4 resultados para Foyers

em Savoirs UdeS : plateforme de diffusion de la production intellectuelle de l’Université de Sherbrooke - Canada


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Le travail occupe une place très importante dans la société industrialisée, ce concept est en constante évolution. Au cours des dernières décennies, le travail a connu deux révolutions importantes. La première fût celle de l'agriculture, la deuxième industrielle. Nous vivons présentement une troisième révolution, celle de la technologie. Le virage technologique amène des changements considérables sur le marché du travail aux plans économique, social et personnel. Depuis les trente dernières années, la technologie connaît des progrès immenses et ce, de façon soutenue et de plus en plus rapide. Plusieurs professions ont disparu, d'autres sont appelées à disparaître et la plupart subiront d'importantes modifications à cause de l'implantation de la nouvelle technologie. Par exemple, la secrétaire est passée de la machine à écrire manuelle conventionnelle à l'électrique, dorénavant, elle fait du traitement de texte sur ordinateur; presque tout son travail est informatisé. Elle aura à utiliser, dans les prochaines années, des appareils dont le plus haut degré de sophistication n'a pas été atteint. Les architectes et les ingénieurs ont troqué leur table à dessins pour l'ordinateur qui réalise leurs plans et croquis en deux fois moins de temps. Les tailleurs ne coupent plus les tissus avec des ciseaux mais avec des lasers ce qui apporte plus de précision et rapidité. Les exemples de ce type se comptent par milliers maintenant et l'avancement technologique progresse rapidement. Nous retrouvons ces traces partout même dans nos foyers (magnétoscopes, jeux vidéos, ordinateurs, fours à micro-ondes, etc.).

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Le domaine des relations hétérosexuelles chez les adultes handicapés mentaux occupe une place centrale dans le courant actuel de la normalisation. Les personnes handicapées mentales légères et moyennes principalement voient de plus en plus s'ouvrir à eux de nouvelles possibilités de vivre leur sexualité de façon harmonieuse. Les centres de service hors institution, tels les foyers de groupe, les appartements super visés et les ateliers protégés permettent â l'individu d'entrer en contact, de façon régulière, avec des personnes de sexe opposé. Bien souvent, toutefois, ces mêmes personnes seront mal à l'aise face à l'utilisation de ces nouvelles possibilités. Le caractère précaire de leur vécu amoureux sera en quelque sorte un appel pressant à l'action éducative. Cette action ne peut, par ailleurs, se concevoir sans une compréhension des possibilités, des besoins et des désirs de ces adultes de s'engager dans la vie amoureuse.

