cette voie permettrait d’atteindre d’aussi hauts niveaux de performance, mais sans les conséquences négatives de la spécialisation hâtive. Parmi ces conséquences, Mostafavifar, Best et Myer (2013) ont émis l’hypothèse que la voie de la spécialisation hâtive mènerait à une limitation du développement des habiletés motrices. Venant ajouter à ce postulat, Fransen et ses collaborateurs (2012) ont démontré que les enfants ayant une pratique sportive diversifiée présentaient de meilleures aptitudes physiques (saut vertical et coordination). Par rapport à ces deux voies de développement, plusieurs modèles de développement (Balyi, Way et Higgs, 2013; Côté et al., 2007; Gulbin, Croser, Morley et Weissensteiner, 2013) proposent une troisième voie, la participation récréative, qui a pour finalité le maintien d’une bonne condition physique à long terme et dans laquelle le participant peut s’orienter (consciemment ou inconsciemment) dès son jeune âge ou après avoir suivi l’une des voies de la performance sportive. Devant cette diversité de voies de développement et en s’inspirant de l’hypothèse de Mostafavifar et autres (2013) selon laquelle la spécialisation hâtive mènerait à une limitation du développement des habiletés motrices et des résultats de Fransen et autres (2012) concernant les aptitudes physiques, le premier objectif est d’identifier les indicateurs du vécu sportif du participant (tels que l’âge de début du sport, le nombre de sports pratiqués, le volume d’entrainement de chacun des sports, la durée de la pratique de chacun des sports, le volume total d’entrainement et le niveau atteint dans chacun des sports) permettant d’expliquer un meilleur niveau de certaines habiletés motrices. Le deuxième objectif est de décrire la pratique sportive des étudiants et étudiantes selon les indicateurs du vécu sportif. L’hypothèse principale est qu’un participant s’inscrivant dans la voie de la performance sportive (spécialisation hâtive ou spécialisation tardive) peut diminuer ses chances de maintenir une bonne condition physique à long terme à cause d’une limitation du développement de ses habiletés motrices. Les habiletés motrices et les aptitudes physiques de 154 étudiantes et étudiants actifs en éducation physique et à la santé et en kinésiologie ont été mesurées. Le questionnaire (annexe F) a permis de quantifier certains indicateurs du vécu sportif des participants, soit (a) l’âge de début du sport, (b) le nombre de sports pratiqués, (c) le volume d’entrainement de chacun des sports, (d) la durée de la pratique de chacun des sports, (e) le volume total d’entrainement total et (f) le niveau atteint dans chacun des sports. Une analyse sommaire du questionnaire a permis d’obtenir deux autres indicateurs, soit (g) le pourcentage du volume total occupé par chacun des sports et (h) l’index des sports pratiqués (basé sur le nombre d’habiletés motrices stimulées par le sport et le nombre de sports). Le dernier indicateur, (i) les aptitudes physiques, a été calculé durant les tests physiques. Une analyse de régression multiple a été utilisée afin d’identifier parmi ces variables indépendantes le plus petit nombre d’entre elles qui explique le mieux la variabilité de la maitrise des habiletés motrices. Concernant le premier objectif, les résultats révèlent que les aptitudes physiques et l’index des sports pratiqués seraient les variables expliquant le mieux la variabilité des habiletés motrices d’un participant. Ces résultats montrent qu’il est préférable d’être génétiquement avantagé en termes d’aptitudes physiques afin d’avoir de bonnes habiletés motrices. Mais au-delà de la génétique, il demeure essentiel de solliciter les aptitudes physiques afin de les développer à leur plein potentiel (par exemple : un coureur peut avoir une excellente aptitude physique d’endurance cardiovasculaire, mais il ne pourra pas gagner de course s’il ne la sollicite pas à l’entrainement). De plus, afin de développer ses habiletés motrices, le participant devrait s’inscrire dans un parcours sportif qui lui permet de stimuler un grand nombre d’habiletés motrices, ce qui veut dire qu’au-delà du nombre de sports qu’il aura pratiqués, c’est le nombre d’habiletés motrices qu’il aura stimulées durant son vécu sportif qui lui permettra de développer ses habiletés motrices. Nos résultats viennent ainsi nuancer le postulat que la spécialisation hâtive peut mener à une limitation du développement des habiletés motrices (Mostafavifar et al., 2013) puisqu’un athlète s’étant spécialisé hâtivement dans un sport qui stimule plusieurs habiletés motrices devrait posséder un meilleur bagage d’habiletés motrices que celui ayant pratiqué plusieurs sports qui, au bout du compte, auront stimulé peu d’habiletés motrices (demi-fond, sprint, aviron, haies, bobsleigh, etc.). En ce qui a trait à l’hypothèse principale, nos résultats nous permettent d’avancer qu’un athlète s’inscrivant dans une voie de la performance sportive devrait être en mesure de maintenir une bonne condition physique à long terme si son vécu sportif a stimulé plusieurs habiletés motrices.