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Cette étude de clientèle avait comme premier objectif de décrire les caractéristiques personnelles et familiales pour l'ensemble des jeunes qui séjournent en foyer de groupe au Centre jeunesse de l'Estrie. Le deuxième objectif de cette étude était de d'identifier les caractéristiques personnelles et familiales des jeunes des foyers de groupe inscrits au programme des familles d'accueil associées. Les jeunes qui ont participé à cette étude ont été recrutés dans les trois foyers de groupe du Centre jeunesse de l'Estrie. La proportion des jeunes qui ont accepté de participer est de 88%. Au total, 22 jeunes soit 15 adolescents et 7 adolescentes âgés entre 12 et 17 ans ont été rencontrés dans le cadre d'une entrevue structurée pour répondre à nos questionnaires. Différents types de questionnaires ont été utilisés pour évaluer les caractéristiques sociofamiliales et personnelles de ces jeunes. Ces questionnaires portaient sur la composition de la famille, les relations parents-enfant (qualité de la relation, fréquence des contacts, soins et surprotection reçus), la violence conjugale, la présence de problèmes avec la justice, de consommation d'alcool ou de drogue chez les membres de la famille, les problèmes de comportement des jeunes, leur consommation d'alcool et de psychotropes, leur cheminement scolaire, leur histoire de placement, la composition de leur réseau social de soutien, la présence d'idéations suicidaires, d'abus sexuels et la violence qu'ils ont subie par les pairs et les adultes. Les principaux résultats obtenus nous apprennent que ces jeunes ont en moyenne 14,8 ans. La proportion de garçons placés en foyer de groupe est plus élevée (68,2%) que la proportion de filles (31,8%). La moitié des jeunes (50%) perçoivent présenter des troubles de comportements extériorisés (agirs délinquants, comportements agressifs). La proportion des jeunes qui présentent des troubles intériorisés (retrait social, complaintes somatiques, anxiété et dépression) est presque aussi élevée (45,5%). Cette constatation nous amène à nous préoccuper de l'importance accordée à ce type de troubles dans le suivi clinique des jeunes puisque ces troubles passent souvent inaperçus lorsqu'ils sont accompagnés d'agirs délinquants ou agressifs chez le jeune ou chez les autres jeunes du foyer de groupe. De plus, 31,8% des jeunes perçoivent présenter des troubles de comportements intériorisés et extériorisés. Du côté de la consommation de psychotropes, 95,2% des jeunes avouent en avoir déjà fait usage au cours de leur vie. De ce nombre, 65% des jeunes avouent en consommer sur une base occasionnelle et seulement 33,3% avouent en consommer sur une base régulière. Par ailleurs, ces jeunes ont un faible réseau social de soutien; ils ont en moyenne 6,3 personnes autour d'eux réparties dans 2,8 catégories. Les caractéristiques du passé des jeunes placés en foyer de groupe révèlent qu'ils ont vécu des événements lourds de conséquence. Tout d'abord, l'âge moyen des jeunes au premier placement est de 9,5 ans. Ils ont cumulé en moyenne 53,6 mois en milieux substituts et ils ont connu 6,1 milieux différents. La proportion des jeunes ayant des idéations suicidaires s'élève à 40,9%. Parmi les adolescentes interrogées, 71,4% ont vécu au moins un épisode d'abus sexuel. Une proportion de 40,9% des jeunes rapportent avoir subi de la violence d'une intensité importante (score de 10 points sur une possibilité de 20) de la part des adultes qui se sont occupés d'eux. Aussi, ces jeunes ont un passé scolaire empreint d'échec: 86,4% des jeunes ont doublé au moins une armée scolaire. De plus, ces jeunes fréquentent un centre de jour depuis 35,8 mois en moyenne. Enfin, 71,4 % des jeunes ont le projet de compléter au moins leurs études secondaires. L'étude des caractéristiques familiales nous apprend que la plupart des jeunes (81,8%) ont maintenu un contact fréquent avec au moins un parent. La moitié des jeunes désignent leur mère dans leur réseau social de soutien. En fait, les jeunes ont une meilleure relation avec leur mère qu'avec leur père. La relation avec leur père est soit détériorée ou absente pour la majorité des jeunes. Cependant, la qualité de la relation avec la mère est passable. En fait, la moitié des répondants (52,6%) ont reçu dans leur enfance des soins insatisfaisants de la part d'au moins un parent et ils ont aussi subi de la surprotection (80%) c'est-à-dire du contrôle, de l'intrusion ou du maintien de comportements dépendants de la part de leur parent. Enfin, la majorité des jeunes (68,2%) proviennent d'une famille non traditionnelle (soit monoparentale ou recomposée). Une proportion de 52,4% des jeunes ont été témoins assez fréquemment de violence conjugale. De plus, les familles de ces jeunes comptent au moins un membre de la famille aux prises avec des problèmes de justice (68,2%) et des problèmes de consommation de drogues (45,5%). Le deuxième objectif de cette étude visait à identifier les caractéristiques plus spécifiques d'un sous-groupe de jeunes qui participent déjà au nouveau projet de familles d'accueil associées. Quatre jeunes (groupe 2) avaient été ciblés à cause de leur difficulté d'insertion dans un milieu plus normalisant. Ces jeunes ont cumulé plusieurs échecs de placement vers des familles d'accueil. Les caractéristiques qui les distinguent des autres jeunes qui ne participent pas au programme (groupe 1) sont essentiellement liées à leur histoire de placement. Tout d'abord, ils étaient beaucoup plus jeunes au moment du premier placement (groupe 1= 10,8 ans, groupe 2= 3,8 ans). Ils ont connu 9 milieux substituts différents alors que les autres n'en ont connu que 5,4. Ils ont séjourné 105 mois en milieux substituts comparativement aux autres jeunes qui ont cumulé en moyenne 42,2 mois en milieux substituts. Aussi, la proportion du temps passé en milieux substituts au cours de leur vie est plus élevée (61,4%) chez les jeunes inscrits au programme que chez les autres jeunes des foyers de groupe qui ne sont pas inscrits dans ce programme (23,6%).

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Les congrégations religieuses féminines ont fait l'objet de nombreuses analyses historiques quant à leur apport et leurs réalisations dans le domaine de l'éducation des filles au Québec. Ces études ont permis de démystifier de larges volets de l'action des religieuses enseignantes et du cheminement scolaire des filles. Pourtant, certains préjugés survivent toujours. Si une telle situation existe, nous le devons en partie à une méconnaissance profonde de la formation professionnelle des filles. Au même titre qu'elles assument la responsabilité de l'éducation des filles, du primaire aux études classiques, les religieuses veillent à l'ouverture de plusieurs voies professionnelles. Au nombre de celles-ci figure la formation musicale. Cette voie s'ouvre aux filles alors qu'il n'en existe pas encore pour les garçons. Pour les filles l'accès à une formation musicale professionnelle se fait près de vingt ans avant la création des conservatoires en 1942, établissements publics et mixtes. Le Québec compte à partir de 1926, des écoles supérieures de musique tenues par les religieuses et destinées à la clientèle féminine. Apprendre que ces institutions de formation musicale naissent à une époque où la musique pratiquée par les femmes est strictement perçue comme étant récréative, suffit à piquer la curiosité historique. Nous savons de plus qu'il existe des musiciennes québécoises qui utilisent professionnellement leur talent, qui poursuivent des carrières musicales. Le paradoxe est patent entre le discours officiel qui fait de la musique un art d'agrément, et l'attitude des religieuses qui offrent un enseignement professionnel tout comme le comportement des femmes qui souscrivent à cette conception de la musique. Le paradoxe en soi justifie largement une enquête sur la fondation, l'organisation et le développement de ces foyers de formation musicale que sont les écoles supérieures de musique.[…]